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RCF Frère Raphaël de Bouillé - Le choix du dialogue
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Frère Raphaël de Bouillé - Le choix du dialogue

Un article rédigé par Anne Kerléo - RCF,  -  Modifié le 15 avril 2020
Rencontre avec frère Raphaël de Bouillé, du couvent des dominicains de Nancy, en Lorraine. Ordonné prêtre en 2012, frère Raphaël pratique l'évangélisation de rue depuis de nombreuses années. Il partage avec nous les richesses de cette expérience.
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Les 34e Journées Mondiales de la Jeunesse auront lieu au Panama, en janvier 2019. Sur place, un comité d’organisation locale a été mis sur pied pour les préparer en lien avec le Vatican. Dans le monde entier, les conférences épiscopales sont déjà à pied d’œuvre elles aussi en donnant mission à des personnes  pour la préparation logistique, humaine et spirituelle de cet événement.
 

S'impliquer dans un projet qui a du sens pour les jeunes

En France, comme pour chaque édition des JMJ, un jeune a été appelé pour assurer la coordination de cette préparation. Un rôle attribué à Anne Thibout. Cette dernière a notamment pour mission de représenter la France lors des différentes rencontres internationales pour préparer ces JMJ. Elle accompagne tous les groupes de jeunes qui se mettent en marche pour participer à ces JMJ. Au total, entre 1 200 et 1500 jeunes Français devraient se rendre à Panama en janvier prochain.

La Conférence des Evêques de France n’était pas un lieu inconnu pour Anne Thibout. "J’étais déjà en stage ici il y a deux ans pour les Journées Mondiales de la Jeunesse de Cracovie. A l’époque, j’étais en école de commerce et c’était mon année de césure. Je cherchais un stage qui puisse avoir vraiment du sens. Pouvoir m’impliquer personnellement dans un projet qui a beaucoup de sens pour les jeunes était important" explique-t-elle.
 

"Cela relève un peu de l'appel"

Son engagement à Cracovie lors des précédentes JMJ a changé la vision de l’Eglise universelle d’Anne Thibout. "J’ai toujours été impliqué en Eglise, en pastorale, dans différentes organisations. J’ai réalisé à Cracovie qu’il y avait une dimension supplémentaire dans l’Eglise universelle. Alors oui, parfois on a l’impression que cela va moins vite, qu’il y a plus de mécontents, mais il y a vraiment une dimension supplémentaire d’aller tous dans la même direction plutôt que d’aller plus vite tout seul dans sa petite direction" ajoute Anne Thibout.

"Cela ne m’a jamais traversé l’esprit que je puisse me retrouver coordinatrice nationale pour Panama car je me trouvais trop jeune. Je n’avais pas fini l’école. Après je savais que je ne pouvais pas travailler dans quelque chose qui ne fait pas sens. J’ai besoin de m’investir dans quelque chose qui a un écho particulier. Cela relève un peu de l’appel" lance la coordinatrice nationale des JMJ.
 

"C'était le poste de mes rêves"

"Un jour je suis revenu déjeuner à la Conférence des Evêques de France, et l’on m’a dit que l’on ouvrait le poste. C’était le poste de mes rêves. On me demande de postuler. Je me trouvais trop jeune. Et un enchaînement de bonnes dispositions a fait que je me suis lancée. On est très bien entouré, heureusement" précise-t-elle, reconnaissant tout de même que la mission est un peu vertigineuse.

"Je vis cette mission comme une vocation. Et comme toute vocation, je n’imagine pas ce que le futur me réserve. Sur le thème des vocations, on se rend compte souvent que la perception des gens est souvent réduite à la vocation sacerdotale ou religieuse. Dans ce synode, il y a une vraie volonté d’élargir le thème des vocations, et cela peut concerner notamment les vocations professionnelles ou humanitaires, les vocations à la famille. Cela ouvre à plein de réflexions possibles" analyse encore Anne Thibout.

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