Les rendez-vous du savoir - page 2

Arles, colonie romaine, est devenue au fil des années une ville romaine prospère. La ville tient alors une grande partie de son développement et de sa richesse de son port qui tenait une place centrale dans le commerce entre une partie du nord de l’Europe et le monde méditerranéen. Les marchandises transitaient par des avant-ports sur la côte, en particulier celui situé au large des Saintes-Marie-de-la- Mer.

Nous écoutons l’archéologue Luc Long, conservateur honoraire, qui a mené plusieurs campagnes de fouilles subaquatiques que ce soit au niveau de l’ancien port antique d’Arles ou au large des Saintes-Marie-de-la-Mer où se trouvait un de ses avant-ports. Luc Long a en particulier découvert en 2007 le célèbre buste de César au fond du Rhône.

Luc Long, a été responsable du littoral PACA Occidental au DRASSSM (Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et sous-marines), c’est dans ce cadre qu’il a mené de nombreuses campagnes de recherches archéologiques subaquatiques, par exemple à la grotte Cosquer près de Marseille ou à l’épave de l’avion de Saint Exupéry.

L’Europe est le continent qui a été impacté depuis le plus longtemps par les activités anthropiques. Dès le Néolithique les humains ont commencé à abattre des forêts pour l’agriculture et l’élevage. Les cours d’eau ont ensuite été canalisés, les étangs asséchés, les grands prédateurs chassés jusqu’à une quasi- extinction de notre continent. L’impact de la Révolution industrielle sur la nature au cours du 19e siècle a été tel que certains ont commencé à prendre des initiatives pour la sauvegarder (premier parc naturel, espèces protégées…). Ces initiatives ont montré leur efficacité au point que nous voyons le retour en nombre d’espèces qui avaient disparu de nos régions. Ré-ensauvager l’Europe semble donc possible !

Nous écoutons le couple de naturalistes Gilbert Cochet et Béatrice Krémer Cochet :

Gilbert Cochet est professeur agrégé attaché au Muséum national d’histoire naturelle, président de l’association Forêts sauvages, auteur ou co-auteur de plusieurs ouvrages dont « Ré-ensauvageons la France » chez Actes sud.

Béatrice Kremer-Cochet, est professeur agrégée, experte au conseil scientifique régional du patrimoine naturel, co-auteur(e) de « L’Europe ré-ensauvagée : vers un nouveau monde » paru chez Actes sud.

Le cannabis est cultivé depuis très longtemps à travers le monde. Il l’est tout d’abord pour des fins artisanales ou industrielles à cause de la qualité de ses fibres. Il est aussi utilisé pour ses propriétés psychotropes à la fois pour des fins récréatives ou médicales. Son usage est associé à une drogue, c’est pour cette raison que beaucoup de sociétés ont limité ou réglementé son usage jusqu’à parfois l’interdire comme c’est le cas aujourd’hui en France. Le débat de sa légalisation dans notre pays ou d’autres pays occidentaux est récurrent, en particulier en période électorale.
Nous écoutons Joël Bockaert, professeur émérite à l’Université de Montpellier, membre de l’Académie des sciences et spécialiste mondialement connu en neuropharmacologie. Auteur de « La communication du vivant » paru aux éditions Odile Jacob et de plus de 500 articles scientifiques, il est lauréat du Prix Rochat-Julliard ainsi que du Grand prix Charles Léopold-Mayer de l’Académie des sciences. Il est également auteur de “Le cannabis, quelle histoire !” édité en 2021.

Durant ces dernières décennies les observations faites sur les plantes nous font découvrir un monde jusque-là inconnu, à la fois inattendu et surprenant. Certaines expériences peuvent même laisser certains scientifiques parler d’ « intelligence des plantes ».
Explications avec Francis Hallé, botaniste de renommée internationale.

Née en Ardèche au début du 18 e siècle durant une période tourmentée des
rivalités religieuses entre protestants et catholiques, elle sera emprisonnée en tant que protestante de 1730 à 1768 à la tour de Constance d’Aigues-Mortes. Elle deviendra à partir du 19 e siècle une icône de la liberté d’expression.
Jean-Paul Chabrol, historien, nous en parle.

Depuis les années 1990 les scientifiques de différents domaines s’interrogent sur la nécessité de créer un nouvel étage géologique, l’Anthropocène, qui correspondrait à l’impact important de l’homme sur la surface de la planète, que ce soit géologique et en termes de biodiversité.
Gilles Escarguel, paléontologue et macroécologue, enseignant-chercheur à l’université Claude Bernard à Lyon, et directeur-adjoint du laboratoire d’Ecologie des Hydrosystèmes Naturels et Anthropisés, nous explique de quoi il s'agit.

« Pourquoi croyons-nous ? » est l’une des questions fondamentales qui concernent à la fois l’histoire des civilisations, nos sociétés et notre psychisme intérieur. Comment se forge-t-on nos croyances ? Sont-elles liées à notre enfance et à notre éducation ? Répondent-elles à une tentation d’exister, du moins pour donner un sens à son existence ? Nous permettent-elles de tenir debout ? Sont-elles en opposition avec toute démarche rationnelle ? Qu’est-ce qui engendre le fanatisme ?

Un philosophe des sciences et membre de l’Académie des sciences (Claude Debru, notre invité) et le psychanalyste Frédéric-Pierre Isoz ont tenté de répondre à toutes ces questions dans le livre qu’ils ont écrit ensemble : “ Pourquoi croyons-nous ?” paru chez Odile Jacob.

Les premiers parcs naturels nationaux dans le monde ont été créés aux Etats-Unis durant la deuxième moitié du 19e siècle. En France il faudra attendre les années 60 pour voir la création des tout premiers parcs naturels nationaux et régionaux. Pourquoi un délai aussi long ? La France protégeait-elle déjà des zones naturelles ? Quelles sont les raisons de la création des parcs nationaux français ?

En 1980 est créée la réserve naturelle régionale des gorges de l’Ardèche. La fréquentation de ce haut site touristique pose des questions sur le rapport de l’homme, et plus généralement de nos sociétés, avec la Nature. Comment gérer ce flux touristique ? Est-ce que les objectifs de ces parcs et réserves ont évolués depuis leur création ? Quel bilan peut-on faire ?

Nous écoutons Franck Cazin, directeur du syndicat de gestion des gorges de l’Ardèche.

Durant ces dernières décennies les observations faites sur les plantes nous font découvrir un monde jusque-là inconnu, à la fois inattendu et surprenant. Certaines expériences peuvent même laisser certains scientifiques parler d’ « intelligence des plantes ».
Explications avec Francis Hallé, botaniste de renommée internationale.

Durant trois millénaires cette civilisation a marqué toutes les civilisations méditerranéennes, de la Mésopotamie à la Grèce et l’Italie. L’Egypte antique nous a laissé des monuments parmi les plus imposants de l’histoire. Cette civilisation antique et orientale fascine l’Occident depuis longtemps, fascination qui s’est développée encore plus après la découverte par Napoléon Bonaparte de la « pierre de Rosette » qui a permis de traduire les hiéroglyphes. Depuis des décennies les expositions consacrées à cette civilisation rencontrent un succès impressionnant.

Les exoplanètes sont des planètes qui se trouvent en dehors du système solaire. Les astrophysiciens imaginaient depuis longtemps leur existence mais c’est en 1995 que Michel Mayor et son doctorant Didier Quélo, détectent la première exoplanète de l’histoire.

Les exoplanètes sont des planètes qui se trouvent en dehors du système solaire. Les astrophysiciens imaginaient depuis longtemps leur existence mais c’est en 1995 que Michel Mayor et son doctorant Didier Quélo, détectent la première exoplanète de l’histoire.

Comment par le passé nos sociétés ont-elles-réagi face aux épidémies déjà traversées dans l'Histoire (peste, choléra, ébola) ? Comment ont réagi les populations ? Quelles conséquences sociales, morales et économiques ont-elles eu ? Existent-ils des similitudes avec la pandémie actuelle ?

La découverte de la grotte Chauvet fut un bouleversement dans la conception que les spécialistes avaient jusque-là de l’histoire de l’art. Les peintures et gravures de cette grotte interrogent aussi sur l’origine de l’art.

Patrick Blandin, président d’honneur du Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature, nous partage sa vision sur le problème majeur à la fois pour l’humanité et la biosphère de la destruction de la nature à travers toute la planète. Il nous parle de la sensibilisation de nos sociétés durant ces derniers siècles par rapport à la conservation de la nature, du bilan actuel et des perspectives.

Régine Monod est présidente de l’association Richarme, association qui œuvre pour la diffusion de l’œuvre du peintre Richarme et l’approfondissement des recherches sur ce peintre.

Depuis la Grèce antique, on s’interroge sur les constituants de la matière. Depuis le 19e siècle les scientifiques ont fait des découvertes qui permettent aujourd’hui de classer les particules élémentaires dans un modèle théorique dit « modèle standard ». Ces particules sont en particulier étudiées dans le grand accélérateur du CERN.

Extrait d'un article de notre invité : « L’arbre est d’abord un être formidablement sensible. Non pas un être capable d’émotions comme nous, mais une structure vivante remarquablement présente au monde et capable d’en déceler, même ancré au sol, les plus fines variations ». Partons à la découverte de ce monde bien étonnant des arbres, de leur prédisposition à la sensibilité, et de leur lien avec l'homme.

Extrait d'un article de notre invité : « L’arbre est d’abord un être formidablement sensible. Non pas un être capable d’émotions comme nous, mais une structure vivante remarquablement présente au monde et capable d’en déceler, même ancré au sol, les plus fines variations ». Partons à la découverte de ce monde bien étonnant des arbres, de leur prédisposition à la sensibilité, et de leur lien avec l'homme.

A l’heure de la pandémie qui a touché nos sociétés ces derniers mois, l’art et la culture dans son ensemble traversent une période pour le moins difficile. C’est l’occasion de se pencher sur la question de l’art durant ces derniers siècles.