Parole de parent

Entre amour et haine, les rivalités, les jalousies, sont inévitables au sein d’une fratrie. Cette rivalité est l’enjeu essentiel, entre l’aîné qui doit apprendre à partager l’amour de ses parents avec son puiné, et le cadet qui doit parvenir à imposer sa présence.

L’empathie est la capacité de reconnaître les sentiments d’une autre personne, d’y être sensible, et de pouvoir se mettre à sa place pour comprendre ce qu’elle ressent.
L’empathie, ce n’est pas la sympathie. La sympathie c’est partager la peine des autres lors d’un évènement, d’une situation difficile. Par exemple lors d’un décès.

Avoir de la répartie nécessite que l’on développe certaines qualités, par exemple : - ne pas foncer la tête la première lorsqu’on nous dit quelque chose qui nous blesse, - pouvoir se distancier par rapport à la parole de l’autre.

Avoir le même type de vêtements, les mêmes marques que ses copains, joue un rôle capital dans l’élaboration de sa personnalité et dans le processus de socialisation. L’élaboration de la construction narcissique de l’adolescent est liée au désir de se connaître soi-même. Et l’autre y est souvent vu comme un alter-ego (un autre soi-même). Se comparer à l’autre permet, par une sorte de jeu de miroir, la reconnaissance et la construction de soi-même.

Quand on parle de la lecture, on est souvent dans l’injonction,surtout au moment de l’apprentissage de la lecture. Combien de fois les adultes disent à leur enfant : « il faut que tu lises ! ».
Cette injonction à la lecture est d’autant plus étonnante aujourd’hui, car autrefois les parents interdisaient plutôt de lire. La lecture était vue comme un plaisir, aujourd’hui la lecture est imposée comme un devoir.
Et pourtant quand notre enfant est petit, on comprend bien que la lecture est un plaisir. Quand nous lui racontons une histoire le soir, nous sommes son conteur, nous créons une intimité complice autour du livre, c’est un moment de communion entre l’enfant et nous.
C’est un moment de bonheur gratuit.

Si lire s’apprend à l’école, aimer lire s’apprend dans l’environnement familial. Par exemple, au moment de l’apprentissage, au début, souvent l’enfant émet de l’enthousiasme. Il annone les deux syllabes séparément pour former le mot « maman ». Ce n’est pas une combinaison de syllabes, ce n’est pas un mot, ce n’est pas un concept, c’est sa maman.

On parle d’hypersensibilité chez un enfant, quand il a une trop grande émotivité. C’est-à-dire qu’il exprime plus fortement que les autres enfants ses émotions, que celles-ci soient positives ou négatives.

Apprendre la notion de consentement à son enfant est primordiale au développement de son intégrité physique et sexuelle.
Bien souvent les parents ne savent pas quels mots utiliser, comment aborder les choses sans faire trauma chez l’enfant.

Cette maman s’interroge sur son amour maternel. Autrefois, on parlait de « l’instinct maternel »,
c’est-à-dire que l’amour maternel devait être naturel, spontané, inné...
Cette parole de maman cache, en arrière-plan, un sentiment de culpabilité, de ne pas avoir ressenti,
de façon spontanée, cet amour incommensurable pour son enfant décrit dans la littérature.

Ce parent s’inquiète énormément pour son fils qui entre en 6ème car on sait que même si le harcèlement apparaît dès la maternelle, il devient récurrent au collège.
Bien souvent les enfants harcelés, ne demandent pas d’aide, et surtout n’en parlent pas à leur famille et dans leur entourage.

Il est difficile de donner une définition claire parce que c’est propre à chacun.
Mais on peut dire que c’est la capacité à faire la part des choses entre sa vie professionnelle et sa vie privée.
Ce n’est pas séparer les deux de façon franche, mais il s’agit plutôt de concilier les deux afin que l’on ne soit pas débordés.

Plusieurs raisons peuvent expliquer ce refus de retourner en classe.
Parfois il s’agit d’un malentendu, surtout pour un tout-petit qui fait sa première rentrée. Il avait compris qu’il devait aller à l’école le jour de la rentrée et les jours suivants, et pour lui c’était quelque chose de réglé.
Il est important d’aborder avec l’enfant, le pourquoi de ce refus.

Le travail des parents ne se limite pas à expliquer la séparation à l’enfant. Celui-ci a plus que jamais besoin, dans le tumulte du divorce, de leur présence et de leur attention.

Le travail des parents ne se limite pas à expliquer la séparation à l’enfant. Celui-ci a plus que jamais besoin, dans le tumulte du divorce, de leur présence et de leur attention.
C’est une chose qu’il ait compris la situation. C’est une autre est de calmer ses angoisses chaque fois qu’un évènement de la vie va venir réveiller un questionnement latent qui l’habite. Par exemple : « Est-ce que je vais pouvoir garder mon chien ? Je verrai quand papa ? Est-ce que je vais changer de nom ? Si toi tu as une nouvelle amoureuse, est-ce que je verrai encore maman ? ... » Autant de questions douloureuses, qu’il faudra pouvoir écouter et parfois même anticiper et deviner. Car l’enfant, parfois, ne les posera pas de façon franche, car il aura peur d’augmenter par ses questions la souffrance de ses parents.

Il arrive souvent dans les familles que le moment des devoirs soit un moment compliqué. La question qu’on peut se poser c’est : pourquoi mon enfant rechigne à faire ses devoirs ? Est-ce un appel pour qu’on s’occupe de lui ?

Cette maman se sent peut-être coupable de ne pas être toujours disponible pour son enfant et pense qu’il se sent délaissé car elle ne répond pas toujours à sa demande. On peut dire que cet enfant a déjà de la chance d’avoir un parent qui s’intéresse à lui.
Cette question de maman interroge la place de l’enfant dans la famille.

Cette question d’une maman montre bien que l’enfant qui rentre à l’école maternelle vit une double épreuve. C’est-à-dire, la séparation et l’entrée dans un système de normes collectives qui va occasionner une nouvelle de structuration de lui-même. C’est-à-dire qu’il sera obligé de grandir, de changer.