Au pied de la lettre RCF - page 5

Eric Faye pour "Il suffit de traverser la rue" (Seuil) et Julien Cabocel pour "Madjik ou l'incertitude" (Grasset)

Quand la littérature s'empare de la crise économique, elle parle de mise à la retraite et de petits boulots, de couorsiers à vélo et de salariés remerciés.

Virginia Woolf et Emily Dickinson sont deux figures tutélaires de la littérature anglophone. Mais que seraient-elles devenues sans leurs sœurs ? Quel a été le rôle et l’impact de leur entourage sur leur destin d’artiste et leur œuvre ? Dans « Les ombres blanches » (éd. Grasset) Dominique Fortier s’intéresse à Lavinia, la sœur d’Emily Dickinson. Et dans « Double V » (éd. Actes Sud), Laura Ulonati se penche sur le sort de Vanessa, la sœur de Virginia Woolf.

Caroline Dorka-Fenech pour "Tempêtres et brouillards" (La Martinière) et Virginie Mouzat pour "Le dernier mot" (Flammarion) De nos parents nous recevons beaucouop, et pas toujours ce qui est le plus facile. On ne peut poourtant pas renier l'héritage, mais comment soigner la mémoire blessée par les incompréhensions?

Cécile Ladjali pour "La nuit est mon jour préféré" (Actes Sud) et Camille Froidevaux-Metterie pour "Pleine et douce" (Sabine Wespieser)

La maternité et ses mystères... que peut bien percevoir l'enfant in utero? comment la vie s'organise, avec ses défis et ses surprises, autour de grossesses pas comme les autres.

Laurence Cossé pour "Le secret de Sybil" (Gallimard) et Quentin Charrier pour "La mémoire de nos rêves"

Les amitiés d'enfance et d'adolescence sont fondatrices, elles racontent des personnalités qui se complètent u se concurrencent, s'aiment et se détestent. Avec le temps, les amis s'éloignent, jusqu'au jour où surgissent des nouvelles inattendues

Olivia de Lamberterie pour "Comment font les gens" (Stock) et Muriel Barbery pour "Une heure de ferveur" (Actes Sud) La vie trépidante des femmes, débordées et combattantes, n'est viable qu'avec quelques astuces encore à trouver. Sauvegarder un équilibre, goûter des heures paisibles, n'est qu'un fragile équilibre.

Cécile Pivot pour "Mon acrobate" (Calman Levy) et Frédérique Voruz pour "Lalalangue" (HarperCollins)

Le poète Louis Aragon est mort il y a 40 ans, le 24 décembre 1982. Christophe Henning vous propose une émission spéciale poésie, avec Olivier Barbarant, éditeur qui publie les textes d'Aragon, et Philippe Torreton, qui signe une "Anthologie de la poésie française" (éd. Calmann-Lévy, 2022).

Minh Tran Huy pour "Un enfant sans histoire" (Actes Sud) et Isabelle Desesquelles pour "Là où je nous entraîne" (JC Lattès)

Elles sont romancières et pourtant : dans leur dernier livre, elles parlent de la vraie vie de leur famille, de ce qui leur arrive. Le récit peut parfois dépasser la fiction et devenir le matériau privilégié de la littérature.

Nos ancêtres nous portent, nous habitent, parfois nous hantent. D'où venons-nous ? De quoi héritons-nous ? La question peut être lancinante quand on a perdu la trace des origines. Alors on cherche, on trouve, on raccommode pour faire de cet héritage un cadeau.



"Victor" (éd. Actes Sud). Entre Claudie Gallay et son arrière-grand-père Victor, il y a des questions qui résistent : qui était-il ce Victor qui s'est glissé dans une lignée de paysans et d'ouvriers ? Pour le savoir il faut remonter patiemment les générations sans brusquer les confidences, sans chercher à tout savoir des uns et des autres. Petit à petit, l'histoire se dévoile.

"Un homme sans titre" de Xavier Le Clerc (éd. Gallimard). À l'origine, il y a la Kabylie la pauvreté, une famille nombreuse, mais aussi l'aspiration de Xavier Le Clerc à recevoir de son père le courage d'être soi. Le père est effacé, parfois colérique, absent et toujours aux aguets, muni de sa carte d'ouvrier. Vivre en France n'est pas simple et c'est à la nouvelle génération de préserver le passé tout en s'insérant dans la vie commune.

Destins incertains avec deux livres : les invitées racontent le destin de femmes, des Comores au Cap Vert. Touhfat Mouthare, auteur de "Le feu du milieu" éditions Le Bruit du monde, et Amélie Fonlupt pour "La Passagère", éditions Rivages

L'histoire du monde se raconte à travers la vie des gens, Agnès Michaux dans "1909, la fabrication des chiens" (Belfond) et Elise Fischer dans "Tous au théâtre" (Calmann Levy) font revivre le XXe siècle

Leur père est silencieux, ce sont donc les grand-mères qui pourront taconter l'histoire familiale ; Fanta Dramé avec "Ajar-Paris" et Judith Elmaleh avec "Une reine", racontent l'épopée paternelle.

Emission spéciale avec Françoise Chandernagor, auteur d'une saga consacrée à Séléné, file de Cléopâtre et Marc Antoine. A lire, le Jardin de cendres (Albin Michel

La vie dans les familles peut être violente. On en parle avec Marie Nimier pour "Petite soeur" (Gallimard) et Sarah Jollien-Fardel pour "Sa préférée" (Sabine Wespieser)

Christophe Ono-Dit-Biot pour "Trouver refuge" (Gallimard) et Basile Panurgias pour "Le Doute" (Robert Laffont)

Ils sont amis, et un jour, l'ami dérape. Peut-on vraiment croire qu'il soit capable de tels ocmportements? Comment imaginer que les amis deviennent frères ennemis ? Le doute s'installe et rien n'est plus comme avant.

Gwenaële Robert pour "sous les feux d'artifice" c(Cherche Midi) et Emmanuelle Favier pour "La part des cendres" (Albin Michel).

L'histoire ne se raconte pas seulement dans les livres. Ce sont aussi mille anecdotes qui peuvent détourner les événements. Les coincidences ont parfois un rôle historique à jouer. Les romancières s'en emparent avec talent.

Pierre Adrian pour "Que reviennent ceux qui sont loin" (Gallimard) et Ketevan Davrichewy pour "Nous nous aimions" (Sabine Wespieser)
Les vacances sont un moment à part, comme un temps suspendu où la mélancolie et les retrouvailles familiales donnent à la vie une saveur inimitable. Les souvenirs se forgent, et ces vacances en apparence insignifiantes restent inoubliables.

Les liens familiaux ou amicaux sont parfois éprouvants, nous obligeant à choisir notre camp. On en parle avec Michela Marzano (mon nom est sans mémoire, Stock) et Yves Viollier (Un jeune homme si tranquille, Presses de la Cité)

Notre nom est sans doute ce qui nous est de plus précieux. Il paraît même qu'il peut définir notre caractère ! Il nous révèle en tout cas c'est certain une bonne part de notre identité, nous fait entrer dans une filiation... Mais que se passe-t-il quand les noms viennent d'on ne sait où ? Christophe Henning reçoit Polina Panassenko, pour "Tenir sa langue" (éd. L'Olivier) et Pauline Delabroy-Allard, auteure de "Qui sait" (éd. Gallimard).