Fenêtres sur le monde

Aujourd’hui, notre émission « Fenêtres sur le Monde » s’ouvre sur un hameau cévenol situé à 60 km au nord de Montpellier et qui compte une vingtaine d’habitants à l’année. Il s’agit du hameau des Montèzes, commune de Monoblet dans le Gard, à environ 10 kms de St Hyppolite du fort.
Et pour l’évoquer, j’ai le plaisir d’accueillir Bernard Schira, qui fut enseignant et directeur d’école, et qui est toujours amateur d’histoire.
Notre émission en 3 parties se déroulera selon le plan suivant :
1) Les Montèzes et la grande histoire : le château médiéval de Fressac ; le premier synode du désert lors de la guerre des camisards
2) L’histoire locale : la vie traditionnelle éclairée par les aléas d’une famille cévenole aux du XVIIIème siècle à aujourd’hui
3) Le travail de l’historien local : les sources, l’exploitation des documents, le cercle des historiens régionaux (les Cahiers du Haut-Vidourle)

Nous invitons le Père Cyprien OUEDRAOGO à témoigner en suivant le plan suivant :

1) Son cadre de vie, son milieu familial, les valeurs qu’il a reçues. Les bases de son identité.

2) Vers la prêtrise en Afrique :
Les années de formation.
Le tableau des religions au Burkina-Faso
La place des catholiques et du christianisme, les relations avec les autres religions

Les activités communes : est notamment évoquée "la nuit de l’Unité et de la Paix". C’est une vaste réunion, annuelle, de chorales catholiques, protestantes, musulmanes et de troupes animistes autour des thèmes de la paix, du dialogue du vivre ensemble, du respect des valeurs humaines et traditionnelles.

3) La situation du Burkina Faso
Rappel : le pays subit, comme plusieurs de ses voisins, notamment le Mali et le Niger, un terrorisme islamique dévastateur. Il a causé, au Burkina (pays de 20 mios d’habitants) plus de 2000 morts depuis 2015 et des déplacements affectant près de 2 mios de personnes

4) La venue en France du Père Cyprien :
Ses premières impressions ; les missions confiées ; la poursuite de ses études avec l’objectif de créer un centre de recherche anthropologique à Kandougou.

Il semble que toute personne possédant une inclination pour la vie spirituelle, et qui est sensible aux arts, sera attirée par la liturgie orthodoxe, byzantine ou russe. Le faste des costumes, la splendeur des icones et des chants, ou encore la présence de l’encens, exercent une véritable séduction. Mais cet univers apparaît en même temps compliqué et c’est pour nous aider à le comprendre que j’ai proposé cette émission au Père Kazarian.
Sont particulièrement abordés les sujets suivants :
- Comment devient-on prêtre orthodoxe
- L’organisation du culte, la liturgie, la dimension nationale du culte
- Les Églises autocéphales
- Les langues du culte
- L’organisation à Montpellier
- Le déroulement d’un office, les principales étapes
- L’Orthodoxie face aux questions contemporaines
- Ukraine-Russie: une rivalité aussi religieuse
- Les atteintes à l’environnement et la sauvegarde de la création

Fenêtres sur le monde s’ouvre aujourd’hui sur un espace de création au cœur de Montpellier, à deux pas de la place de la Comédie : l’Ilot des Arts ! Une boutique qui vaut le détour, véritable caverne d’Ali Baba, où l’on peut admirer de beaux objets et participer à des ateliers.
Nous accueillons Pascale Coutagneux, fondatrice de L’ilot des arts et Florence Paulet, céramiste à Montpellier, exposante à l’Ilot des arts.
Nous nous intéressons d’abord à leur parcours professionnel, puis de créatrices. Ensuite sont détaillés les trois pôles d’activité de l’Ilot des Arts : expositions, ateliers et brocante.
Enfin, nous faisons un point de leurs projets pour l’année qui vient de commencer.

L’évolution d’Amnesty International depuis 60 ans, présentée par Jean-Marie Villain et Paul Worms, animateurs du groupe de Montpellier d’Amnesty International, est déclinée en trois étapes :

1) Les années de démarrage, retour sur la création, les circonstances, la fixation des principes d’action et d’organisation, dans les années 60. L’action est centrée sur le prisonnier d’opinion, la torture et la peine de mort.

2) Les années 70 / 90 : recul de la guerre froide et des dictatures. Le droit d’ingérence émerge et ouvre des brèches dans la résistance aux droits de l’homme. Mais des états contournent les législations en pratiquant des exécutions extrajudiciaires.

3) Amnesty aujourd’hui : dans un monde qui conteste jusqu’à la déclaration universelle des Droits de l’Homme, où le droit d’ingérence est remis en cause, Amnesty élargit son champ d’action, sur tous les terrains où la dignité humaine est mise en cause, et notamment :
- Violences faites aux femmes
- La question migratoire
- Les ventes d’armes
- Le changement climatique

La place d’Israël dans la vie d’André Moutot, président de l’Association Montpelliéraine pour un Judaïsme Humaniste et Laïque, est déclinée en trois étapes :

- Sa jeunesse en Algérie, l’éveil à la judéité et au sionisme

- L'âge adulte, les espoirs et les options face au conflit israélo-arabe

- Son regard sur le sionisme et l’évolution du conflit Israelo-Arabe : « La paix maintenant », le rôle des juifs de la diaspora,…

« Fenêtres sur le monde » accueille aujourd’hui deux jeunes chefs de chœurs montpelliérains qui, par leur parcours et par leurs goûts, placent l’échange des cultures au centre de leur travail.
D’origine italienne Stefano Bernabovi prend, en cette rentrée, la direction de l’ensemble L’Accroche Cœur.
Avec Laure Capri, il poursuivra en parallèle l’animation du chœur Conspectus dont le concert Vibrations de juin 2021 à la Maison des Chœurs de Montpellier a été particulièrement remarqué.
Ses animateurs présentaient ce concert ainsi :
« Vibrations » : c’est un besoin d’évasion, l’envie d’explorer les sonorités d’ailleurs, un questionnement sur les diverses vocalités propres à chaque culture et une interrogation quant aux intentions émotionnelles… Par la diversité des pièces alternant caractères fougueux ou planant, par la richesse des timbres de voix et des langues utilisées, « Vibrations » souhaite être synonyme d’invitation au voyage et de retrouvailles.

Aujourd’hui, Gabriel, architecte chilien, et Alice, professeur des écoles au Lycée Français de Santiago du Chili, nous parlent de l’organisation familiale avec des racines dans deux pays aussi éloignés que le Chili et la France (le choix de l’école des enfants, leur éducation, les langues parlées à la maison, les vacances…).

Ils nous parlent aussi de l’évolution actuelle de la société chilienne dont ils sont témoins.

Voyager, découvrir le monde, fait partie de nos plus fortes aspirations, notamment chez les jeunes. Mais ces aspirations se heurtent parfois à des barrières, la langue, le statut social,…, alors que nous souhaiterions entrer vraiment en contact avec le pays et, surtout, avec ses habitants. C’est ce que propose Aliore dont les prestations sont axées sur la notion d’échange, de partage de savoir-faire : apprendre la poterie auprès d’un artisan marocain, s’initier au flamenco en Espagne, mais aussi faire du bénévolat en Irlande ou accueillir un étudiant étranger.
Soizick illustre par des exemples parlants ces formes de tourisme participatif, tandis que Léa nous parle des envies et filières d’études qui l’ont conduite chez Aliore