Chemins de traverse

Écrire, entendre et lire de la poésie aujourd'hui.

La poésie se vend mal, paraît-il. N'hésitez pas à vous immiscer dans les rayons des librairies pour y découvrir des pépites , mais pas seulement des classiques !

Inès de CHANTERAC est un guide sûr dans le domaine. Elle nous raconte ici comment elle a aimé écrire à l'aube de sa jeunesse, grâce à un grand-père original, profond, grave et facétieux.
Son oeuvre poétique parle de l'amour en général (amour éphémères, amour captatif, amour de la famille) : chacun y trouvera son compte sous forme de métaphores...

La création, source de l'inspiration poétique

Beaucoup de poètes ont eu une réelle connection avec la nature, souvent à l'origine de leur inspiration.
C'est le cas avec Inès DE CHANTERAC, professeur de Français et illustratrice de talent (elle a suivi l'école du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris), qui s'inspire aussi d'une des dernières encycliques du Pape François, "Laudato si ", pour ses "Poèmes à la nature"

Dans l’hostie , la présence réelle : « Il est là , Il est là ! »

C’est la grande différence entre les catholiques et les protestants : Notre Seigneur Jésus Christ est réellement là, chair et âme. C’est difficile de le comprendre, mais il faut travailler à cette compréhension.

Y a t-il une actuellement une protestantisation de la messe et, à l’inverse, une catholicisation du culte protestant ?
Luther, l’un des réformateurs du 16 ème, voulait-il attaquer la Messe ? Question polémique il est vrai, mais décisive. Il est une autre question délicate : communion dans la langue ou dans la main ?

Joël GUIBERT, prêtre du diocèse de Nantes, répond à ses questions en s’éclairant du Magistère bimillénaire de l’Eglise.

Le sacrifice de la Sainte Messe, là où Dieu aime sans compter.

Pour préparer ses livres, le Père Joël GUIBERT travaille. Il s’appuie surtout sur la vie des Saints, sur le magistère de l’Eglise, mais aussi sur des travaux de psychologues et de journalistes. Son analyse est donc pertinente .
Ainsi pourquoi la messe est-elle moins vue, de nos jours, comme un sacrifice ? Comment et quand pouvons-nous offrir nos petits sacrifices ? Comment Saint Padre Pio vivait-il sa messe ? La messe est-il un club de mondains qui participe à une distraction ?
Le Père GUIBERT apporte des éléments de réponse...

Une galerie de personnages originaux dans le roman de Daniel CARIO:

Hyacinthe le pseudo-grognard que rencontre Tonin, et qui décidera de son avenir : écrire à ceux qui ne reçoivent jamais de lettres.
Un métier qui se prolongera dans les tranchées puis à son retour à la vie
civile en tant que facteur, d’où le titre de ce roman passionnant.

Les personnages des romans de Daniel CARIO sont profonds car bien travaillés.

Cette fois, Daniel CARIO se penche sur l’histoire d’un enfant au talent original : la calligraphie et l’écriture.
Nous sommes au début du XXème dans le Finistère. Tonin BOUVREUIL découvre progressivement sa vocation dans le cadre de sa famille et de sa paroisse : la calligraphie et l’écriture. Mais qu’en fera-til ?

Dans cette première partie le prolifique écrivain breton évoque l’adolescence du héros.

A-t-elle trahi ? A-t-elle transigé ? On pourrait au moins le penser.
Louise fuit son manoir du Vau du Quip et s’en va chercher un protecteur, car la révolution coupe des têtes, pour faire court.
Ce sera Le Général Hoche, chef des armées. Elle 23 ans. Il en 26. Ils sont beaux et intelligents. Surviendra une histoire d’amour qui tournera court.
La vie de Louise continuera ensuite dans le rôle d’agent double, entre les chouans et les républicains, tout ceci pour sauver ses propriétés...

Seconde partie de l'émission avec Maurice de Kervénoaël, autour de son dernier roman: "La maîtresse du Général", paru aux éditions l'Archipel.

Louise est une jeune fille qui a très tôt eu une éducation qui lui forge une volonté de réussir en séduisant.
Son père ? Un libertin franc-maçon, cultivé et très riche qui dilapide ses biens. Sa mère : Une femme toute en apparence de piété.
Leur fille acquiesce à demi aux idées révolutionnaires, mais se mariera sans conviction en ayant un enfant qu’elle abandonnera à sa mère ...

Première partie de l'émission avec Maurice de Kervénoaël, autour de son dernier roman: "La maîtresse du Général", paru aux éditions l'Archipel.

Après 1 mois et demi de marche et plus de 850 km , Hervé DE LANTIVY aborde enfin la partie Espagnole du chemin, surnommé « El Camino Frances » .
C’est l’occasion, dans cette deuxième et dernière partie, d’évoquer les rencontres marquantes de ce périple. La devise familiale étant « marche ou crève », notre homme de conviction et de foi est bel et bien vivant !

Hervé DE LANTIVY , 64 ans , père de famille est un homme de conviction et de foi.
Dans cette première partie, il raconte la genèse de son aventure : de son grave accident de moto, en 1987, à son départ pour le Chemin depuis Ste Anne en 2021, en passant par l’amputation de sa jambe gauche en 2019, soutenu par ses deux béquilles, et aussi par sa famille et ses Followers sur sa page Facebook.

Napoléon échoue à WATERLOO et les républicains et les chouans sympathisent gentiment.
GAMBERT revient en Bretagne, retrouve ses enfants et son épouse. Tour à tour ingénieur et maire d’Elven, il meurt en 1836, après avoir participé à l’épopée de la duchesse Du Berry .

Nos deux amis, Patrick MAHEO et Jean GUILLOT ont donné naissance à une biographie passionnante qui ravira les amateurs et les autres !

À Elven, la révolution est à la peine.
Chez les GAMBERT, deux frères émergent, nourris par leur foi et leur amour de la Bretagne : Joseph et Guillaume.
Guillaume, ainsi, participe à plusieurs batailles mémorables. Guet- apens, bagarres, mais humour aussi, parfois...
Lors de l’arrivée de Bonaparte, les chefs chouans, en grand danger, s’exilent dans les îles anglo-normandes ou dans la perfide Albion.
Ils reviendront quand le concordat sera signé, en 1801.

Elven ! Petit bourg de 6400 habitants au nord-est de Vannes, a été résistant à la révolution.
Les incidents (émeutes, etc...) se multiplient aux alentours (Rochefort en Terre, La Roche Bernard...). Le peuple se révolte peu à peu suite aux lois iniques votées alors.

Les deux historiens Jean GUILLOT et Patrick MAHÉO retracent avec panache l’histoire de ces hommes discrets, hommes de foi, « le chapelet accroché à la boutonnière ».

En 1945, Peter HESEN est ravagé par la guerre et perd tout matériellement. Comme Job, il garde la foi et le soutien de ses enfants. De retour chez lui, au bord du Rhin, il se relance dans la politique et refonde un petit journal.
Mais, c’est la fin de sa vie qui se finira un peu moins bien que le personnage biblique cité plus haut.
Il sera reconnu bien dans années après comme victime et opposant au nazisme, aidé aussi, in fine, par Gilbert NICOLAS, historien, qui épousa sa petite fille Marie-Louise, dans les années 70 .

Bien que foncièrement antinazi, Peter HENSEN et son épouse Théodora voient d’un bon œil l’entrée de leur fils dans l’armée allemande en 1941, à 20 ans.
Tout se passe plus ou moins bien au début, mais le jeune militaire gravit les échelons et devient de moins en moins humain, au contact avec l’ennemie Russe, jusqu’à peut être perdre la foi.

Gilbert NICOLAS, Historien, a eu accès aux archives familiales, à la lettre religieusement conservées qui ont fourni matière à son livre ...

Le régime nazi s’occupe dramatiquement des juifs qui sont en pourcentage pourtant peu nombreux en Allemagne.
Mais il commence à attaquer aussi les fidèles et les prêtres. Les députés du parti catholique centristes seront plus ou moins attaqués : de rien à la déportation et la mort.
Le héros ordinaire du livre de Gilbert NICOLAS, Peter HENSEN, continue le combat, et s’exile à BERLIN, bientôt suivi par la famille, ce qui posera bien des problèmes aux plus jeunes.

On imagine peut-être qu’Adolf HITLER, arrivé légalement au pouvoir en 1933, n’a pas rencontré grand résistance. C’est faux. Ainsi, Peter HENSEN, homme de presse et politicien, catholique convaincu, reste dans le pays et s’oppose avec vigueur au régime nazi.

Dans cette première partie, son biographe, Gilbert NICOLAS dresse son enfance, son éducation, jusqu’à son mariage, et les premières persécutions

De retour en France, Elisabeth Riedel ouvre son cabinet de médecin, mais son célibat se prolonge. Elle se jette dans l’activisme caritatif.
En 1984, elle part en désespoir de cause à Paray-Le-Monial pour une session charismatique. Cette fois, elle fait « l’expérience » de Dieu et trouve enfin la paix. Également elle rencontre providentiellement son premier mari, Alain qui mourra en 2016. Mais la vie trouve son chemin et le veuvage n’est pas une fatalité ...