La série Sanctuaire(s) en immersion dans les plus beaux sanctuaires de Terre sainte

"C’est une aventure formidable qu’on est en train de vivre !" s'enthousiasme le réalisateur Rodolphe Petit-Grimmer. Une aventure à laquelle nous entraîne Le Jour du Seigneur avec sa série Sanctuaire(s). Alors que RCF diffuse sa programmation spéciale Pâques à Jérusalem, elle ne peut qu'encourager ses auditeurs à découvrir dès le 9 avril, dimanche de Pâques, les trois nouveaux épisodes de la saison 4 tournés en Terre sainte.

 

La série Sanctuaire(s), des voyages immersifs

 

On le constate dès les premières secondes, il y a dans la série Sanctuaire(s) une différente manière de filmer. "On a choisi d’essayer d’amener le spectateur dans une sorte de voyage immersif, avec un plan séquence", décrit Rodolphe Petit-Grimmer. Selon une chorégraphie définie avec le cadreur, la caméra "se balade dans un lieu et on ne coupe jamais". "Le fait de lancer la caméra, ce plan-séquence, on commence, on ne sait pas quand ça va s’arrêter… On ne coupe pas, on avance et on ouvre des portes, on regarde un peu en bas, à droite, à gauche, on se balade vraiment comme pourrait le faire un pèlerin."

 

Bruits, odeurs, sensations, émotions... Au fil des épisodes, c'est la voix intérieure du pèlerin que l'on entend. Les textes du dominicain Yves Combeau, accompagnés de musiques écrites spécialement pour la série, décrivent tout ce que ressent le visiteur en découvrant le sanctuaire. "C’est ce qu’on voulait essayer, de rendre une expérience sensorielle", décrit Rodolphe Petit-Grimmer. Si ces descriptions donnent un caractère très intime au documentaire, elles le rendent d'autant plus accessible. La série, qui bénéficie du soutien financier de la Fondation H, ne s’adresse pas qu’aux croyants. L’idée était de proposer "un programme frais, quelque chose de nouveau qui pourrait attirer de nouveaux spectateurs", précise son réalisateur. "Il y a un véritable intérêt pour tous !"

 

 

Trois sanctuaires de Terre sainte à découvrir

 

Pour la quatrième saison, Jean-Rodolphe Petit-Grimmer et son équipe parcourent les rives de la Méditerranée, le fil rouge des dix nouveaux épisodes. Au programme, des sanctuaires chrétiens d’Italie, de Malte, d’Espagne, d’Algérie mais aussi d’Israël et de Palestine. Trois épisodes sont en effet consacrés à la Terre sainte : le spectateur pourra voyager en immersion à Capharnaüm, dans la basilique de la Transfiguration, à Bethléem, découvrir celle de la Nativité, ou encore sur le mont Thabor, où la basilique de la Transfiguration domine toute la Galilée. Des décors saisissants entourent ces lieux aux noms évocateurs, avec toujours cette approche intime qui place le spectateur dans la peau du pèlerin.

 

"Israël fait partie de ces lieux qui frappent l’imaginaire, quand on parle de Capharnaüm ça résonne, observe Rodolphe Petit-Grimmer. Ces lieux racontent vraiment une histoire du christianisme. Et au-delà d’un côté spirituel, il y a aussi quelque chose de très intéressant sur l’histoire, sur l’archéologie… On sent, lorsqu’on est au milieu de ces lieux-là, que quelque chose s’est passé." On ne manquera pas non plus les épisodes tournés en Algérie dans la basilique Notre-Dame d’Afrique à Alger et Notre-Dame de Santa-Cruz à Oran. Des "sanctuaires chrétiens dans des terres marquées par la religion musulmane" où "il y a quelque chose qui est vraiment du vivre ensemble aussi..."

 

 

 

Sanctuaire(s), déjà 30 épisodes à voir gratuitement

 

Lourdes, Montmartre, le mont Saint-Michel ou encore le mont Sainte-Odile : la saison 1 parcourt des lieux connus du monde entier. La saison 2 nous emmène vers des sites emblématiques comme Lisieux, Paray-le-Monial, Conques ou Saint-Guilhem-le-Désert. Avec la saison 3 le téléspectateur marche vers Compostelle… Un sanctuaire, comme le rappelle Rodolphe Petit-Grimmer, c’est "un lieu qui a été sanctuarisé" en raison de la présence de reliques, mais pas seulement. C’est justement ce que l’on découvre dans chaque épisode. D'ailleurs, si Sanctuaire(s) s’écrit au pluriel avec un "s" entre parenthèses, c'est pour "montrer la multiplicité de ces sanctuaires" dont "chacun est unique", décrit son réalisateur. Les 30 épisodes (de quatre à six minutes) des trois premières saisons sont accessibles gratuitement sur le site internet du Jour du Seigneur.