
À quoi tu penses ?
Une émission proposée par Marion Richez, agrégée et
docteur en philosophie, auteur aux éditions Sabine Wespieser, et Antoine Hamerel, responsable de la bibliothèque diocésaine du Mans.
Nouvelle dans la grille de RCF Sarthe cette année, notre
émission se veut un voyage à travers les grandes questions que nous pose le monde actuel. Elle souhaite se donner le temps d’entrer dans la complexité des choses, loin des réponses hâtives ou toutes faites. Elle se déploiera en deux parties à une semaine d’intervalle. L’émission fera la part belle aux œuvres,
qu’elles soient philosophiques, littéraires, musicales, ou cinématographiques, et de larges extraits viendront en contrepoint de la réflexion et de nos échanges.
Episodes
Le Mal en littérature : Flannery O’Connor - Mal cosmique, mal humain
26 juin 2023Flannery O’Connor n’a de cesse dans son œuvre littéraire de questionner la corruption du monde et la violence qui l’habite. Si la violence qu’elle met en scène est un des visages effrayants du Mal, elle ne se résigne pourtant jamais à donner le dernier mot à ce dernier. Dans ses nouvelles, au cœur du Mal, surviennent des épiphanies qui transfigurent le réel que nous contemplons, et laissent affleurer des fragments de l’expression de la Grâce. C’est à la découverte de cette voix singulière, profonde, drôle et curieuse d’explorer le mystère du Mal que nous vous convions dans cette seconde émission.
Références :
O’CONNOR Flannery, Oeuvres complètes - Romans, nouvelles, essais, correspondance, Gallimard (Quarto), 2009
Lecture de texte par Camille BurelLe mal en littérature : Innocence et perversion
19 juin 2023Face à la question fondamentale du Mal qui interroge notre humanité, la littérature apporte un éclairage qui lui est propre. Embrassant les diverses manifestations du Mal, approfondissant les mécanismes et les expressions protéiformes de celui-ci, la littérature donne à entrer dans le mystère. Par des œuvres originales les écrivains mettent parfois ainsi en lumière les catégories des philosophes, sans souci de didactisme mais avec une acuité saisissante. C’est ce que nous invitons nos auditeurs à découvrir aujourd’hui.
Références :
KANT, Sur le mal radical dans la nature humaine, 1792
MORANTE Elsa, La Storia, Gallimard (Folio), 2004
OGAWA Yôko, La Grossesse, Actes sud (Babel), 1998
Lecture de texte par Camille BurelLes promesses du progrès 2/2
30 mai 2023Malgré sa force de séduction et l’attrait qu’il sait provoquer, le progrès n’en comporte pas moins de nombreuses zones d’ombres que l’histoire et les sciences ne manquent pas de nous rappeler. Dans son rapport ambigu au temps et à la matérialité, c'est à une pensée critique de cette notion que nous en venons ici. Une fois débarrassé de ses oripeaux fallacieux, ne reste-t-il pas des perspectives pour un autre progrès, qui plutôt qu’extérieur, nous inviterait à croître intérieurement et spirituellement ?
Références :
Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, Garnier-Flammarion
Titus Milech, le lieu du crime, L’Allemagne, l’inquiétante étrange patrie, L’Harmattan
Kandinsky, Du spirituel dans l’art, et dans la peinture en particulier, Folio
Lectures de textes par Camille BurelLes promesses du progrès 1/2
22 mai 2023Du mythe de Prométhée aux avancées les plus récentes de l’intelligence artificielle, le progrès est à la fois source de fascination et de questionnements. Comment ce mot tout d’abord neutre en est-il devenu à incarner un futur désirable et irrépressible ? Découvrons les grands moments de l’évolution de la notion de progrès à travers l’utilisation qu’en font les philosophes, qui jusqu’au XIXe siècle n’auront de cesse de s’en faire les thuriféraires.
Références :
Eschyle, Prométhée enchaîné, Solitaires Intempestifs
Francis Bacon, Novum Organum, PUF
Condorcet, Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain, Garnier-Flammarion
Lecture de texte par Camille BurelInsensibles au vivant ? 2/2
2 mai 2023« S’il s’agissait vraiment d’une crise radicale, nous aurions tous été déjà en train de modifier de fond en comble les bases de notre existence. Nous aurions commencé à changer notre nourriture, notre habitat, nos moyens de transport, nos techniques de culture, bref, notre mode de production. À chaque fois que les sirènes d’alarme auraient cessé de retentir, nous nous serions précipités hors de nos abris pour inventer de nouvelles techniques à la hauteur de la menace. Les habitants des pays riches auraient été aussi inventifs qu’au temps des guerres précédentes et, comme au XXe siècle, ils auraient résolu la question, en quatre ou cinq ans, par une transformation massive de leurs modes de vie. Grâce à leurs actions vigoureuses, la quantité de CO2 capté à l’observatoire de Mauna Loa à Hawaï commencerait déjà à se stabiliser ; les sols bien humidifiés grouilleraient de vers de terre et la mer riche en plancton serait à nouveau poissonneuse ; même les glaces de l’Arctique auraient peut-être ralenti leur déclin (…). ». Ainsi s’exprime Bruno Latour dans Face à Gaïa, montrant bien que le problème fondamental de la crise écologique actuelle est une relation abîmée, lointaine avec le vivant, qui ne permet pas de se sentir pleinement concerné par la destruction de la nature. Car oui, les solutions existent, comme en témoigne le documentaire Mission Régénération qui montre que trente années de politique de régénération du sol permettrait d’inverser la courbe du dérèglement climatique. Le problème est que nous avons à guérir de notre insensibilité au vivant.
Cette insensibilité trouve des racines très profondes dans l’histoire des idées, et ce sont ces racines que nous allons explorer, en montrant aussi, dans le seconde volet de l’émission, que les remèdes existent, et ils sont à portée de main.
Bibliographie :
Susan Griffin, La Femme et la Nature. Le rugissement en son sein, trad. Margot Lauwers, Paris, Le Pommier, 2021.
Bruno Latour, Face à Gaïa. Huit conférences sur le nouveau régime climatique, Paris, La découverte, coll. « Les empêcheurs de penser en rond », 2015.
Baptiste Morizot, Manières d'être vivant : enquêtes sur la vie à travers nous, Arles, Actes Sud, 2020.
Estelle Zhong, Apprendre à voir. Le point de vue du vivant, Actes Sud, 2021.
Site Fresque du Climat :
https://fresqueduclimat.org/
Teaser documentaire Mission Régénération :
https://www.youtube.com/watch?v=PLT_ScMJA2QInsensibles au vivant ? 1/2
24 avril 2023« S’il s’agissait vraiment d’une crise radicale, nous aurions tous été déjà en train de modifier de fond en comble les bases de notre existence. Nous aurions commencé à changer notre nourriture, notre habitat, nos moyens de transport, nos techniques de culture, bref, notre mode de production. À chaque fois que les sirènes d’alarme auraient cessé de retentir, nous nous serions précipités hors de nos abris pour inventer de nouvelles techniques à la hauteur de la menace. Les habitants des pays riches auraient été aussi inventifs qu’au temps des guerres précédentes et, comme au XXe siècle, ils auraient résolu la question, en quatre ou cinq ans, par une transformation massive de leurs modes de vie. Grâce à leurs actions vigoureuses, la quantité de CO2 capté à l’observatoire de Mauna Loa à Hawaï commencerait déjà à se stabiliser ; les sols bien humidifiés grouilleraient de vers de terre et la mer riche en plancton serait à nouveau poissonneuse ; même les glaces de l’Arctique auraient peut-être ralenti leur déclin (…). ». Ainsi s’exprime Bruno Latour dans Face à Gaïa, montrant bien que le problème fondamental de la crise écologique actuelle est une relation abîmée, lointaine avec le vivant, qui ne permet pas de se sentir pleinement concerné par la destruction de la nature. Car oui, les solutions existent, comme en témoigne le documentaire Mission Régénération qui montre que trente années de politique de régénération du sol permettrait d’inverser la courbe du dérèglement climatique. Le problème est que nous avons à guérir de notre insensibilité au vivant.
Cette insensibilité trouve des racines très profondes dans l’histoire des idées, et ce sont ces racines que nous allons explorer, en montrant aussi, dans le seconde volet de l’émission, que les remèdes existent, et ils sont à portée de main.
Bibliographie :
Susan Griffin, La Femme et la Nature. Le rugissement en son sein, trad. Margot Lauwers, Paris, Le Pommier, 2021.
Bruno Latour, Face à Gaïa. Huit conférences sur le nouveau régime climatique, Paris, La découverte, coll. « Les empêcheurs de penser en rond », 2015.
Baptiste Morizot, Manières d'être vivant : enquêtes sur la vie à travers nous, Arles, Actes Sud, 2020.
Estelle Zhong, Apprendre à voir. Le point de vue du vivant, Actes Sud, 2021.
Site Fresque du Climat :
https://fresqueduclimat.org/
Teaser documentaire Mission Régénération :
https://www.youtube.com/watch?v=PLT_ScMJA2QLe sens de la marche 2/2
4 avril 2023En fonction des continents et des époques, la pratique et les usages de la marche ont pu prendre des significations nouvelles et inattendues. Des marches dans l’Ouest américain ouvrant à la conquête d’un mode de pensée plus ouvert aux considérations écologiques, aux expérimentations de Gandhi pour faire de la marche le symbole d’une protestation radicale mais non-violente, jusqu’aux marches pèlerines vers les grands sanctuaires européens, nombreux sont ceux qui ont pris la route, et expérimenté le fait de " penser avec leurs pieds ".
Références :
De la marche, H.-D. Thoreau, Mille et une nuits
Les Clochards célestes, Jack Kerouac, Gallimard
Lectures de textes par Camille BurelLe sens de la marche 1/2
27 mars 2023Activité humaine des plus banale la marche n’en demeure pas moins un sujet d’étude passionnant pour les philosophes. Loin d’être tous des penseurs assis, nombre d’entre eux ont entretenu une relation particulière et signifiante à la déambulation pédestre. Quelle signification prend la marche dans leur dé-marche philosophique ? N’existe-il pas d’ailleurs plusieurs types de marches ? De l’Antiquité à l’époque moderne, cheminons sur les sentiers de la Sagesse.
Références :
Platon, Protagoras, GF, 2016
Rousseau Émile ou De l'Éducation, GF, 2009
Nietzsche, Le gai savoir, GF, 2020
Lectures de textes par Camille BurelMythes et contes de fées : des histoires à dormir debout ? 2/2
6 mars 2023Si les mythes et les contes de fée procèdent d’un langage symbolique, de quel message sont-ils porteurs ? En quoi le conte du petit chaperon rouge peut-il véhiculer des interprétations aussi diverses que la découverte de la prédation masculine pour la jeune fille, à la protection jalouse de la connaissance dans une quête initiatique ? Devons-nous pleurer devant le sort de la petite marchande d’allumettes ? Qui est vraiment Œdipe ? Nous nous proposons, dans cette nouvelle émission, d’explorer l’étendue des interprétations possibles des contes et mythes, en nous attardant plus particulièrement sur une lecture décelant en ces récits de véritables viatiques pour l’intériorité.
Pour aller plus loin:
Jacqueline Kelen, Une robe de la couleur du temps : le sens spirituel des contes de fées
Bruno Bettelheim, Psychologie des contes de fée
Annick de Souzenelle, Le symbolisme du corps humain
Henry Bauchau, L’enfant bleu (roman)
Lecture de texte par Camille BurelMythes et contes de fées : des histoires à dormir debout ? 1/2
27 février 2023Si les mythes et les contes de fée procèdent d’un langage symbolique, de quel message sont-ils porteurs ? En quoi le conte du petit chaperon rouge peut-il véhiculer des interprétations aussi diverses que la découverte de la prédation masculine pour la jeune fille, à la protection jalouse de la connaissance dans une quête initiatique ? Devons-nous pleurer devant le sort de la petite marchande d’allumettes ? Qui est vraiment Œdipe ? Nous nous proposons, dans cette nouvelle émission, d’explorer l’étendue des interprétations possibles des contes et mythes, en nous attardant plus particulièrement sur une lecture décelant en ces récits de véritables viatiques pour l’intériorité.
Pour aller plus loin:
Jacqueline Kelen, Une robe de la couleur du temps : le sens spirituel des contes de fées
Bruno Bettelheim, Psychologie des contes de fée
Annick de Souzenelle, Le symbolisme du corps humain
Henry Bauchau, L’enfant bleu (roman)
Lecture de texte par Camille BurelLe langage oublié 2/2
6 février 2023Poursuivant notre réflexion autour du langage symbolique des mythes et des rêves, nous questionnerons la fonction de ces derniers, notamment à travers quelques exemples parlants. Après, Erich Fromm, c’est aussi avec Freud (difficilement contournable en la matière) que nous " soulèverons le capot " de notre inconscient, pour entrer dans la mécanique inhérente aux rêves.
Le langage oublié 1/2
30 janvier 2023Entrer dans les mythes c’est avant tout plonger au cœur d’un langage riche en symboles et en interprétations. En se basant sur les travaux d’Erich Fromm, nous proposons de partir à la découverte de ce langage symbolique (matériau commun aux mythes, contes fables et rêves), qui semble nous égarer, mais peut-être pour mieux nous révéler et nous retrouver finalement.
Références bibliographiques :
Erich Fromm, " Le langage oublié : Introduction à la compréhension des rêves, des contes et des mythes ".La langue est politique 2/2
9 janvier 2023La langue est notre milieu, nous l’oublions pour aller directement au contenu, à ce que nous voulons dire. Parfois aussi nous parlons pour ne rien dire, et alors dans ces propos on peut sentir plus précisément comment " ça " parle en nous : la langue, si on la laisse faire, parle, pense à notre place. C’est pratique lorsque la langue est maîtrisée et riche. C’est terrible lorsque la langue est infectée par des idéologies que nous avalons tous sans nous en rendre compte, comme de minuscules doses d’arsenic, jusqu’à abîmer notre pensée, notre conscience, et le monde autour de nous.
Ouvrages de référence :
- Viktor Klemperer, LTI, La langue du Troisième Reich
- Béatrice Turpin, Gabriela Patino-Lakatos, Laurence Aubry (dir.), Les discours meurtriers aujourd’hui, Colloque de Cerisy, Bruxelles, Peter Lang, 2022La langue est politique 1/2
2 janvier 2023La langue est notre milieu, nous l’oublions pour aller directement au contenu, à ce que nous voulons dire. Parfois aussi nous parlons pour ne rien dire, et alors dans ces propos on peut sentir plus précisément comment " ça " parle en nous : la langue, si on la laisse faire, parle, pense à notre place. C’est pratique lorsque la langue est maîtrisée et riche. C’est terrible lorsque la langue est infectée par des idéologies que nous avalons tous sans nous en rendre compte, comme de minuscules doses d’arsenic, jusqu’à abîmer notre pensée, notre conscience, et le monde autour de nous.
Ouvrages de référence :
- Jean Jaurès, " De l’éducation (anthologie) "
- Georges Orwell, " 1984 "Le mensonge : Une arme de destruction massive 2/2
5 décembre 2022Si le mensonge est intrinsèquement un fait moral, il a naturellement à voir avec le Mal. Pourtant, nous le constatons, il s’avère parfois une nécessité dans nos vies. La vérité ne pourrait-elle pas se révéler plus insupportable que le mensonge en certaines circonstances ? Une vision cynique de la politique doit-elle nous condamner à y voir le mensonge prospérer ? Voici quelques-unes des interrogations qui traversent cette émission.
Références bibliographiques :
- Traité des vertus, Vladimir Jankélévitch, Flammarion, Champs Essais, 2011
- Le Prince, Nicolas Machiavel, Folio classique, 1980
- Note sur la suppression générale des partis politiques, Simone Weil, Climats, 2017Le mensonge : Une arme de destruction massive 1/2
28 novembre 2022Brisant la corrélation entre la parole et la pensée, le mensonge menace aussi de briser la confiance, et avec elle tout l’édifice sur lequel nos relations interpersonnelles et sociales reposent. Du simple déguisement à la volonté de nuire la palette est large. Plongeons ici aux racine du mensonge, ce mystère qui à l’heure de la post-vérité semble avoir encore de beaux jours devant lui.
Références bibliographiques :
- Réflexions sur le mensonge (1943), Alexandre Koyré, Édtion Allia, 1996
- Sur le mal radical dans la nature humaine, Emmanuel Kant, Ed. Rue d’Ulm, 2011Fécondité de l’inaction 2/2
7 novembre 2022Silence face à l’oppresseur, refus d’obtempérer, suspension du dire et du faire… De quelle manière le silence est-il lui aussi une forme d’action ? Et peut-être, à en croire Simone Weil, l’action la plus haute ?
Sources :
Un homme pour l’éternité, de Fred Zinnemann, 1966 (film)
Simone Weil, " Le conte des six cygnes dans Grimm ", in Œuvres, coll. Quarto, pp. 803-804.Fécondité de l’inaction 1/2
31 octobre 2022Pourquoi n’agissons-nous pas ? Par ennui, ou au contraire par vertige devant tant de possibles ? Et au fond, pourquoi agir ?
Une première réflexion sur la fécondité de l’inaction, dans à quoi tu penses, une émission proposée par Marion Richez et Antoine Hamerel.La pensée en action (2/2)
3 octobre 2022Notre agir, mis en conformité avec notre pensée n’aurait-il pas, par nature, valeur d’exemple. Cette exigence à laquelle se réfère notamment Kant sera reprise par certains de ses successeurs. Un idéal que l’on retrouve au cœur des membres du mouvement allemand de résistance au nazisme : La Rose blanche. Pétris par cette pensée et animés par leur foi, ils sont un signe de contradiction au milieu de leurs contemporains. À la même époque, prise au cœur de l’enfer concentrationnaire, Etty Hillesum, puisant à la source d’une vie intérieure riche et originale saura échapper à la résignation devant l’horreur des camps pour proposer une forme d’agir aussi puissante qu’inédite.
Références bibliographiques :
Sources : Inge Scholl, La rose blanche. Six allemands contre le nazisme, Minuit, 1962.
Écrits d’Etty Hillesum, journaux et lettres, 1941-1943, Éd. du Seuil, 2008.La pensée en action (1/2)
26 septembre 2022Pétris de bonnes idées, de bonnes pensées, de bonnes intentions, nous nous retrouvons pourtant bien souvent pris en défaut dans notre agir. Comment nos idées pourraient-elles être mises en œuvre plus fidèlement dans le concret de nos vies. L’exigence à laquelle j’appelle les autres, est-elle toujours celle que je m’applique à moi-même ? À travers la personnalité de la philosophe Simone Weil, du résistant Daniel Cordier et de l’intellectuelle Milena Jesenka, tentons de découvrir la cohérence d’existences enracinées, où pensée et action tendent à se marier de façon indissoluble, et ou le " je " n’oublie jamais de s’articuler avec le collectif.
Références bibliographiques :
Daniel Cordier, Alias Caracalla, Paris, Gallimard,2009.
Margarete Buber-Neumann , Milena, Paris, Le Seuil, 1986.
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