Déclaration universelle des droits de l'homme, 70 ans après le combat continue

Article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme
Le 10 décembre 2018, était signée la Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH). Cela se passait à Paris, au Palais de Chaillot, en présence des représentants de 48 nations résolues à agir pour plus d’égalité et de justice, protégeant ainsi les droits humains quand ils sont menacés. 70 ans plus tard, en novembre dernier, lors du Forum de Paris sur la paix, Angela Merkel posait la question : "Serions-nous aujourd’hui capables, en tant qu’Assemblée des Nations, d’approuver, comme en 1948, la Déclaration universelle des droits de l’homme ?" 70 ans après le combat continue.
70 ans après, le combat continue
Depuis 70 ans, à l’appui de ce texte, des associations, ONG et institutions diverses se battent pour faire respecter ces droits. Des droits toujours fragiles, parfois contestés ou bafoués. Le combat n’est jamais gagné. C’est pourquoi il est utile, de revenir à l’esprit et à la lettre de cette déclaration fondatrice non seulement pour faire un bilan des avancées, mais pour évoquer aussi les chantiers à consolider voire à ouvrir sur ce chemin exigeant du respect de la dignité humaine.
Un idéal à atteindre
Il y a 70 ans, 48 nations s'accordaient pour poser l'universalité des droits : c'est "une chance" pour nous aujourd'hui, comme le souligne Sylvie Brigot-Vilain. La directrice générale d'Amnesty international France précise que ce texte a été écrit juste après la Seconde Guerre mondiale, dans "un contexte difficile". "L'Assemblée générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l'homme comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations", est-il écrit en préambule de la DUDH. Grâce à l'engagement et à la détermination d'Eleanor Roosevelt (1884-1962), qui a mené l'équipe de rédacteurs, les droits de l'homme sont désormais pour tous "un idéal à atteindre", pour, comme le dit Sylvie Brigot-Vilain "empêcher la barbarie de se reproduire à nouveau", "amener les êtres humains à avoir une qualité de vie meilleure" et "avoir la possibilité de s'émanciper".
Pour remettre en cause de l'universalité de ces droits, on suggère que ce texte a pour origine la culture occidentale d'origine judéo-chrétienne. "Il ne faut pas oublier que dans le comité de rédaction, il y avait le vice-président chinois, d'inspiration conficianiste, et un représentant de l'URSS et de ses satellites et donc de la pensée communiste", observe Bernadette Forhan.
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