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Ouragan de gloire
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Ouragan de gloire

Un article rédigé par Jean-Luc Moens - 1RCF Belgique, le 23 février 2023  -  Modifié le 11 avril 2023
A l'école des Saints Ouragan de gloire - Thérèse de Lisieux

Thérèse avait dit : "Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre." Elle a tenu sa promesse !

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Cette année 2023 est une année thérésienne car c’est le 150ème anniversaire de la naissance de la sainte de Lisieux. C’est aussi le 100ème anniversaire d’un autre événement thérésien lié à la basilique de Koekelberg.
 

 

Qui est Thérèse de Lisieux ?

 


C’est une sainte absolument hors du commun. Le pape Pie X, un saint lui-même, a dit d’elle qu’elle était la « plus grande sainte des temps modernes ».


Thérèse est née à Alançon le 2 janvier 1873.
En 1877, Thérèse perd sa maman. Cela va être une grande blessure pour elle qui sera l’occasion de recevoir de très belles grâces comme nous le verrons pendant le parcours.
Thérèse rentre au Carmel de Lisieux à 15 ans.
Par obéissance, elle écrit ses mémoires, c’est-à-dire l’histoire des grâces qu’elle a reçues depuis son enfance et dans sa vie de carmélite.
Elle meurt à 24 ans des suites d’une tuberculose, le 30 septembre 1897.
Comment se fait-il que Thérèse soit devenue hyper populaire, connue dans le monde entier ?
C’est à cause de ce qu’on a fini par appeler un ouragan de gloire.
Je vais vous raconter comment cet ouragan de gloire s’est déclenché.

 

  • A la mort de Thérèse, personne ne s’attend à ce qu’elle soit canonisée. Elle est enterrée dans le cimetière municipal, car la loi française interdit désormais d’enterrer les religieuses dans leur couvent. Du coup, la tombe de Thérèse est accessible à tous. Elle va devenir bientôt un lieu de pèlerinage mondial. Mais en attendant
  • Une de ses consœurs carmélites se demande même ce qu’on pourrait dire dans sa notice nécrologique ! Sa sainteté est passée inaperçue dans son couvent !
  • Mais il y a ses mémoires écrits par obéissance. Sa sœur Pauline, mère Agnès, qui est carmélite dans le même couvent met de l’ordre dans ces manuscrits et en fait un ouvrage appelé L’histoire d’une âme.
  • En 1898, on publie L’histoire d’une âme à 2000 exemplaires un an jour pour jour après sa mort. Isidore Guérin, l’oncle de Thérèse qui a payé l’édition, n’est pas convaincu : il affirme qu’on va rester avec tous ces bouquins sur les bras.

Or c’est le contraire qui se passe : on se les arrache !
En fait, ce livre est une bombe atomique spirituelle. Il révolutionne par sa simplicité et sa transparence la vie de centaines de religieux, de religieuses, de missionnaires et de laïcs.
Il faut rééditer, faire des versions plus courtes, etc. Bref en moins de 27 ans (jusqu’à sa canonisation), 2 millions de livres sont édités avec de multiples traductions : soit une moyenne de 74 000 par an !

  • La tombe de Thérèse dans le cimetière municipal devient un lieu de pèlerinage. On y reçoit de nombreuses grâces. Très vite on commence à parler de miracles. Thérèse avait dit peu avant sa mort :

Je sens que ma mission va commencer, ma mission de faire aimer le bon Dieu comme je l’aime, de donner ma petite voie aux âmes. Si le bon Dieu exauce mes désirs, mon Ciel se passera sur la terre jusqu’à la fin du monde. Oui, je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre.

  • Les personnes qui ont bénéficié de grâces par Thérèse écrivent au Carmel. Un courrier énorme arrive au Carmel de Lisieux : une moyenne de 500 lettres par jour ! Thérèse avait annoncé : « Après ma mort, vous irez du côté de la boîte aux lettres, vous y trouverez des consolations. »

Le premier à parler de béatification pour Thérèse est un prêtre écossais, le père Thomas Taylor, qui a été touché par la lecture la traduction en anglais de l’histoire d’une âme – The Little flower of Jesus. Il en parle en mai 1903 (6 ans après la mort de Thérèse) à mère Marie de Gonzague qui lui répond : « Mais alors, mon Père, combien de carmélites faudrait-il canoniser ? »

  • La situation change quand, le 26 mai 1908, une petite fille de 4 ans, Reine Fauquet, aveugle de naissance, est guérie instantanément sur la tombe de Thérèse.

Ce miracle fait beaucoup de bruit et soutient ceux qui, de plus en plus nombreux, demandent que sa cause soit introduite. L’évêque accepte.

  • En 1910, un autre miracle a contribué spécialement à la béatification de Thérèse, c’est le miracle de Gallipoli. C’était un Carmel pauvre du sud de l’Italie qui avait de grandes dettes et ne pouvait les rembourser. La supérieure, Mère Maria Carmela, a recouru à l’intercession de Thérèse. Une nuit, elle a rêvé qu’une jeune religieuse l’emmenait vers le coffret contenant la note de la dette. C’est Thérèse ! Mère Maria Carmela veut la reconduire et Thérèse lui dit qu’elle n’en a pas besoin : « Non, non ma fille, ma voie est sûre, je ne me suis pas trompée. »

Le matin suivant, au réveil, Mère Maria Carmela trouve en effet un billet de 500 lires dans le coffret. Elle écrit immédiatement au Carmel de Lisieux pour raconter le miracle. Mère Agnès est bouleversée par cette histoire, pas tellement parce que Thérèse a remis 500 lires, mais par ce qu’elle a dit à la fin : « Non, non ma fille, ma voie est sûre, je ne me suis pas trompée. » Mère Agnès se rappelle que Thérèse lui avait promis de confirmer depuis le ciel si sa petite voie était sûre. Et elle l’a fait à Gallipoli !

  • Pendant la guerre 14-18, de très nombreux soldats des deux camps affirment avoir été sauvés par l’intervention de Thérèse. Sa renommée grandit.
  • En 1923, à la mi-mars, un autre événement important a lieu. Nous en fêtons le centenaire cette année aussi : le miracle qui va ouvrir la possibilité de canoniser Thérèse… et ce miracle est lié à la Belgique et à la basilique de Koekelberg. Maria Pellemans, une paroissienne de la basilique, a la tuberculose (la même maladie que Thérèse) : elle ne pèse plus que 27 kg pour 1,70 m. Sur l’insistance de mère Agnès, elle se rend sur la tombe de Thérèse et est guérie instantanément. Elle deviendra carmélite.
  • le 26 mars 1923 : translation du corps de Thérèse du cimetière municipal au Carmel de Lisieux. Trois miracles ont lieu dans la foule :
    • Un grand blessé de guerre retrouve l’usage de ses membres et se remet à marcher lorsque le cercueil passe devant lui ;
    • Une dame atteinte d’une maladie de l’estomac qui l’empêchait de s’alimenter est guérie ;
    • Une jeune fille aveugle retrouve la vue.

 

Finalement le 29 avril 1923, Thérèse est béatifiée et le 17 mai 1925, elle est canonisée. 
 

Mais ce n’est pas tout :
 

En 1917, Mgr Ovide Charlesbois, un oblat de Marie Immaculée, œuvrait depuis 5 années pour l’évangélisation des esquimaux inuits de la baie d’Hudson. Sans résultat. Il jette discrètement de la terre de la tombe de Thérèse. Tous les esquimaux réfractaires demandent le baptême !
Dès que Thérèse est canonisée, Mgr Charlesbois se met au travail. Il réalise une supplique avec la signature de 226 évêques et l’envoie à Rome pour demander que Thérèse soit proclamée patronne des missions. Mgr Charlesbois a été déclaré vénérable en 2019.
La supplique est présentée au pape le 14 octobre. Deux mois plus tard seulement, Thérèse est proclamée « patronne spéciale de tous les missionnaires, hommes et femmes, et des missions existant dans tout l’univers, au même titre principal que saint François-Xavier. »
 

L’ouragan de gloire ne s’est pas arrêté avec la canonisation de Thérèse ! au contraire !
Il y a une chose qui est très typique de Thérèse : quand on la prie, elle s’arrange toujours pour faire savoir que c’est elle qui a est à l’origine de la grâce qu’on reçoit.

 

Thérèse a révolutionné la vie spirituelle de millions de chrétiens. Elle a été proclamée docteur de l’Église par saint Jean-Paul II.

L’Église nous l’offre comme modèle à imiter et elle-même a voulu être imitable par toutes les petites âmes, c’est-à-dire par des gens normaux comme vous et moi.
 

Thérèse nous invite à CROIRE À L’AMOUR. Elle nous propose une petite voie bien droite, bien courte pour aller au ciel.
 

CHARIS, le nouveau service voulu par le pape François pour le Renouveau Charismatique Catholique, vous propose ce parcours CROIRE À L’AMOUR pour découvrir la vie et du message de Thérèse, pour vous aider à entrer dans cette voie d’amour et de confiance extraordinaire que Thérèse a ouverte pour nous.

Le parcours aura lieu entre Pâques et Pentecôte et se terminera à la Basilique de Koekelberg le lundi de Pentecôte, le 29 mai 2023.

Ce parcours comprend 7 soirées que vous pouvez vivre seul ou en groupe, par exemple 

  • avec votre paroisse 
  • avec votre groupe de prière
  • avec des amis chez vous
  • avec votre communauté
  • en famille. 
     

Au cours de chaque soirée, une vidéo vous présentera un aspect du message de Thérèse avec des intervenants qui la connaissent bien. Pour y participer, il faut s’inscrire sur le site www.charisbelgium.be
Sur ce site, vous pouvez voir une vidéo plus courte sur l’ouragan de gloire illustrée de nombreuses photos.

 

Venez découvrir avec nous

  • la plus grande sainte des temps modernes, 
  • celle qui a promis de passer son ciel à faire du bien sur la terre, 
  • celle qui a osé dire que tout le monde l’aimerait, 
  • celle qui a trouvé un raccourci pour aller au ciel. 

Vous ne le regretterez pas !
 

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
A l'école des Saints

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