L'oreille en poésie

Mes poèmes sont évidents
Je dis toujours la même chose
La vie l'amour la mort le temps

Si tu lis lentement les mots du poète
si tu marches librement dans les paysages du peintre
tu vas voyager en belle compagnie…. Peintres et poètes ont de tous temps tisser des liens d’amitié, de dialogue, de partage. Partons à la recherche des nombreux textes poétiques évoquant les peintres et leurs œuvres.

Un poète injustement oublié : Jean Follain. Trop discret peut-
être ? Jean Follain ne parle pas de lui, semble-t-il, il parle
d’autre chose, de ce qui est là, qui survient. Il est témoin des
spectacles de la nature, de la vie quotidienne, d’où il réussit à
extraire le détail qui tout d’un coup fait voir et rend vivant.
Simple présence des objets, de la maison, des jardins, des
hommes passant, les visages qui enfin apparaissent, des
scènes entières en miniature, une géographie presque
surnaturelle. Avec toujours un écart, un pas de côté : entre
sourire ironique et détail bouffon…

La poésie n'est pas un genre littéraire.
Les vrais poètes ont un cœur en acier trempé.
Ce sont des penseurs primaires qui savent que la lutte
est sans pitié avec l'enfer de la Raison.
(In Les poètes sont des monstres)

Aujourd’hui, le thème de notre émission est celui de la nostalgie en poésie. Ce regret du temps passé, ou d’un lieu dont on est éloigné, a une double dimension, temporelle et spatiale.
Face au souvenir des beaux moments vécus, se dit-on pourquoi ont-ils une fin? Ou quel bonheur d’avoir pu les vivre ? Chaque poète a sa propre vision de la nostalgie,sa propre réponse que nous allons partager
avec vous.

Victor Hugo: un poète sensible aux injustices et à la violence de ce monde. Et un homme politique engagé et solidaire.

Poètes de tous pays, unissez vos mots, unissez vos rimes, faites retentir la
poésie au-delà des frontières, sans passeport, sans visa, ni papiers.
En compagnie des poètes du monde, l’équipe de l’oreille en poésie vous invite à la suivre de pays en pays, de poème en poème.

Dans le recueil de Thomas Vinau, Le cœur pur du barbare, la dernière
section, est un ensemble d’inédits intitulé : Poèmes d’une Amérique
imaginée et le livre est dédié : à tous ceux qui tentent d’habiter entre
leurs rêves et leurs cauchemars. En effet ! L’Amérique qui nous a tant
fait rêver, est en passe de nourrir nos pires cauchemars…

L’an dernier, nous vous avions proposé une émission sur la poésie féminine, de différentes époques,et essentiellement de langue française.Aujourd’hui, dans ce deuxième épisode consacré aux voix féminines, nous allons nous pencher sur des poétesses contemporaines, issues de différents pays, de langues diverses,et heureusement traduites en français. Mais chaque fois que ce sera possible pour nous, nous vous ferons entendre la musicalité de leur langue d’origine, au moins dans de courts extraits!

Les poètes du musicien Henri Duparc ou l'art de sublimer leurs oeuvres.


Une fois n’étant pas coutume, nous vous convions aujourd’hui, chers auditeurs, à une rencontre scellant l’alliance entre musique des vers et celle des notes, portant notre regard sur une gerbe d’œuvres élues par
le compositeur Henri Duparc parmi dix-sept pièces fréquemment données en récital chant/piano, plus rarement, en version orchestrale.

Se mettre simplement à l’écoute de l’immense poète.

Partir, courir le monde, se laisser envoûter par une brise marine, prendre la voie ferroviaire , vagabonder par les chemins; ou bien rêver, immobile et silencieux, l’invitation au voyage est plurielle.

Un bouquet d’œuvres célébrant le plus long fleuve de notre hexagone. Prenons si vous le voulez bien, une galiote imaginaire et partons ensemble à la découverte/redécouverte des méandres de son flot serein ou tourmenté, d’une rive à l’autre, là où le vivant est vainqueur.

Considéré comme le plus grand poète de langue allemande de l’après-guerre, Paul Ancel, dit Paul Celan, est né en 1920 dans l’actuelle Roumanie. Fils unique d’une famille juive, il a traversé les terribles épreuves des camps de travaux forcés et de la déportation de ses parents. Il s’installe à Paris en 1955. Naturalisé français, marié à l’artiste Gisèle de Lestrange, il enseigne de 1959 à 1970 à l’École normale supérieure. En parallèle, il poursuit son activité de traduction (Rimbaud, Valéry,Char…) et publie de nombreux recueils de poésie dont plusieurs ont été couronnés de prix littéraires. Il se suicide à Paris en 1970. Sa poésie, énigmatique par sa profondeur et sa radicalité, réclame notre attention : le poème, dit-il, est un présent offert aux attentifs !

Le Printemps des Poètes va se dérouler à Tours du 2 au 31 mars. Tout un mois en poésie ! Nous vous proposons d’aller à la rencontre de quelques uns des poètes invités cette année.

Mettons-nous à l'écoute des poètes quand ils envisagent, plus ou moins sereinement, les dernières années d'une vie.

Forêt profonde et mystérieuse , forêt refuge et protectrice, forêt miroir de nos peines, forêt espace de bien-être, en communion avec la nature, en connexion avec soi-même … à chacun sa forêt .

La chanson des poètes court encore dans les rues… Une chanson ? Ce
sont des paroles, et aussi des notes, un rythme, une voix. Et texte et
musique inséparables ? Suspendons un moment la mélodie, pour
réentendre les poèmes… Ceux de Charles Trenet sont ceux d’un grand
poète populaire !

A la rencontre de la poésie corse, et de cette île où « le mordant parfum des plantes aromatiques emplit l’air » (Maupassant)

Amis de l’oreille en poésie, Nadine, Bernard et Valériane vous convient à célébrer le temps des vendanges, allégorie des joies et peines de nos frères humains, des heures qui s’égrènent telles les grains de la grappe de raisin, récoltes tant bucoliques que mythiques placées sous la présidence de Bacchus, de ses bacchantes couronnés de pampre et de lierre, qui inspirèrent aux poètes nombre de chants mêlant ivresse charnelle et extase amoureuse quasi mystique, vigne fructueuse
également riche de vertus médicinales… Certains peuples ne considéraient-ils pas cette plante aux racines séculaires, comme une véritable panacée, les Sumériens la nommant « l'herbe de vie » ?
Sacrifions donc au culte de la Vitis vinifera, source d’un divin nectar consolateur de bien desmaux, incitant celui qui le goûte à se saisir du carpe diem fugace !