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RCF « Courage ! Moi, je suis vainqueur du monde » (Jn 16, 29-33)
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« Courage ! Moi, je suis vainqueur du monde » (Jn 16, 29-33)

Un article rédigé par Girard Magali (Pasteure) (61170) - RCF, le 13 mai 2024  -  Modifié le 13 mai 2024
Prière du matin « Courage ! Moi, je suis vainqueur du monde » (Jn 16, 29-33)

« Courage ! Moi, je suis vainqueur du monde » (Jn 16, 29-33)

Méditation par la Pasteure Magali Girard

Chant Final : "Christ est la Lumière" par Matt Marvane

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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
les disciples de Jésus lui dirent :
« Voici que tu parles ouvertement
et non plus en images.
Maintenant nous savons que tu sais toutes choses,
et tu n’as pas besoin qu’on t’interroge :
voilà pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. »
Jésus leur répondit :
« Maintenant vous croyez !
Voici que l’heure vient – déjà elle est venue –
où vous serez dispersés chacun de son côté,
et vous me laisserez seul ;
mais je ne suis pas seul,
puisque le Père est avec moi.
Je vous ai parlé ainsi,
afin qu’en moi vous ayez la paix.
Dans le monde, vous avez à souffrir,
mais courage !
Moi, je suis vainqueur du monde. »

Source : AELF

Méditation   Pasteur Magalie Girard

On entend parfois dans la réponse que Jésus fait à ses disciples qui lui déclarent leur foi en lui, on entend souvent de l’ironie, de l’agacement. Ils lui disent « nous croyons en toi maintenant ! » et lui de leur dire «  ah ! Maintenant, vous croyez en moi vraiment ? » C’est vrai que le ton et les mots choisis par l’évangéliste peuvent nous conduire à cette compréhension. Mais dans l’ironie de Jésus il y a aussi beaucoup d’amour puisqu’il termine cet échange avec les disciples en leur donnant du courage, en leur promettant la paix.

L’omniscience de Jésus, que les disciples soulignent et qui leur permet de croire, est aussi ce qui permet à Jésus de connaître ce qui l’attend : la Passion, l’abandon des disciples, la croix.

Dans l’évangile de Jean on trouve la parabole du bon berger qui fait en sorte que ses brebis ne se dispersent pas. Mais aujourd'hui Jésus sait que la dispersion de ses disciples est inévitable. Il sait qu’ils « le laisseront seul » et ne leur demande pas l’inverse.

Etonnant non ? On pourrait s’attendre à ce qu’il leur demande au contraire de « prouver » leur foi en restant à ses côtés dans l’épreuve. Mais non, il les prévient pour au contraire leur permettre de regarder plus loin, après la croix « moi, je suis vainqueur du monde » leur annonce-t-il . Jésus n’attend pas de ses disciples qu’ils le suivent dans la mort. Il les accompagne jusque dans leur abandon et leur peur. Il les aime au point de leur donner la paix, c’est-à-dire le pardon. Jésus permet ainsi à ses disciples de se projeter au-delà de l’épreuve, il donne du sens aux évènements qu’ils vont subir, un sens que lui seul peut révéler.

L’amour de Jésus pour ses disciples, devient de cette manière le vrai socle de la foi des millions d’autres disciples qui viendront. Une foi basée maintenant sur la relation d’amour avec le Christ qui donne force, courage et paix dans les épreuves.

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin

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