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« Ils virent Jésus qui marchait sur la mer » (Jn 6, 16-21)
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« Ils virent Jésus qui marchait sur la mer » (Jn 6, 16-21)

Un article rédigé par Pasteur Nicole Fabre (50629) - RCF, le 13 avril 2024  -  Modifié le 13 avril 2024
Prière du matin « Ils virent Jésus qui marchait sur la mer » (Jn 6, 16-21)

« Ils virent Jésus qui marchait sur la mer » (Jn 6, 16-21)

 

Méditation par le Pasteur Nicole Fabre

 

Chant Final : "Au grand large tu m'entraines" par La Communauté de l'Emmanuel

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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Le soir venu,
les disciples de Jésus descendirent jusqu’à la mer.
Ils s’embarquèrent pour gagner Capharnaüm,
sur l’autre rive.
C’était déjà les ténèbres,
et Jésus n’avait pas encore rejoint les disciples.
Un grand vent soufflait, et la mer était agitée.
Les disciples avaient ramé sur une distance de vingt-cinq ou trente stades
(c’est-à-dire environ cinq mille mètres),
lorsqu’ils virent Jésus
qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque.
Alors, ils furent saisis de peur.
Mais il leur dit :
« C’est moi. N’ayez plus peur. »
Les disciples voulaient le prendre dans la barque ;
aussitôt, la barque toucha terre
là où ils se rendaient.

Source : AELF

Méditation    Pasteur Nicole Fabre

Jésus peut-il nous faire peur ? Si l’on en croit ce qu’ont rapporté ses disciples, cela est arrivé plus d’une fois. En particulier aussi au moment de la résurrection. Une peur, car les disciples découvrent Celui qu’ils pensaient connaître comme un inconnu. Une peur, alors qu’ils se croyaient seuls, en plein effort pour survivre au milieu des vents contraires, Jésus se fait voir, tout à coup présent, sans qu’ils ne l’aient vu s’approcher. Une peur, car il marche, il tient debout, là où ils couleraient à pique. Mais, n’en est-il pas ainsi chaque fois que nous réalisons un peu que le Christ est réellement ressuscité des morts, qu’il est réellement Celui qui tient là où nous coulons ? Qu’il est vraiment Celui qui s’est approché, alors que nous nous sentions immensément seuls ? La lumière du Christ ressuscité ne nous éblouit jamais, ou alors très exceptionnellement. Mais elle éclaire notre vie, la vie de notre monde d’une lumière toute nouvelle. Elle nous remplit d’une peur salutaire : « je ne te connaissais que par ouï dire, dit Job. Mais maintenant, mon œil t’a vu ». Nous pouvons prendre le temps de faire mémoire des moments de notre vie, rares ou nombreux, où sa présence nous a surpris, nous a fait arriver là où nous désirions être. Tous ces moments nous témoignent discrètement qu’il est bien ressuscité, qu’il marche sur les eaux de la mort et du désespoir

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin

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