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"Quiconque s’élève sera abaissé, qui s’abaisse sera élevé" (Lc 14, 1.7-14)
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"Quiconque s’élève sera abaissé, qui s’abaisse sera élevé" (Lc 14, 1.7-14)

Un article rédigé par Jean-Marie Petitclerc (50913) - RCF, le 28 août 2022  -  Modifié le 28 août 2022
Prière du matin "Quiconque s’élève sera abaissé, qui s’abaisse sera élevé" (Lc 14, 1.7-14)

"Quiconque s’élève sera abaissé, qui s’abaisse sera élevé"

Méditation de l'évangile (Lc 14, 1.7-14) par le père Jean Marie Petitclerc

Chant final: "Coeur de Jésus, coeur doux et humble" par la communauté de l'Emmanuel

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Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Un jour de sabbat,
Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens
pour y prendre son repas,
et ces derniers l’observaient.
    Jésus dit une parabole aux invités
lorsqu’il remarqua comment ils choisissaient les premières places,
et il leur dit :
    « Quand quelqu’un t’invite à des noces,
ne va pas t’installer à la première place,
de peur qu’il ait invité un autre plus considéré que toi.
    Alors, celui qui vous a invités, toi et lui,
viendra te dire : ‘Cède-lui ta place’ ;
et, à ce moment, tu iras, plein de honte, prendre la dernière place.
    Au contraire, quand tu es invité,
va te mettre à la dernière place.
Alors, quand viendra celui qui t’a invité, il te dira :
‘Mon ami, avance plus haut’,
et ce sera pour toi un honneur
aux yeux de tous ceux qui seront à la table avec toi.
    En effet, quiconque s’élève sera abaissé ;
qui s’abaisse sera élevé. »

    Jésus disait aussi à celui qui l’avait invité :
« Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner,
n’invite pas tes amis, ni tes frères,
ni tes parents, ni de riches voisins ;
sinon, eux aussi te rendraient l’invitation
et ce serait pour toi un don en retour.
    Au contraire, quand tu donnes une réception,
invite des pauvres, des estropiés,
des boiteux, des aveugles ;
    heureux seras-tu,
parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour :
cela te sera rendu à la résurrection des justes. »

Source : AELF

Méditation Père Jean-Marie Petitclerc

Voici qu’il est encore question d’un repas de noces. Décidément, c’est un thème récurrent dans les histoires racontées par Jésus. Il est vrai que ce qui est merveilleux dans un repas de noces, au-delà de la célébration de l’union des nouveaux époux, c’est la rencontre de deux réseaux que permet cet amour, deux familles appelées à se rencontrer, deux groupes d’amis appelés à partager le même repas.

              Alors la question du placement se pose, et j’ai pu être témoin, à de multiples reprises, de la difficulté de réaliser un plan de table qui puisse convenir à tous. Mais dans l’histoire racontée par Jésus, les invités ne sont pas enfermés dans un statut, figés à une place attribuée… Au contraire, ils doivent chercher leur place. Inviter quelqu’un, ce n’est pas remplir une case, lui fixer un rôle en lui imposant une place, mais c’est l’appeler à la liberté. Et c’est alors sur ce choix de la place que Jésus attire notre attention. Car il y a ceux qui jouent des coudes pour se mettre en avant, et il y a ceux qui se font discrets. N’observe-t-on pas cette dualité dans tous les rassemblements, qu’ils soient politiques mais malheureusement aussi ecclésiaux. Et le phénomène est encore plus flagrant quand les médias sont présents.

              Voici que Jésus invite à l’humilité, cette qualité essentielle du disciple selon François de Sales. L’humilité, la plus humble des vertus, car celui qui dit « je suis humble » ne l’est déjà plus. « Quiconque s’élève sera abaissé, et qui s’abaisse sera élevé. » Combien il importe de se rappeler cette parole du Christ, dans cet univers des réseaux sociaux où chacun est invité à se mettre en scène !

              Puissions-nous aujourd’hui méditer sur la figure de celui qui se présente dans l’évangile comme « doux et humble de cœur » !

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin

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