Tous mélomanes RCF - page 4

Avant de replonger totalement dans cette nouvelle saison et son atmosphère studieuse!, on prolonge les congés avec ce numéro "très détendu" de Tous Mélomanes. Je vous propose une rentrée toute en douceur, car j'ai eu envie de prolonger encore un peu la période estivale!. 
Alors!, vous gardez vos tongs aux pieds et vos lunettes de soleil.

Tous Mélomanes vous propose 1h00 de Tubes (ils seront au nombre de 10) que vous aurez le plaisir (je l'espère) de reconnaitre, tout au long de cette heure. 

De la légèreté des comédies L’Incorrigible ou Tendre poulet aux envolées épiques de la fresque historique Chouans !, leurs œuvres communes marquent une symbiose parfaite entre images et musique. Tous Mélomanes vous emmène, aujourd’hui, sur les pas de Georges Delerue, qui aurait eu 100 ans en ce mois de mars, à travers ses collaborations inoubliables chez Philippe De Broca, disparu, lui, il y a 20 ans.
Les deux hommes ont marqué l’histoire du cinéma français pendant près de 30 ans avec une complicité artistique unique. Une entente quasi parfaite qui a donné naissance à des bandes originales où la poésie musicale de Delerue a magnifié l’énergie et la fantaisie des films de De Broca. Des aventures effrénées de L’Homme de Rio à la comédie subtile comme Le Diable par la queue, en passant par Chère Louise et le drame social, leur œuvre commune témoigne d’une parfaite alchimie.

 
 
Play list des titres diffusés :

-  - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
 
 
-Thème de Jeanne, BO Le Diable par la queue, Georges Delerue (1968)
 
- Solitude, BO Chère Louise, Georges Delerue (1972)
 
-Hélène, BO Le Farceur, Georges Delerue (1960)
 
-Thème, BO L’Amant de Cinq Jours (1961)
 
-Main title, BO Cartouche, Georges Delerue (1962)
 
- Sur le fleuve Amazone, BO L’Homme de Rio, Georges Delerue (1964)
 
-Chinoiseries, BO Les Tribulations d’un Chinois en Chine, Georges Delerue (1965)
 
-Générique de fin, BO Jacquou le croquant, Georges Delerue (1969)
 
-Générique BO Paul et Virginie, Georges Delerue (1974)
 
-L’Incorrigible suite, BO L’Incorrigible, Georges Delerue (1975)
 
-Générique, BO Tendre poulet, Georges Delerue (1978)
 
-Ouverture, BO L’Africain, Georges Delerue (1983)
 
-Chouans, BO Chouans ! Georges Delerue (1988)
 
-Menuet, BO Chouans ! Georges Delerue (1988) 
 
-Thème principal, BO Les Caprices de Marie, Georges Delerue (1970)
 

Quincy Jones a toujours porté une attention particulière au rythme. Rien de plus normal pour ce trompettiste qui avait une affinité particulière pour les cuivres. Son nom évoque évidemment le jazz mais aussi la bossa, la soul, la pop music voire même le hip-hop. Cet arrangeur et conducteur d’orchestre hors pair touchait à tout et excellait dans tous les domaines. Celui qui fut élève de Nadia Boulanger, alors directrice du Conservatoire américain de Fontainebleau et travailla comme « staff arranger » pour le label d’Eddie Barclay pour des artistes tels qu’Henri Salvador, Charles Aznavour, ou encore Jacques Brel, reste à la postérité surtout comme le producteur de Michael Jackson et des mythiques albums Thriller puis Bad dans les années 80. On le sait moins, il avait aussi composé à partir du début des années 60 près d’une quarantaine de bandes originales pour le cinéma amenant, avec Lalo Schifrin, autre cador du genre, un son et une couleur jazz très identifiable. Sidney Lumet fut le premier à lui mettre le pied à l’étrier avant qu’il ne collabore avec des réalisateurs aussi variés et de renom que Sam Peckinpah, Norman Jewison ou encore Steven Spielberg. Quincy Jones s’est éteint le 3 novembre 2024. Il avait 91 ans.
 

Play list des titres diffusés :

 
- Main title, BO Le Prêteur sur gages (The Pawnbrocker), Quincy Jones (1964)
 
- Theme, BO Le Dossier Anderson (The Anderson tapes), Quincy Jones (1971)
 
- Billie Jean instrumental, Michael Jackson (1982)
 
-Main title overture, BO The Wiz, Quincy Jones (1978) 
 
- Thème, BO L’Homme de fer (Ironside), Quincy Jones (1967)
 
-In the Heat of the night, BO Dans la Chaleur de la nuit, Ray Charles, Quincy Jones (1967)
 
-For Love of Ivy, BO Mon homme, Quincy Jones (1968) 
 
- Blues for Mister Tibbs, BO Appelez-moi Monsieur Tibbs (They call me Mister Tibbs !), Quincy Jones (1970)
 
- Maybe tomorrow, BO John & Mary, Evie Sands, Quincy Jones (1969)
 
-One days like these, BO L’Or se barre (The Italian Job), Matt Monro, Quincy Jones (1969)
 
-  Main title, BO Les 4 Malfrats (The Hot rock), Quincy Jones (1972)
 
- The Love theme, BO Guet apens, Quincy Jones (1972)
 
-Main title, BO La Couleur pourpre, Quincy Jones (1985)
 
- Maybe God is tryin' to tell you somethin', BO La Couleur pourpre, Quincy Jones (1985)

Celui que l’on surnommait le King of cool, expression que l’on pourrait traduire par le Roi tranquille, aurait eu 100 ans en ce mois de janvier 2025. Disparu en 2008, l’acteur aux yeux bleus magnétiques a marqué le cinéma mondial grâce à quantité de films à succès. Tantôt rebelle et insoumis dans Luke la main froide, de Stuart Rosenberg en 67, tantôt gentleman et rêveur dans Butch Cassidy et le Kid, de George Roy Hill en 69, il a joué aussi bien les boxeurs (Marqué par la haine), que les guides messianiques (Exodus), les avocats (Le Verdict, Mr & Mrs Bridge), les mentors (La Couleur de l’argent) ou encore les mafieux (Les Sentiers de la perdition, son dernier film en 2002). Toujours avec tact et élégance à l’image de l’homme mesuré et raffiné qu’il était.
Marié à l’actrice Joanne Woodward avec qui il a tourné seize films, Paul Newman a joué dans nombre de longs métrages aux musiques marquantes composées par la crème d’Hollywood : Franz Waxman, Jerome Moross, Lalo Schifrin, Alex North ou encore Howard Shore.   

Play list des titres diffusés dans l'émission :

- Main title, BO Luke la main froide, Lalo Schifrin (1967)
 
-Main title (the cup), BO Le Calice d’argent, Franz Waxman (1954)
 
-Somebody up there likes me, BO Marqué par la haine, Bronislau Kaper (1956)
 
-Ballad Of The Left-Handed Gun (main theme), BO Le Gaucher, Alexander Courage (1958)
 
- Opening title, BO La Chatte sur un toit brûlant, Marlin Skiles (1958)
 
-The Long hot summer, BO Les Feux de l’été, Alex North (1957)
 
-Extrait What’s Paris blues, Duke Ellington (1961)

-Take the A train, BO Paris Blues, Duke Ellington (1961)
 
-Americana miniature, BO Rachel, Rachel, Jerome Moross (1968)
 
-Theme of Exodus, BO Exodus, Ernest Gold (1960)
 
-Main title (stop & go), BO L’Arnaqueur, Kenyon Hopkins (1961)
 
-The Entertainer (orchestra version), BO L’Arnaque, Scott Joplin (1973)
 
-BO la Couleur de l’argent, Robbie Robertson & Gil Evans (1986)
 
-Raindrops keep fallin’ on my heads (instrumental), BO Butch Cassidy et le Kid, Burt Bacharach (1969)
 
- BO Le Verdict, Johnny Mandel (1982)
 
-Choo choo Conga, BO Mr & Mrs Bridge, Richard Robbins (1990)
 
-Main title, BO Un homme presque parfait, Howard Shore (1994)
 
-Perdition piano duet, BO Les Sentiers de la perdition, Thomas Newman (2002)

Un conseil de lecture : La Vie extraordinaire d'un homme ordinaire (La Table Ronde).

Liste des plages présentées :

Wolfgang Amadeus MOZART
Cosi fan tutte, l'ouverture
Orchestre Philharmonia, dir. Karl Böhm
Warner

Wolfgang Amadeus MOZART
Cosi fan tutte, deux scènes au début de l'opéra
Ferrando : Alfredo Krauss ; Guglielmo : Giuseppe Taddei
Fiordiligi : Elisabeth Schwarzkopf ; Dorabella : Christa Ludwig
Orchestre Philharmonia, dir. Karl Böhm
Warner

Wolfgang Amadeus MOZART
Cosi fan tutte, quintette du 1er acte
Mêmes solistes + Don Alfonso : Walter Berry
Orchestre Philharmonia, dir. Karl Böhm
Warner

Wolfgang Amadeus MOZART
Cosi fan tutte, air de Fiordiligi "come  scoglio immoto resta"
Elisabeth Schwarzkopf, Fiordiligi
Orchestre Philharmonia, dir. Karl Böhm
Warner

Wolfgang Amadeus MOZART
Cosi fan tutte, air de Ferrando "Un 'aura amorosa"
Orchestre Philharmonia, dir. Karl Böhm
Warner

Wolfgang Amadeus MOZART
Cosi fan tutte, le duo "Il cor vi dono"
Christa Ludwig, Dorabella, et Giuseppe Taddeï, Guglielmo
Orchestre Philharmonia, dir. Karl Böhm
Warner

Wolfgang Amadeus MOZART
Cosi fan tutte, le duo Fiordiligi-Ferrando
Elisabeth Schwarzkopf, Fiordiligi, et Alfredo Kraus, Ferrando
Orchestre Philharmonia, dir. Karl Böhm
Warner

Wolfgang Amadeus MOZART
Cosi fan tutte, la scène finale
Chœur et orchestre Philharmonia, dir. Karl Böhm
Warner

Dans Tous Mélomanes, aujourd’hui, cap sur les grands espaces brûlants, les duels au soleil et surtout… la musique. Le western spaghetti, né en Italie dans les années 1960, a bousculé tous les codes du western américain traditionnel. À sa tête : des réalisateurs comme Sergio Leone, maître du style visuel et du tempo cinématographique.
Mais au cœur de cette révolution, filmée souvent dans le désert andalou, une autre voix s’élève : celle d'Ennio Morricone. Compositeur de génie, l’Italien a su donner au genre une identité sonore unique, mêlant guimbarde, guitare électrique, sifflements, cris ou chœurs lyriques. De Pour une poignée de dollars à Il était une fois dans l’Ouest, en passant par Le Bon, la brute et le truand ou Mon nom est personne, Morricone a élevé sa musique au rang d’art. Indissociable de l’image, elle ne se contente pas d’accompagner les scènes : elle les transcende, les raconte, les habite.
De ses collaborations mythiques avec Sergio Leone à ses partitions pour Sergio Corbucci, autre grand maître, ou plus tard pour Quentin Tarantino, admirateur revendiqué et passeur de cette tradition musicale, Ennio Morricone a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire de ce sous-genre pour certains, fleuron de la pop culture des années 60 et 70 pour d’autres.
 
 
Play list des titres diffusés :
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
 
-Un pugno di dollari, BO Pour une poignée de dollars, Ennio Morricone (1964)
 
-Titoli thème 2, BO Pour une poignée de dollars, Ennio Morricone (1964)
 
-Per qualche dollaro in più main theme, BO Et pour quelques dollars de plus, Ennio Morricone (1965)
 
-The Ecstacy of gold, BO Le Bon, la brute et le truand, Ennio Morricone (1966) 
 
-The Good, the bad and the ugly, BO Le Bon, la brute et le truand, Ennio Morricone (1966) 
 
- C’era una vola il West, BO Il était une fois dans l’Ouest, Ennio Morricone (1968) 
 
-Armonica, BO Il était une fois dans l’Ouest, Ennio Morricone (1968) 
 
-Addio a Cheyenne, BO Il était une fois dans l’Ouest, Ennio Morricone (1968)
 
-Main titles Una pistola per Ringo, BO Un pistolet pour Ringo, Ennio Morricone (1965) 
 
-Il Ritorno di Ringo main titles, BO Le Retour de Ringo, Ennio Morricone (1965)  
 
-L’Ultima diligenza di Red Rock, BO Les Huit Salopards, Ennio Morricone (2015)
 
-Cavalcata, BO Un Génie, deux associés, une cloche, Ennio Morricone 1975)
 
-La Horde sauvage, BO Extrait : BO Mon nom est personne, Ennio Morricone (1964) 
 
-Il mio nome è nessuno main title, BO Mon nom est personne, Ennio Morricone (1973)  
 
-Il Grande silenzio main theme, BO Le Grand Silence, Ennio Morricone (1968) 

 -Il Mercenario (l’arena), BO Il Mercenario, Ennio Morricone (1968)

Play list des titres diffusés :
- - - - - - - - - - - - - - - - - - -

- Le Trésor, BO Le Comte de Monte-Cristo, Jérôme Rebotier (2024)

- La Vie d’après, BO Le Comte de Monte-Cristo, Jérôme Rebotier (2024)

- Dorul, BO Le Comte de Monte-Cristo, Gulaÿ Hacer Toruk et Jérôme Rebotier (2024)
 
- Générique, BO Le Comte de Monte-Cristo, Alfred Newman (1934)

- Main theme, BO Le Comte de Monte-Cristo, Jean Wiener (1954)

- Concert pour orchestre et un piano principal, Jean Wiener (1970)

- Thème, BO Touchez pas au grisbi, Jean Wiener (1954)

- Générique, BO Le Comte de Monte-Cristo, René Cloërec (1961)

- Générique Jean Mineur Slow, BO En cas de malheur, René Cloërec (1958)

- Titoli, BO Les Frégates de San Francisco, René Cloërec (1960)

- Générique, BO Le Rouge et le noir, René Cloérëc (1954)  

L’Amore di Rocco, BO Rocco et ses frères, Nino Rota (1960)

- Générique, Le Comte de Monte-Cristo, Carlo Savina (1979)

- Le Château d’If, BO Le Comte de Monte-Cristo, Bruno Coulais (1998)    

- L’Amour retrouvé, BO Le Comte de Monte-Cristo, Bruno Coulais (1998)

- The Count of Monte Cristo Suite, BO La Veangeance du comte de Monte-Cristo, Ed Shearmur (2002)