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Mots et auteurs
Une chronique à retrouver dans Midi Lorraine

Mots et auteurs

Emission présentée par Catherine Boschian-Campaner

De Lorraine et d'ailleurs, Catherine Boschian-Campaner nous raconte l'histoire et les histoires de d'écrivains et d'écrivaines au parcours rocambolesque.

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Episodes

  • Une chronique à retrouver dans Midi Lorraine

    Louise Michel (Vroncourt 1830 - Marseille 1905) : "Rouge et noir"

    1 mai 2024
    L’auteure Louise Michel est née le 29 mai 1830 à Vroncourt-la-Côte,
    commune qui appartenait à la Lorraine jusqu’en 1790, date à laquelle elle rejoint le département de la Haute-Marne. Louise demeure très attachée à son village natal qu’elle décrit en ces termes : « Vroncourt ! C’est au versant de la montagne entre la forêt et la plaine : on y entend hurler les loups mais on n’y voit pas égorger les agneaux. […]Le vent ébranle le vieux clocher de l’église et les vieilles tours du château : il courbe comme une mer les champs de blé mûr ; l’orage fait un bruit
    formidable, et c’est tout ce qu’on entend. Cela est grand et cela est beau » (Mémoires, 1881)


    […] Son ouvrage le plus connu, et celui qui lui tient le plus à cœur est
    « La Commune, histoire et souvenirs », publié en 1889 ; Louise Michel y écrit «  La proclamation de la Commune fut splendide?; ce n’était pas la fête du pouvoir, mais la pompe du sacrifice : on sentait les élus prêts pour la mort. » 

    Ardente féministe elle rend dans « La Commune » un vibrant hommage au courage des femmes : « la femme, cette prétendue faible de cœur, sait plus que l’homme dire « Il le faut ! » Elle se sent déchirée jusqu’aux entrailles mais elle reste impassible. Sans haine, sans colère, sans pitié pour elle-même ni les autres. « Il le faut ! »

    Que le cœur saigne ou non. Ainsi furent les femmes de la Commune. »
    Le 18 mars 1883, Louise Michel, qui passera en cour d’Assise au mois de juin en raison de ses engagements, proclame, salle Favié, à Paris : « Plus de drapeau rouge, mouillé du sang de nos soldats. J’arborerai le drapeau noir, portant le deuil de nos morts et de nos illusions ».

    Ce drapeau est devenu celui de l’anarchisme que Louise Michel défendra jusqu’à sa mort qui survient à Marseille le 9 janvier 1905 où elle donne à 74 ans sa dernière conférence libertaire.
  • Une chronique à retrouver dans Midi Lorraine

    Louis Aragon (1897-1982) : "Mentir vrai ?"

    24 avril 2024
    L’écrivain Louis Aragon, connaissait la Lorraine pour y avoir séjourné. Ce
    qui l’amène à représenter, dans deux de ses romans, les villes de Commercy et de Nancy.

    Né à Paris en 1897, Louis Aragon n’apprendra sa naissance illégitime qu’à l’âge adulte. Une expérience qui contribue à forger sa conception de la littérature, laquelle donne la primauté à l’invention. A ce titre, le texte qu’il publie à 68 ans, « le Mentir vrai » peut servir de grille pour comprendre l’ensemble de son œuvre. Selon ce texte, même si des éléments biographiques alimentent un récit, la seule vérité est
    celle que crée l’art.

    […] C’est entre la fin de la Première guerre mondiale et le début de
    l’aventure surréaliste que Louis Aragon connaît sa plus grande déception amoureuse. Il s’est en effet amouraché de Denise, la cousine de l’épouse d’André Breton. Denise, née à Sarreguemines en 1896, vit à Strasbourg.

    Louis Aragon entretient avec elle une correspondance nourrie et des relations qui demeureront platoniques. L’année 1923 le trouve en plein trouble amoureux. Il s’y rend à Commercy avec la volonté de se changer les idées. Pourquoi Commercy ? C’est là qu’habite le frère de son père qui est sous-préfet. Aragon s’y est déjà et fait figurer la ville dans l’une de ses œuvres. En effet, la fin du récit Anicet ou le Panorama publié
    en 1921, conduit le personnage de Baptiste Tisaneau, figure d’André Breton, à Commercy, où il joue à la Manille au café du commerce avec Arthur Rimbaud et Lautréamont. Une fiction, on le voit, déjà surréaliste.
    Durant son séjour de 1923 à Commercy, Aragon se rend plusieurs fois à
    Nancy où l’attire la rue du Maure-qui-trompe. « Toute la rue et la rue du Moulin qui s’y branchent vers la place des Dames flambent d’immenses numéros lumineux. Au seuil des maisons peintes, les maquerelles font leurs offres. »

    C’est l’époque où il commence à prendre ses distances avec le mouvement surréaliste et où il va devenir un communiste engagé. En partie pour les beaux yeux d’Elsa Triolet, qui figurent le titre de l’un de ses recueils de poèmes les plus réussis.
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    Honoré de Balzac (1799-1850) : mariage à Metz ?

    17 avril 2024
    Honoré de Balzac né à Tours en 1799 et mort à Paris en 1850, a effectué des séjours dans l’est de la France entre 1843 et 1846, plus précisément à Forbach et à Metz. Ceux-ci étaient en relation avec l’amour qu’il portait à son Evelette, c’est-à- dire, à la comtesse Ewelina Hanska.

    Balzac était, déjà de son vivant, un écrivain très apprécié. Barbey d’Aurevilly, appartenait à ses lecteurs les plus fidèles. Agé de 68 ans, l’auteur des Diaboliques lévoque l’impatience qui ne l’a pas quitté de découvrir ses œuvres. « Le moyen, écrit-il à Léon Bloy, quand on a du Balzac inconnu sous la main, de rester là sans y toucher ! l’esprit a ses démangeaisons autrement cuisantes que celles du corps ! ».

    Balzac passionne par ses récits où il excelle à dépeindre ses contemporains. Son talent réside dans sa capacité à condenser son sujet et à créer des personnages animés d’une vie que l’on croit réelle. Il est également l’auteur de maximes à caractère philosophique et d’un traité sur l’art de porter la cravate. Un grand écart qui révèle sa prise en compte de tous les aspects de l’existence.

    Cet état de choses est illustré par La Comédie humaine, qui regroupe la quasi-totalité de ses œuvres, romans, nouvelles et récits divers. C’est à ce grand ensemble qu’appartiennent Le Père Goriot, Illusions perdues , ou Le Lys dans la vallée. La Peau de chagrin, autre roman inclus dans La Comédie humaine, démontre la capacité d’Honoré de Balzac à concevoir un univers incluant le fantastique. […]
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    Madame de Sévigné (1626-1696) : « Jetez-vous votre langue aux chiens ? »

    10 avril 2024
    Marie de Rabutin-Chantal, plus connue sous le nom de marquise de Sévigné, est née Paris en 1626 et morte à Grignan en 1696. L’actualité cinématographique place la divine épistolière sous les feux de la rampe avec un film qui porte son nom sorti fin 2023 et réalisé par Caroline Brocard. Le rôle titre est joué par Karine Viard.

    Madame de Sévigné qui est devenue une référence mythique en matière de correspondance a bénéficié pour son instruction des meilleurs précepteurs de son temps. En 1644, elle a 18 ans quand elle épouse un aristocrate breton, Henri de Sévigné. Celui-ci est un homme léger, qui pense avant tout à s’amuser.

    En 1651, amoureux d’une autre femme, il se bat en duel pour cette dernière et y perd la vie. A 25 ans, Marie de Sévigné se retrouve veuve avec deux enfants, Françoise Marguerite et Charles. Elle partage sa vie entre Paris, où elle habite à l’hôtel Carnavalet et la Bretagne, aux Rochers, qui est le domaine des Sévigné. […]
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    Charlélie Couture (Né à Nancy en 1956) : l’artiste qui se multiplie

    3 avril 2024
    Bertrand Charles Elie Couture, dit Charlélie Couture est né à Nancy en 1956, et, si on le connaît surtout en tant que chanteur, il est aussi un écrivain.

    Le père de Charlélie Couture est professeur aux Beaux-arts avant de devenir antiquaire à Nancy. C’est donc par atavisme que l’artiste se passionne pour les marchés aux puces où il recherche des montures de lunettes anciennes dont il fait la collection.

    Attaché aux lunettes de sa grand-mère qu’il portera lui-même, il les fait
    dupliquer quand elles rendent l’âme. Avec les années, les lunettes, de soleil, deviennent partie prenante de la personnalité de cet artiste pluriel. Une diversité qu’il revendique et met en œuvre dans chacune des disciplines qu’il pratique et dont il tente la fusion. Le terme qu’il met sur sa manière de concevoir et pratiquer l’art est celui de « multisme ».

    Débutant le piano à cinq ans, Bertrand se met à la peinture à l’adolescence, avant d’écrire des chansons, des articles et des nouvelles, dont certaines constituent le recueil « Le Couloir des brumes ».[…]
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    François Rabelais (1483-1553) : « Pas seulement gargantuesque »

    20 mars 2024
    Les Messins connaissent la rue Rabelais sur laquelle donne le lycée Georges de la Tour. Elle est parallèle à la rue Verlaine, cependant, contrairement au poète, l’écrivain de la Renaissance François Rabelais n’est pas né dans notre ville. Fuyant la France en raison de la censure exercée contre ses écrits, il y a passé plus de quinze mois entre 1545 et 1547. Rabelais y a travaillé en tant que médecin stipendié ou détaché.

    Né dans le Chinonais en 1483, Rabelais est mort à Paris en 1553, à 70 ans. Il a a fait des études de droit avant de devenir Novice dans un couvent et de rejoindre l’ordre des Bénédictins. L’évêque d’Estissac en fait son secrétaire. Désireux de voyager Rabelais quitte l’ordre en 1530 pour devenir prêtre séculier. C’est alors qu’il étudie la médecine à Montpellier, à l’âge de 47 ans. Bachelier, ce qui correspond au premier diplôme de médecin de l’époque, il obtiendra, ceux de licencié et de docteur 7 ans plus tard. A ses débuts dans la discipline, Rabelais est surtout connu pour avoir donné un cours sur les Aphorismes d’Hippocrate, le père de la médecine.

    En parallèle Rabelais se lance dans des travaux d’édition et commence à écrire ses propres œuvres de fiction. Naît la longue histoire intitulée : « Les horribles et épouvantables faits et prouesses du très renommé Pantagruel roi des Dipsodes fils du grand géant Gargantua ». L’ouvrage est publié en 1532 sous le pseudonyme d’Alcofribas Nasier, anagramme de François Rabelais. […] Rabelais découvre le Graoully. Fasciné par l’ingénieuse machine qui le représente, il voit toute une foule suivre le dragon avec une sorte d’admiration terrifiée. Un cérémonial bien rôdé préside à la déambulation du dragon […]. »
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    Émilie du Chatelet (1706-1749) : « La nature a horreur du vide »

    13 mars 2024
    Émilie du Chatelet est née à Paris le 17 décembre 1706-elle meurt à Lunéville le 9 septembre 1749. Fille d’un baron qui sert d’intermédiaire entre les ambassadeurs et la cour de Louis XIV, c’est une jeune personne instruite et spirituelle qui tient salon conformément à la coutume adoptée au 18e siècle par les femmes qui appartiennent à l’intelligentsia parisienne. Émilie, née Le Tonnelier de Breteuil, reçoit dans son salon les esprits les plus aiguisés de son temps.

    Elle côtoie le duc de Saint Simon, Jean-Jacques Rousseau et Voltaire pour ne citer qu’une partie de ses illustres relations.,Séduite par les langues étrangères, Émilie parle l’anglais et l’italien. Passionnée par la littérature en cela qu’elle développe des passions, elle possède aussi un goût prononcé pour les mathématiques et la philosophie.

    Instruite dans ces deux disciplines, elle traduit les Principes mathématiques de Newton , ouvrage qui paraît donc en français, par ses soins, en 1759. Émilie contribue par là à la connaissance des principes newtoniens en Europe. Auparavant, en 1740, elle a publié, « Les Institutions de physique » puis, en 1744, la « Dissertation sur la nature et la propagande du feu ».

    Sa vie privée est mouvementée. […] Séduit par l’intelligence d’Émilie, Voltaire entame une relation avec la jeune femme en 1734 […] »
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    Victor Hugo (1802-1885) : Indépassable !

    21 février 2024
    Victor Hugo est né à Besançon en 1802, il meurt à Paris en 1885.
    L’écrivain est donc lorrain, bisontin. Lors de son exil à Guernesey il tient à placer à l’entrée de sa résidence de Hauteville House les armoiries des Hugo de Lorraine.

    Victor a deux frères, Abel et Eugène. Tous trois sont les enfants de Sophie et de Léopold Hugo, lequel est général. La famille Hugo se déplace beaucoup. Léopold et Sophie ne cessent d’entrer en conflit. Victor Hugo a sept ans quand il va habiter à Paris avec sa mère et ses deux frères, son père étant en campagne en Espagne.

    La famille s’installe dans le Ve arrondissement dans la maison des Feuillantines. C’est pour lui une période heureuse décrite dans le poème « Aux Feuillantines ». […]

    Victor Hugo en a écrit d’autres, ainsi que des romans, dont Notre Dame de Paris, Les Misérables, et des nouvelles… Doté de facilités d’écriture phénoménales, il réussit à concilier ses activités littéraires avec des fonctions politiques. […]

    Arrivée au terme de ce parcours hugolien, je ne serais pas étonnée si, du plus profond de votre mémoire, vous revenaient ces vers :
    « Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
    Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends. » »
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    Stanislas de Guaïta (1861-1897), « Arcanes et addictions »

    14 février 2024
    « Table d’émeraude », kabbale, sciences occultes, Tarot et morphine,
    j’énumère ici les caractéristiques de l’univers de Stanislas de
    Guaïta, un écrivain lorrain mis en lumière par le biais de cette chronique.

    Né à Alteville le 6 avril 1861, Stanislas de Guaïta y meurt le 9 décembre
    1897. Comme vous l’avez compris ; le nom de cet écrivain, qui
    s’installera un temps à Paris, où il habitera rue Trudaine, est attaché à
    l’ésotérisme.

    Son père est un aristocrate qui exerce le métier de verrier, une activité
    qu’il abandonne pour s’occuper de la terre d’Alteville et s’y livrer à la
    chasse.

    La ville où naît Stanislas le prédispose à la mélancolie. La campagne
    y est brumeuse et l’étang de Lindre l’incite à s’abandonner aux rêveries
    les plus tristes. Dans ce contexte, Stanislas de Guaïta développe des
    visions où il rencontre des anges, des ondines et des sorcières. Il est par
    ailleurs très religieux et doué pour la chimie. Une discipline qu’il apprécie mais qui va être concurrencée par sa grande imagination.

    Très tôt Stanislas de Guaïta compose des poèmes peuplés des personnages de son monde intérieur. Ses états d’âme l’incitent à admirer Baudelaire, dont il s’inspire et dont il retient l’addiction aux paradis artificiels.
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    Gilbert Cesbron (1913-1979), «Chiens perdus sans collier»

    7 février 2024
    « Il est minuit docteur Schweizer ». Voilà un titre accrocheur qui
    est resté dans bien des mémoires. En fait, il s’agit de celui d’une célèbre
    pièce de théâtre adaptée pour le cinéma en 1952. Le héros de cette œuvre qui appartient au genre du biopic, est une personne qui a existé,
    l’Alsacien Albert Schweizer. L’auteur de la pièce est l’écrivain Gilbert
    Cesbron, né à Paris en 1913 et mort dans la même ville en 1979.

    Vous ne le connaissez pas ? Pourtant, « Il est minuit docteur
    Schweizer » a été un grand succès. Gilbert Cesbron y raconte de manière
    romancée l’histoire du docteur alsacien qui, médecin, est parti en 1912
    combattre le paludisme au Gabon. L’arrivée du docteur Schweizer
    suscite sur place de nombreuses réticences. Mais, rien n’arrête sa
    détermination. Lorsqu’il s’adresse à un malade, il lui dit : « Je ne te
    demande ni ta race, ni ta religion, mais quelle est ta souffrance ».
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    Françoise de Graffigny: "Une péruvienne à Paris"

    31 janvier 2024
    Françoise de Graffigny est née le 11 février 1695 à Nancy et décédée le 12 décembre 1758 à Paris. Elle est l'auteure du célèbre roman Lettres d'une Péruvienne, paru en 1747, son best-beller qui aura fait d'elle l'une des femmes les plus importantes de la littérature du XVIIIe siècle.

    Elle a notamment contribué à la progression de l'esprit et à la libération progressive de la femme.
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    Stendhal "De l'amour", "Hors de là, je suis nul"

    17 janvier 2024
    Lucien Leuwen est le deuxième grand roman de Stendhal. Il a été écrit en 1834, après Le Rouge et le Noir, son intrigue se passe à Nancy : une ville décrite comme ennuyante.

    Nancy restera une ville marquante pour lui et un hôtel Stendhal consacré à l'ensemble de ses oeuvres y ouvrira ses portes au printemps 2024.
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    Maurice Barrès: "Vous avez dit antisémite ?"

    17 janvier 2024
    Maurice Barrès, né le 17 août 1862 dans les Vosges et mort le 4 décembre 1923 à Neuilly-sur-Seine, est un homme politique et écrivain français : il fut une des grandes figures du nationalisme français.
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    Elsa Triolet: "Grande amoureuse et premier Goncourt féminin"

    3 janvier 2024
    Elsa Triolet, née Ella Yourievna Kagan le 12 septembre 1896 à Moscou et morte le 16 juin 1970 à Saint-Arnoult-en-Yvelines, est une résistante française et femme de lettres d'origine russe, née de parents juifs.

    Elle a été la première femme à recevoir le prix Goncourt le 3 juillet 1945 pour son reccueil "Le premier accroc coûte 200 francs", une phrase qui fait référence à la phrase codée qui avait annoncé le débarquement de Provence.
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    Marivaux: "Un peu trop bon"

    20 décembre 2023
    Marivaux, de son vrai nom Pierre Carlet de Chamblain, est un écrivain né à Paris en 1688, il y meurt en 1763 : il passe une partie de son enfance et son adolescence en Auvergne avant de regagner sa ville natale pour des études de droit qu'il abandonnera pour laisser place à des études d'écriture.

    Ses oeuvres les plus connues sont des pièces divertissantes comme "L'Ile des Esclaves" mais il a également écrit des romans comme "La vie de Marianne".

    Son travail est caractérisé par l'aisance stylistique, l'humour et l'élégance. Pour Marivaux, il faut toujours développer l'usage de la bonté dans les relations, que ce soit autour de la religion ou l'éducation.
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    Étienne Pierre Morlanne: "Un vaccinateur vénérable"

    13 décembre 2023
    Né le 22 mai 1772 à Metz où il meurt le 7 janvier 1862, Etienne-Pierre Morlanne a passé toute sa vie au service de jeunes mamans et leurs enfants, tout en développant des structures pour les accueillir et leur dispenser les soins nécessaires.

    Il fonde la Société des Filles de la Charité Maternelle à Metz en 1804, une association de sages-femmes créée dans le but de porter secours aux femmes indigentes sur le point d'accoucher et vacciner leurs enfants.
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    Barbey d'Aurevilly "Diable d'homme"

    6 décembre 2023
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    Edmond de Goncourt: "La femme est une machine à fécondation"

    29 novembre 2023
    Edmond Huot de Goncourt est un auteur français : né à Nancy le 26 mai 1822, on lui doit le plus ancien et le plus prestigieux des prix littéraires français.

    Tout au long de sa vie, le natif de Meurthe-et-Moselle aura pratiqué les activités d'écrivain et journaliste.
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    Barbara Nazianzeno: "Rappelle toi Barbara"

    22 novembre 2023
    Barbara Nazanzieno, est une autrice contemporaine messine née en Moselle.

    Barbara puise dans ses souvenirs pour imaginer des récits fictionnels qui adressent les lecteurs en plein coeur. Elle est aussi professeur de lettres et travaille à l'Institut National de Jeunes Sourds de Metz.
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    Jean Desbordes, le grand admirateur de Cocteau

    15 novembre 2023
    Jean Desbordes est un écrivain et poète français né à Rupt-sur-Moselle le 3 mai 1906 : il meurt à Paris le 6 juillet 1944 et aura tout au long de sa vie entretenu une relation spéciale avec Jean Cocteau, du secrétaire à l'amoureux de ce dernier.

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