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"Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts" (Jn 20, 1-9)

Un article rédigé par Père Michel Quesnel (50936) - RCF, le 31 mars 2024 - Modifié le 31 mars 2024
Prière du matin"Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts" (Jn 20, 1-9)

"Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts"

 

Méditation de l'évangile (Jn 20, 1-9) par le Père Michel Quesnel

 

Chant final : "Alléluia, Jésus le Christ est ressuscité" par la Communauté du Chemin Neuf

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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Le premier jour de la semaine,
Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ;
c’était encore les ténèbres.
Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle court donc trouver Simon-Pierre
et l’autre disciple,
celui que Jésus aimait,
et elle leur dit :
« On a enlevé le Seigneur de son tombeau,
et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
Pierre partit donc avec l’autre disciple
pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble,
mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre
et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ;
cependant il n’entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour.
Il entre dans le tombeau ;
il aperçoit les linges, posés à plat,
ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus,
non pas posé avec les linges,
mais roulé à part à sa place.
C’est alors qu’entra l’autre disciple,
lui qui était arrivé le premier au tombeau.
Il vit, et il crut.
Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris
que, selon l’Écriture,
il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

Source : AELF

Méditation     Père Michel Quesnel

Dans les trois autres évangiles, lorsque des femmes se rendent au tombeau de Jésus le dimanche matin, elles le trouvent ouvert, le cadavre de Jésus n’est plus à l’intérieur, mais elles voient également un ou plusieurs personnages qui leur annoncent que Jésus s’est éveillé des morts. Comme souvent, l’évangéliste Jean rapporte les choses de façon différente des autres.

Marie Madeleine vient seule. Elle voit simplement la pierre enlevée, et elle court trouver deux disciples. Elle leur avoue son étonnement et son ignorance. Curieusement, elle emploie le pluriel : « Nous ne savons pas où on l’a déposé. »

Les deux disciples courent aussi, mais dans le sens inverse. Ils ont hâte de se rendre compte. Celui dont le nom n’est pas donné arrive le premier, regarde à l’intérieur mais attend que Pierre arrive et entre, pour entrer à son tour. Ce que tous deux voient, ce sont simplement les linges qui entouraient le cadavre, posés à plat et à leur place. Si le cadavre de Jésus avait été volé, les linges seraient en désordre. C’est suffisant pour que l’autre disciple croie : « Il vit, et il crut. » L’attitude de Marie Madeleine et la sienne évoquent ce par quoi passe tout croyant, face à la résurrection de Jésus.

Comme elle, « nous ne savons pas ». La foi n’est pas une certitude. Comme lui, nous n’avons pas vu Jésus ressuscité, mais nous en avons des indices. Le cadavre de Jésus n’a pas été volé. Bien avant nous, ses disciples ont cru en sa résurrection. Les évangélistes l’ont écrit. La plupart des premiers disciples sont morts martyrs en raison de leur foi. Depuis vingt siècles, l’Eglise proclame la résurrection à temps et à contre-temps. Ces indices peuvent vaincre nos doutes. Alleluia !

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