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SESSAD « Le Graoully » de Metz, un lieu d’accueil pour les enfants atteints de trisomie 21
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SESSAD « Le Graoully » de Metz, un lieu d’accueil pour les enfants atteints de trisomie 21

Un article rédigé par Arthur Carmier - RCF Jerico Moselle, le 22 février 2023  -  Modifié le 22 février 2023
Passeurs d'humanité Le SESSAD «Le Graoully » : un accueil pour les enfants atteints de trisomie 21

S’intégrer dans la société n’est pas chose aisée pour une personne atteinte de trisomie 21. A Metz, le SESSAD « Le Graoully » accueille des enfants trisomiques et les aide à se préparer à leur vie future. Explications avec Marie-Louise Froissart et Sandrine Jarraud, professionnelles au sein de l’établissement, et trois jeunes qui fréquentent le SESSAD « Le Graoully » : Cyrielle, Alexandre et Amy.

SESSAD « Le Graoully » de Metz, un lieu d’accueil pour les enfants atteints de trisomie 21 SESSAD « Le Graoully » de Metz, un lieu d’accueil pour les enfants atteints de trisomie 21

Un SESSAD est un Service d'Education Spéciale et de Soins A Domicile. Le SESSAD « Le Graoully », situé accueille 4 rue Drogon à Metz, accueille des jeunes, entre 0 et 21 ans, porteurs de trisomie 21 et autres affections génétiques, sans troubles psychiatriques associés. L’établissement fait partie du réseau des PEP Lor’Est, l’Association Territoriale des Pupilles Enseignement Public pour le droit et l’accès de tous à l’éducation, à la culture, à la santé, aux loisirs, au travail et à la vie sociale.

Comment le SESSAD « Le Graoully » aide les enfants atteints de trisomie 21 ?


Marie-Louise Froissart et Sandrine Jarraud sont respectivement orthophoniste et ergothérapeute au sein du SESSAD « Le Graoully ». Marie-Louise travaille au sein de l’établissement depuis 20 ans. De son côté, Sandrine compte simplement 5 années d’ancienneté au sein du SESSAD. Elles se sont rendues dans nos studios, accompagnées de Cyrielle, Alexandre et Amy, des jeunes qui fréquentent l’établissement une fois par semaine. Ils font partie d’un groupe de travail, le vendredi, où « on essaye de leur donner des clés pour leur vie future ».

Des clés qui passent notamment par l’orthophonie. « En ville », l’orthophonie dite traditionnelle traite des pathologies précises comme des confusions de sons ou des problèmes de lecture. En SESSAD, on travaille davantage sur l’inclusion dans la société, à l’école. « On va les aider à acquérir des choses plus complexes. Par exemple, avec Cyrielle, on travaille sur les mathématiques et le raisonnement logique », explique Marie-Louise Froissart.

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