Au cœur de la cité

Frédéric PETIT, Député de la 7°circonscription des francais établis hors de France, 2ème plus grande circonscription d’Europe, cette circonscription qui couvre 16 pays (Allemagne,Europe centrale et Balkans) et génère donc de nombreux déplacements …

Alors comment se déplacer sans augmenter son empreinte carbone ? Prendre Le train bien sûr, une évidence pour ce député » pèlerin ». Et pour en savoir plus, Frédéric Petit a fait faire le bilan carbone de son activité parlementaire, déplacements et fonctionnement.

L’étude le confirme : le train est le moyen de transport le moins émetteur de CO2 : 1,1 Tonne pour 70 700 km (soit 6% des émissions totales), contre l’avion 11 tonnes de CO2e (soit 50% ) pour près de 48 000 km et les déplacements en voiture (individuelle ou taxi) représentent quand même 20 % des émissions totales. Il espère que d’autres députés suivront son exemple.

Passionné des trains, il a organisé sur sa circonscription des séminaires « Le train dont je rêve » avec une poétesse conférencière, également experte ferroviaire, Samuela BURZIO. A chacun obligation d’écrire sur le train qu’il souhaite.

Autre avantage du voyage en train, rappelle Frédéric Petit, 80% du temps passé dans ce moyen de transport, est un temps utile – 35 % seulement pour l’avion.

Alors, prenons le train !

Maintenir la qualité de l’eau que l’on consomme, traiter les eaux usées, et éventuellement les valoriser car rien ne doit se perdre, car si l’eau recouvre 72% de la surface du globe, l’eau douce ne représente que 2,8 % de l’eau totale, et nous sommes très nombreux à l’utiliser, et dans divers domaines, dans l'agriculture,l'industrie, et pour notre usage particulier … Comment la protéger, la préserver, c’est le rôle de la Régie des Eaux du Pays d’Aix, on en parle avec son directeur.

Invité : François Laurent - directeur général de la Régie des Eaux du Pays d’Aix

En mars 2026, auront lieu les élections municipales pour élire ou réélire le maire, l’élu le plus apprécié des français selon les sondages.

Mais quelles sont les missions d’un maire ? ses pouvoirs ? et quelle différence entre une commune rurale de moins de 2 000 habitants, et une ville de 10 000 habitants voir plus et une de 300 000 ? De quels moyens disposent ces maires lorsque leur commune est une petite commune ?

C’est la question que je vais poser à mon invité : Frédéric GUINIERI, maire de Puyloubier, commune de 1800 habitants, située au pied de Sainte-Victoire.

Invité : Frédéric GUINIERI maire de Puyloubier

40 ans déjà et pour la chorégraphe, danseuse, Josette Baïz une page se tourne … la fin de sa Compagnie professionnelle GRENADE ; dorénavant, Josette BAÏZ se consacre à son groupe de jeunes danseurs (le groupe Grenade) et à son pôle chorégraphique international pour la jeunesse situé à Aix.

Et pour cette célébrer la fin de cette aventure, elle présentera sa dernière création « Cinq Versions de Don Juan » au Grand Théatre de Provence, à Aix-en-Provence, les 4 et 5 novembre prochains. Sur une musique de Laurent Pernice, les 15 danseurs de sa compagnie Grenade, mélangeront danse classique, danse contemporaine et hip hop .

Et pour en savoir plus, on peut contacter lestheatres.net

Invitée : la chorégraphe Josette BAÏZ

Près de 20 000 hectares d’espaces naturels sont consommés chaque année en France, en majorité pour l’immobilier, ce qui représente environ 28 000 terrains de football. Difficile et dangereux de poursuivre ce rythme alors qu’il faut préserver ces espaces naturels, agricoles ou forestiers, dont on a besoin. Alors une Loi, La Loi Climat et Résilience a été votée en 2021, destinée à réguler cette consommation forcenée, avec l’objectif de « zéro artificialisation nette » ce qui signifie réinventer les modèles d'aménagement. Et aussi repenser l'urbanisme "pour le rendre moins coûteux en espace sans compromettre sa quantité ou sa qualité". Un défi ? Et comment l’Etat met-il en place cet objectif qui effraie les maires ?

C’est ce que va nous expliquer mon invité : Patrick VAUTERIN, directeur de la DDTM/Direction Départementale des Territoires et de la Mer des Bouches-du-Rhône.

Nos territoires, nos villes ne cessent de se développer, et les collectivités locales se doivent de veiller à maintenir notre bien-être, tout en préservant notre environnement, en économisant les ressources.

Les enjeux sont importants, face aux multiples transitions qui nous attendent, qu’elles soient énergétiques ou climatiques et ces collectivités, ces élus ont besoin de conseils. C’est le rôle des Agences d’urbanisme. Leurs équipes observent, évaluent, et apportent aux élus, des stratégies opérationnelles qu’il s’agisse d’habitat, de mobilités, d’économie.

Qui sont-elles ? C’est ce que va nous expliquer mon invité : Serge LERDA, directeur général de l’AUPA / l’Agence d’Urbanisme du Pays dAix - Durance

Pour s’adapter au réchauffement climatique et, en conséquence aux évènements violents, qu’il entraîne - orages, inondations, nous devons réfléchir à de nouvelles façons de vivre, d’habiter.

Nos villes se sont développées en imperméabilisant les sols ; or, on découvre que le sol est un organisme vivant, qui certes nous nourrit, mais héberge aussi 59 % de la biodiversité de notre planète, stocke le carbone et permet le stockage de l’eau en préservant sa qualité.

Alors l’urbain contre la nature ? Non, les villes peuvent se développer en évitant l’altération des sols.

C’est le thème d’une exposition sur la sobriété foncière qui s’est tenue récemment à Marseille à l’initiative des ministères des territoires, de la transition écologique et du logement.

Pour en savoir plus sur ces nouvelles manières d’habiter, je reçois le commissaire scientifique de l’exposition, Patrick HENRY.

Parler de la voiture, questionner sa place dans la ville et dans notre vie, évoquer ses impacts sur notre santé, et sur notre budget aussi, est toujours risqué et peut amener à un débat virulent. Car la voiture est intimement liée à toutes les facettes de nos vies. Et le simple fait de suggérer d’en réduire l’usage réveille des passions, entraîne incompréhension et colère.

Alors peut-on se libérer de la voiture individuelle ? c’est la question que je vais poser à mon invitée, Agnès MICHEL, experte auprès des comités sociaux et économiques sur les sujets de santé au travail.

Invitée : Agnès MICHEL, experte auprès des comités sociaux et économiques sur les sujets de santé au travail. Co-autrice, avec David Belliard du livre « Sortie de Route - Se libérer de la voiture, c’est possible ! » (Les Petits Matins)

L’été 2014, je décide de marcher seule autour de chez moi, comme un voyage à l’étranger. Je pars sur le GR2013, récemment inauguré. Je peux rentrer rapidement chez moi, à Marseille, à tout moment en prenant le train, le car ou en faisant du stop, ce qui me tranquillise. Je pars pour faire vibrer un élan, un peu sur un coup de tête.... Je ne sais pas si ça durera deux jours ou plusieurs semaines.

Ainsi commence le livre de notre invitée, Abigaêl Lordon, qui raconte cette aventure dans laquelle elle se lance.

Ce livre graphique qui s’intitule « Une révolution par les pieds. Géographie intime et braconnage féministe » et doit sortir en octobre, décrit la découverte de notre territoire, ses paysages et les habitants, car le GR2013 s'aventure aussi dans les villes.

Le même constat depuis quelques années : le logement est en crise. Il n’y a pas suffisamment de constructions, le foncier est rare, donc cher. Le parc de logements sociaux dans notre département est insuffisant et ne répond pas aux demandes et dans les centres anciens les logements ne sont pas toujours décents… Alors comment faire pour que chacun puisse se loger ? Est-ce que la solution, du moins une partie de la solution, ne serait pas entre les mains de nos élus ?

C’est ce qu’on va demander à notre invité : David Ytier, vice-président de la Métropole en charge du Logement, de l’habitat et de la Lutte contre l’Habitat Indigne.

Offrir la culture à tous les publics, permettre à chacun de se sentir chez soi dans tout lieu « culturel » comme un musée, c’est le but de tous les acteurs de la culture. Mais comment attirer ces publics qui ne se sentent pas légitimes ? Certaines associations font le lien entre les quartiers et les lieux de culture, comme l’Association « Culture sans Frontières ».

On a voulu en savoir plus sur les actions menées par cette association, dont je reçois la présidente, Sofia TAÏBI et Hanane mère de famille.

Trouver de nouvelles ressources pour financer les actions prévues et indispensables au développement d’une ville : c’est le dilemme des collectivités locales. Le mécénat est l’un de ces moyens.

Et la ville d’Aix-en Provence, qui met cette année à l’honneur Cézanne et les lieux où le peintre a vécu et peint, a fait appel à des mécènes pour rénover les sites ; particulièrement la Bastide du Jas de Bouffan où le peintre a vécu, bastide qui avait besoin de plus qu’un coup de peinture, une véritable rénovation.

Comment faire venir ces mécènes, on en parle avec mes invitées : Karima Zerkani-Raynal , adjointe au maire et Cécile Pradier-Santi, directrice du Service Attractivité et Coopération internationale.

Invitées :

- Karima ZERKANI-RAYNAL , adjointe au Maire d’Aix – en charge de l'attractivité et du Marketing territorial/des Relations internationales et villes Jumelles, du Tourisme, Mécénat, également Présidente de lOffice de tourisme

- Cécile PRADIER-SANTI , Directrice Attractivité et coopération internationale

Depuis près de 4 ans, des élèves de seconde du lycée Thiers travaillent au sein d’une Chambre Régionale des Comptes des Jeunes, un partenariat instauré par la Chambre Régionale Paca et le Rectorat. Ils étudient des dossiers déjà traités et publiés par la CRC, et présentent en fin d’année une synthèse de leur travail.

Une expérience originale qui permet à ces futurs citoyens de mieux comprendre les mécanismes de nos institutions. Rappelons l’article 14 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : « Tous les citoyens ont le droit de constater par eux-mêmes ou par leurs représentants la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi ».

Alors qu’ont-ils pensé de cet exercice et de qu’en ont-ils retenu ? On va le demander à nos jeunes invités.

Depuis de nombreuses années, le département des Bouches-du-Rhône, s'engage en faveur de la culture, compétence qui permet à la société de « mieux vivre ensemble » et de développer la connaissance.

Malgré les difficultés financières que connaissent les collectivités, le département des Bouches-du-Rhône s’efforce de maintenir ses aides à la culture. Car la volonté de cette collectivité est bien de rendre la culture accessible à tous et partout sur son territoire, et aussi durant toute l’année, en partenariat avec les communes. Et il ne faut pas oublier sa participation aux grands festivals de l’été ni son patrimoine important qu’il s’agisse de musées, de monuments etc.

Alors comment faire aussi bien avec un peu moins ?

C’est la question que je vais poser à notre invitée : Nicole Joulia, Vice-Présidente en charge de la Culture.

Invitée : Nicole JOULIA , vice-présidente du Département en charge de la Culture

Ce soutien matériel est apporté par des entreprises, des Fondations, sans contrepartie et toujours pour des actions d’intérêt général

Qu’est-ce qui motive les entreprises, et les banques dans le cas de notre invité, à développer ces actions de mécénat ? Qu’est-ce que cela leur apporte ? Est-ce par pure philanthropie ou pour répondre aux besoins que l’action publique ne parvient pas à assumer ?

Pour répondre à ces questions, Je reçois aujourd’hui Laurent FROMAGEAU, Directeur Général du Crédit Agricole Alpes-Provence.

Invité : Antoine SEGURET Directeur Régional de Transdev Sud

A la fin du mois de juin, le 29 précisément, un nouvel opérateur assurera désormais la liaison ferroviaire, entre Marseille-Toulon et Nice, et ce à la place de la SNCF, l’opérateur historique : il s’agit de TRANSDEV. Notre région Sud est en effet la 1ère région à avoir ouvert ses trains à la concurrence (dès 2019).

Nouvel opérateur et nouvelles rames, dont la première créée par Alsthom a été présentée récemment. Transdev est un acteur important de la mobilité, présent dans près de 19 pays.

Pour en savoir plus sur les changements que ce nouvel opérateur proposera aux usagers, et pour en savoir plus sur Transdev, je reçois Antoine SEGURET, directeur régional de Transdev Sud.

Depuis 2022, la Région SUD a mis en place une structure de coordination, d’échanges qui permet d’observer le territoire, de mieux le connaître afin de mieux le valoriser ; il s’agit de la Plateforme « Connaissance du territoire ». Elle réunit différents partenaires, le SGAR, l’INSEE, la DREAL, l’IGN qui en regroupant leurs données, permettent une meilleure connaissance du territoire régional, pour mieux planifier l’avenir du territoire.

Une connaissance indispensable pour s’adapter aux nombreux défis comme le changement climatique, la ressource en eau qui se raréfie, les activités humaines, une consommation excessive des espaces naturels, agricoles.

Pour en savoir plus sur cette plateforme et ses objectifs, je reçois Anne CLAUDIUS-PETIT, Présidente de la Commission Transition énergétique, stratégie des déchets, Qualité de l’air à la Région.

Invitée : Anne CLAUDIUS-PETIT, Présidente Commission Transition énergétique, stratégie des déchets, Qualité de l’air, et Présidente de l’Agence Régionale Pour la Biodiversité et l’Environnement de Provence-Alpes-Côte d’Azur

« Le tremblement de terre de Lambesc » : une bande dessinée pour
sensibiliser aux risques naturels

En juin 1909, un tremblement de terre a touché la Provence. Ce séisme sera le plus dévastateur que la France métropolitaine ait connu, et Lambesc fut la commune la plus touchée : 46 morts et plus de 250 blessés.

Cette BD est premier tome d’une série sur les risques naturels, et elle offre aux lecteurs un livret pédagogique sur le risque sismique et sa prévention en France.

Lors de la crise sanitaire du la COVID-19, en 2020, nous nous sommes interrogés sur notre rapport au vivant et sur les liens étroits entre la santé humaine, la santé animale et celle de l’environnement. Les attentes citoyennes sur les questions de santé environnement sont de plus en plus fortes : quel sera l’impact du progrès scientifique sur notre environnement, sur notre santé, et comment l’évaluer, l’anticiper.

La France, comme d’autres pays européens, s’est engagée dans cette démarche, et tous les 5 ans élabore un plan National Santé Environnement / PNSE.

En quoi consiste ce PNSE, quel impact sur notre santé et notre environnement ?

On va poser la question à notre invité.

Invité : Gilles PIPIEN, inspecteur général et administratuer de l’association « Humanisme et Biodiversité »

Sécheresses, inondations sont des risques qui vont advenir de plus en plus souvent, et toutes les études sont unanimes : le déficit de la ressource en eau va s’aggraver d’ici 2050. Déficit qui aura des conséquences importantes pour la consommation humaine, la préservation des écosystèmes mais aussi pour l’industrie, l’agriculture. La demande, elle, va augmenter.

Baisse de la quantité, et donc baisse probable de la qualité de l’eau, (actuellement 45 % des eaux superficielles sont en bon état chimique). On doit réfléchir dès maintenant à une gestion durable et partagée de l’eau, afin d’éviter des conflits d’usage.

On en parle avec mes invités : Franck SANFILIPPO, Directeur du Service Eau à la Société du Canal de Provence et Nicolas ROCHE.