Commune planète (Isère)

Il existe un procédé naturel, durable, esthétique et écologique pour traiter les eaux usées. Cela s’appelle la phyto épuration. Il s’agit d’utiliser des plantes aquatiques et les micro-organismes pour faire le job à l’instar de ce qui se passe dans les marais et mares depuis des millions d’années. Ce procédé qui séduit de plus en plus de monde est une alternative séduisante aux fosses septiques pour les habitats non raccordées au tout à l'égout.

Pour en parler, Véronique Charreyron reçoit Aurélie Daumergue de la société Aquatiris, experte en phytoépuration pour le Sud et Est Isère.

Sortir de la logique du « tout jetable » n’a rien d’attristant ou de régressif. Bien au contraire, la transition écologique passe aussi par là, nous incitant à sortir du consumérisme impulsif et à entrer dans l’économie « circulaire ». Pour nous y aider et nous y entraîner, la Métropole de l’agglomération grenobloise a lancé une nouvelle plateforme appelée « Pole R », comme recyclage, réparation, réutilisation, qui rassemble les acteurs engagés dans cette démarche anti-gaspillage. Elizabeth Debeunne, vice-présidente métropolitaine, en charge de ce secteur de « l’économie sociale, solidaire et circulaire » parle de retournement appelé de leurs vœux par bien des citoyens.

La qualité de l’air est un sujet qui inquiète de plus en plus les français. A raison. À l'échelle de la France, sa dégradation causerait 48 000 décès prématurés par an. C’est dire l’importance d’avoir de bons indicateurs pour prendre de bonnes décisions dans ce domaine. Les chercheurs de la chaire Prédict’Air Station du futur de l’Université Grenoble Alpes se sont emparés du sujet et planchent sur un outil qui permettrait une identification immédiate des sources de pollution et de leur impact sanitaire.

En décembre 2012 dans le secteur Saint Marcellin, un groupe de citoyens, conscient des enjeux et de l'ampleur du chantier de la Transition Énergétique, décide d'agir pour mettre en œuvre des actions sur son territoire : le Sud Grésivaudan. Pour cela, il crée l’association ASTRE (Actions Solidaires pour la Transition Energ’éthique). L'idée est de montrer que chacun peut agir à son niveau, pour les économies d’énergie et la production d’énergie renouvelable locale, pour la sensibilisation aux défis énergie-climat, pour créer du lien et de la richesse localement

Quand on nous parle d’écologie, on pense tout de suite au dérèglement climatique, à la dégradation de la biodiversité, aux réduction de CO2, à la menace d’une taxe carbone, que sais-je encore ! Et chacun, nous sommes un peu abattus tellement le changement de cap est lent. Oui, c’est bien tout cela qui requiert toute notre attention et surtout nos changements de comportements individuels et collectifs le plus vite possible.
Mais avoir « la tripe écologique » est bien plus que cela ! A côté du volet concernant la planète, quelle place est faite au volet social ? Certains jeunes notamment s’en préoccupent. Julien de Gentile, qui vient de boucler une année de service civique à Saint Joseph, la paroisse des jeunes de Grenoble, Isèreanybody ? évoque cet engagement à la manière de François d’Assise.

Dans le cycle complexe et plein de vie de l’agriculture, il y a l’étape décisive des semailles, et donc la question des semences; Aujourd’hui, la plupart des agriculteurs achètent des semences et ne les produisent plus eux-mêmes. Les jardiniers font de même pour leur potager. Dans certains cas, cela pose des questions graves car les agriculteurs ont perdu leur liberté de cultiver, pris dans des cercles vicieux de grands groupes qui leur vendent des graines de plantes devenues stériles.

Lancé par Gaël Derive, le programme « Une planète pour tous » se propose d'aider les collectivités locales et territoriales à valoriser leur travail en faveur de l’environnement ainsi qu’aider les enseignants à aborder la question du défi climatique avec leurs élèves. Il rassemble aujourd’hui pas moins de 61 collectivités et 185 établissements scolaires.

La qualité de l’air est un sujet qui inquiète de plus en plus les français. A raison. À l'échelle de la France, sa dégradation causerait 48 000 décès prématurés par an. C’est dire l’importance d’avoir de bons indicateurs pour prendre de bonnes décisions dans ce domaine. Les chercheurs de la chaire Prédict’Air - Station du futur de l’Université Grenoble Alpes se sont emparés du sujet et planchent sur un outil qui permettrait une identification immédiate des sources de pollution et de leur impact sanitaire.

Le témoignage de Gaëlle Uzu, chercheuse à l'Institut des Géosciences de l’Environnement de l’Université Grenoble Alpes (UGA, IRD, CNRS, GINP), au micro de Véronique Charreyron

Après avoir adopté le vélo pour ses déplacements, qui n’a pas songé à installer une remorque à l’arrière pour transporter plus facilement ses affaires ? Dans nos communes, nous apercevons de plus en plus des vélos équipés de telles remorques.
Deux jeunes ingénieurs viennent de se lancer dans la conception et la fabrication de telles remorques sur mesure tout près de Grenoble, à Proveysieux, au-dessus de Saint Egrève.
Pour en parler, Philippe Mouy reçoit Simon Yribarren, un des deux responsables de l’entreprise « Microcargo ».

Le programme de financement européen LEADER vise à soutenir le développement des territoires ruraux. Piloté par le Parc Naturel Régional de Chartreuse, le groupe d’action locale « Entre Lacs et Montagnes » porte ce dispositif sur un territoire à cheval sur l’Isère, la Savoie et la Haute-Savoie. A la clé, une enveloppe de 4,5 millions d’euros pour la période 2023-2027 pour des projets locaux.

Le départ à la retraite de très nombreux agriculteurs et la difficulté pour eux de transmettre leur ferme est aujourd’hui un problème majeur. Dans la famille Vatillieux, à St Hilaire du Rosier, la question s’est posée il y a quelques années. Dans la fratrie, c'est finalement Caroline, la seule fille, qui s’est lancée. A 32 ans, elle est aujourd’hui à la tête d’une ferme de 45 hectares qui produit des noix (pas très original par ici) mais aussi des grandes cultures. Caroline y a adjoint un élevage de brebis.

Consom’acteurs, collectifs citoyens : vous avez certainement déjà entendu ces termes qui font écho au besoin des citoyens de s’impliquer dans la vie locale sur des thématiques qui leur tiennent à cœur. C’est le cas du collectif « Saint-Egrève Agir pour la transition » qui organise un Forum de la Nature le 25 mai prochain.
Pour en parler, Véronique Charreyron reçoit Frédéric Roux et Stéphanie Pouget, deux membres de ce collectif.

Récemment les manifestations d’agriculteurs en France et même au-delà ont marqué nos esprits. Elles nous ont fait percevoir le désarroi et les difficultés professionnelles de nombreuses personnes du monde agricole. Nous avons entendu leur cri pour retrouver espoir et dignité dans un monde un peu plus juste.
Alors que les médias parlaient d’agriculteurs ou d’exploitants, à l’avant des tracteurs s’affichait souvent le mot « paysan » : un mot qu’on n’oserait plus prononcer tant notre modernité capitaliste cherche à le rejeter hors de notre horizon ! Et pourtant si l’expression « paysan » nous ramenait les pieds sur terre, nous rappelant l’essentiel ? Et si la petite exploitation agricole avait un avenir dans l’agroécologie qui se cherche pour sauver notre humanité ?
Pour en parler, Philippe Mouy reçoit Eliane Genève qui, avec son mari Félix, ont mûri et développé le projet d’un accueil dans leur petite ferme de montagne : un projet qui a pris une dimension internationale dans le cadre de l’association « paysans du monde », un beau réseau pratiquant l’accueil et l’échange pour garder vivante la terre et la dignité paysanne.

Présent à Grenoble depuis janvier 2023, Le Fourgon, propose un service de livraison à domicile de boissons consignées qui permet le réemploi des bouteilles en verre. Objectif : réduire le poids des déchets en France, soit en moyenne 573 kg par an et par personne. Vous avez bien du croiser un jour une camionnette électrique jaune vif qui faisait sa tournée !
Véronique Charreyron reçoit Clara Pavese, la responsable du Fourgon à Grenoble qui va nous expliquer comment fonctionne cette tournée du laitier version 21ième siècle.

Les cueilleurs de plantes sauvages ont sorti leur besace dès ce printemps. Direction la forêt, les prairies, et les friches de notre région pour faire des bouquets de jonquilles, récolter des pissenlits, trouver de quoi se concocter un pesto à l’ail des ours voire inciser des bouleaux pour en tirer la sève histoire de nettoyer leur organisme. Si l’intention est bonne, la pratique n’est pas toujours sans dangers ni très respectueuse de l’environnement. Du coup, pourquoi ne pas se faire accompagner par des pros ?
Véronique Charreyron reçoit Mathilde Simon de l'Echo Sauvage qui se propose de nous faire découvrir l’univers de la cueillette de plantes sauvages médicinales et comestibles, les règles essentielles à respecter ainsi que comment éviter les confusions.

Vous cherchez une nouvelle cuisinière à gaz, ou un vieux livre sur les baleines ou encore un petit jean pour l’été ? Vous avez vidé l’armoire de votre grand tante et ne savez pas quoi faire des deux cartons d’objets improbables que vous y avez trouvé ? Alors, venez à PAISS, la ressourcerie du sud Grésivaudan à St Sauveur. Une très belle entreprise qui participe à l’économie locale d’une manière vertueuse pour l'environnement et pour la vie sociale. Rencontre avec son nouveau président.

Il y a des chiffres qui font froid dans le dos. En 2022, 4,1 millions d’hectares de forêt primaire tropicale ont disparu, soit la superficie d’un pays comme la Suisse. Cette déforestation est un vrai fléau pour la planète. Non seulement elle prive l’humanité d’un réservoir de biodiversité et de gigantesque puits de carbone mais elle est également délétère pour les tribus autochtones et souvent à l’origine de la corruption. On a tous et toutes entendu parler des ravages en Amazonie mais d’autres régions du monde sont concernées. C’est notamment le cas de la Papouasie Nouvelle Guinée dans le Pacifique qui abrite la 3ème forêt primaire au monde.

Pour en parler, Véronique Charreyron reçoit un invité exceptionnel : Le chef papou coutumier de la tribu des Hulis en Papouasie Nouvelle Guinée, Mundiya Kepenga. Depuis plus de 25 ans, il se bat pour l’environnement, la protection de la forêt primaire et pour le dialogue entre les cultures. A ce titre, il est intervenu dans de nombreux congrès internationaux un peu partout dans le monde, de la COP 21 à l’université de la terre à l’Unesco. Un documentaire « Frères des arbres » lui a été consacré par le réalisateur grenoblois Marc Dozier en 2015 qui a reçu deux prix Greenpeace. En 2023, un nouveau documentaire est sorti « Gardiens de la forêt, le temps de solutions » diffusé sur Arte.

Sortir de la logique du « tout jetable » n’a rien d’attristant ou de régressif. Bien au contraire, la transition écologique passe aussi par là, nous incitant à sortir du consumérisme impulsif et à entrer dans l’économie « circulaire ». Pour nous y aider et nous y entraîner, la Métropole de l’agglomération grenobloise a lancé une nouvelle plateforme appelée « Pôle R », comme recyclage, réparation, réutilisation, qui rassemble les acteurs engagés dans cette démarche anti-gaspillage. Elizabeth Debeunne, vice-présidente métropolitaine, en charge de ce secteur de « l’économie sociale, solidaire et circulaire » parle de retournement appelé de leurs vœux par bien des citoyens.

Événement cité dans l'agenda: Forum du Low Tech Lab de Grenoble pour des technos robustes, DIY et autonomisantes : 

Sur un côteaux qui domine l’Isère, un verger pas comme les autres ne cherche pas à produire à tout prix, mais à faire revivre les pommiers, poiriers et autres fruitiers qui étaient menacés de disparaître.
Des dizaines de races, des arbres rares, des exceptions ramenées de jardins de vieilles personnes qui ne voulaient pas que leur arbre meurt. Nous rencontrons aujourd’hui Pierre Feugier, l’un des artisans de ce conservatoire à ciel ouvert, président de l’association les fruits retrouvés qui entretient, protège et développe ce verger. A visiter lors des journées du patrimoine...

Depuis trois ans environ, les pleurotes et shiitake ont remplacé les Golf et autres Mégane dans des parkings souterrains abandonnés à Saint-Martin-d’Hères et Eybens à deux pas de Grenoble. C’est la société Champiloop qui est à l’origine de cette transformation plutôt radicale. Ses maitres mots : production bio et circuits courts.

INVITÉ : Maxime Boniface