[Carême - Jour 28] Poser un regard contemplatif sur les réfugiés

"Le changement climatique est un problème global... Beaucoup de pauvres vivent dans des endroits particulièrement affectés par des phénomènes liés au réchauffement, et leurs moyens de subsistance dépendent fortement des réserves naturelles et des services de l’écosystème, comme l’agriculture, la pêche et les ressources forestières... et cela affecte à leur tour les moyens de production des plus pauvres, qui se voient aussi obligés d’émigrer avec une grande incertitude pour leur avenir et pour l'avenir de leurs enfants."
Pape François, Laudato si' (2015)

 

Nous sommes en Carême et nous essayons de convertir notre cœur et toute notre vie. Les convertir à Dieu le Père, créateur de toute vie, à Jésus le Christ sauveur, à l'Esprit saint consolateur. Quand on regarde ce qui est vécu de beau, de bon, de solidaire, on est émerveillés. Et on rend grâce à l'Esprit saint qui agit en toute personne de bonne volonté, en particulier dans l'accueil des migrants et des réfugiés.

On ne pense pas encore beaucoup aux réfugiés climatiques, pauvres des pays pauvres. Les premiers à devoir tout laisser derrière eux pour cause de sécheresse, de sols pollués, d'inondations à répétion...

 

 

LA SOBRIÉTÉ, LE THÈME DU CARÊME 2018 - Ce mercredi 14 février commence le Carême, une période de 40 jours pendant laquelle les chrétiens se préparent à la fête de Pâques, la résurrection du Christ. Cette année pour le Carême, nous vous invitons à méditer le thème de la sobriété.
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méditation

Les personnes migrantes sont elles-aussi aimées de Dieu. Comme dit le pape, "une Personne de la Trinité s’est insérée dans le cosmos créé, en y liant son sort jusqu’à la croix" (Laudato si'). Alors nous ne pouvons que nous incliner, aimer et adorer.
 

Un geste concret pour aujourd'hui

Pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié, le pape François nous a donné quatre pierres angulaires pour l'action : accueillir, protéger, promouvoir, intégrer. Il nous invite surtout à les voir avec un regard contemplatif, avec tout ce qu'ils apportent avec eux et qui enrichit la vie des nations qui les accueillent.
 

Je m'informe suffisamment sur ces pays, ces situations, ces personnes. Je regarde avec bienveillance cet homme qui mendie ou cette femme qui ne parle pas français. J'ose la rencontre, le sourire, le bonjour. Je participe à leur accueil, à leur intégration. Je prie pour eux en famille, en paroisse. Le Cinquième dimanche de Carême, les catholiques sont invités à faire leur offrande de Carême pour des pays en souffrance, et je m'y prépare.
 

Un Carême pour la terre

Chaque année, l'association Chrétiens unis pour la terre propose de vivre le "Carême pour la terre".