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"De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi.." (Mt 13, 36-43)

Un article rédigé par Père Michel Quesnel (50936) - RCF,  - Modifié le 30 juillet 2021
Prière du matin"De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi.." (Mt 13, 36-43)

"De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde"

Méditation de l'évangile (Mt 13, 36-43) par le père Michel Quesnel

Chant final: "En ta présence" par Soeur Ruth Rousseau

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Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
    laissant les foules, Jésus vint à la maison.
Ses disciples s’approchèrent et lui dirent :
« Explique-nous clairement
la parabole de l’ivraie dans le champ. »
    Il leur répondit :
« Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ;
    le champ, c’est le monde ;
le bon grain, ce sont les fils du Royaume ;
l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais.
    L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ;
la moisson, c’est la fin du monde ;
les moissonneurs, ce sont les anges.
    De même que l’on enlève l’ivraie
pour la jeter au feu,
ainsi en sera-t-il à la fin du monde.
    Le Fils de l’homme enverra ses anges,
et ils enlèveront de son Royaume
toutes les causes de chute
et ceux qui font le mal ;
    ils les jetteront dans la fournaise :
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.
    Alors les justes resplendiront comme le soleil
dans le royaume de leur Père.

Celui qui a des oreilles,
qu’il entende ! »

Source : AELF

Méditation Père Michel Quesnel

Dans la page d’évangile qui a été lue samedi dernier, Jésus avait raconté devant la foule et devant ses disciples la parabole de l’ivraie : une mauvaise herbe qui, en grec, se dit zizania : tout un programme, mais beaucoup d’obscurités. Maintenant que les disciples et Jésus sont seuls dans une maison, eux veulent en savoir davantage et demandent des explications. Jésus se plie à leur désir et donne un contenu à chacun des membres du discours imagé qu’il a tenu précédemment. Le temps de la moisson évoqué dans la parabole, c’est le temps du jugement. Les humains seront départagés en fonction de ce qu’ils auront fait au cours de leur vie terrestre : la fournaise de feu et les grincements de dents pour les uns, le soleil pour les autres.

Devons-nous croire que le jugement s’opérera de cette façon ? Les artistes qui ont sculpté les tympans des cathédrales l’ont pensé, en s’inspirant de ce passage et de la grande fresque du jugement dernier que l’on peut lire au chapitre 25 de Matthieu. Mais c’est peut-être un peu trop simple. Car il y a du feu des deux côtés : le soleil aussi est un feu, qui brûle si l’on s’en approche de trop près. Or, il y a, dans la vie de toute personne humaine, des réalisations positives qui méritent d’être éclairées à distance par la lumière du soleil ; et des réalisations mauvaises qui ne méritent que la fournaise. Le saint pèche sept fois par jour, dit-on. Pierre, l’un des plus grands d’entre eux, reniera son maître en faisant preuve d’une lâcheté coupable.

En ce monde, le bien et le mal coexistent dans chaque vie humaine. Dans l’autre vie, la valeur de chaque action sera évaluée à l’aune de l’amour. Faisons le pari de l’amour.

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