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Une légumerie solidaire à Marseille pour lutter contre la précarité alimentaire
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Une légumerie solidaire à Marseille pour lutter contre la précarité alimentaire

Un article rédigé par Stèvelan Chaizy-Gostovitch - Dialogue RCF (Aix-Marseille),  -  Modifié le 17 juillet 2023
La légumerie solidaire financée par le département, installée au MIN des Arnavaux, vient d'ouvrir. Les fruits et légumes sont transformés et à destination des personnes les plus démunies.
Soupes et confitures: voilà ce que deviennent les fruits et légumes invendus du MIN des Arnavaux à Marseille - Photo S. C-G. Soupes et confitures: voilà ce que deviennent les fruits et légumes invendus du MIN des Arnavaux à Marseille - Photo S. C-G.

Au MIN des Arnavaux, alors que la vie se fait beaucoup de nuit, l'équipe de la légumerie solidaire transforme fruits et légumes abandonnés en soupes et confitures. Ici, on récupère les invendus alimentaires au petit matin pour les cuisiner et en faire des produits à destination des associations. Ce sont "des produits un peu abimés" que les professionnels "ne peuvent pas revendre" explique la présidente de la métropole Aix-Marseille Provence et du département des Bouches-du-Rhône, Martine Vassal. Fini le gaspillage. 

L'idée, soumise par le M.I.N. est aussi complétée par un partenariat avec la Banque Alimentaire. L'association va distribuer les produits. Le département des Bouches-du-Rhône a financé 98,7% de ce projet, soit une subvention de 764 544 € pour l’achat des matériels et les travaux d’aménagement.

Pourquoi il y avait-il du gaspillage ? 

Marc Dufour, directeur général de la SOMIMAR, la société gestionnaire du MIN Aix-Marseille-Provence, donne un exemple. Cela peut dépendre des conditions climatiques, lors d'une canicule "il y a eu un vieillissement très rapide des tomates et il y avait des dizaines de tonnes invendues". Avec la légumerie, "on ne les voit plus partir à la décharge", elles finissent en coulis, en ketchup... c'est "une autre façon de penser la solidarité". 

Un lieu d'insertion

Six personnes en réinsertion sont accueillies. Georges Bourgeois-Potel était sans emploi et est bénévole à la banque alimentaire des Bouches-du-Rhône. Il exerce ici comme opérateur de fabrication: "cela me permet de me remettre en piste, d'avoir un salaire" et même de relancer un projet d'études "de droit en septembre prochain". Je suis "à nouveau sur le ring ! " dit-il. Une mission qui lui tient à coeur car après "18 mois de bénévolat", Georges se sent "utile" car la majorité des produits vont "vers ceux qui ont faim".  

Les carottes sont râpées et mises sous vide

Gérard Gros, président de la Banque Alimentaire des Bouches-du-Rhône voit plus loin. Ce projet est, selon lui, "copiable sur les zones de forte production de fruits ét légumes". Il s'agit de dupliquer la présence de la légumerie à l'avenir.
 

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