Sa passion, son métier : fabriquer des circuits automobiles
Dans son garage, sur ces circuits, tout est trente-deux fois plus petit. Les voitures, la route, les lampadaires et même les plots. Sur ces circuits, surtout, David Caille a l’impression d’être un pilote de Formule 1 : « On a des sensations de pilotages. On n’a pas de volants, pas de pédales. Juste un accélérateur et un frein. Mais on va mettre la voiture en travers, on va aller se battre contre quelqu’un d’autre. C’est vraiment très prenant et très ludique ».
La devise de David Caille : « En grandissant, l’homme n’abandonne pas ses rêves d’enfants, il les perfectionne ».
Ancien technicien de maintenance informatique, il a monté son autoentreprise il y a six ans. Depuis, il fabrique six à dix circuits par an. Sa trouvaille, un système d’aiguillage qui permet aux voitures de se doubler quand elle se rattrape. En clair, quand une voiture arrive pleine vitesse sur le rail, l’automatisme sous la piste va le détecter et dévier la voiture de sa trajectoire idéale.
Le ROI DE la kermesse
David Caille conçoit puis fabrique ces circuits automobiles, tout seul, dans son garage. Il les vend ensuite partout dans le monde, entre 5 000 et 15 000 euros.
Une manette dans la main et une mini voiture sur un rail, les parties sont interminables pour les passionnés et les néophytes. « Quand j’arrivais à la kermesse de l’école primaire, c’était l’évènement. Surtout la première fois, les parents autant que les enfants étaient intéressés. Ils avaient les yeux totalement écarquillés devant le circuit. Les parents n’attendaient qu’une seule chose, c’était de prendre les manettes pour jouer ».
Une mode passée
Dans les 1960, avoir un circuit automobile : « C’est comme avoir une PlayStation aujourd’hui ». Pourant, vingt ans plus tard, les jeux vidéo sont arrivés sur le marché, et la vente de circuits a chuté. David Caille, lui, est venu à cette passion en jouant sur sa console.
Dans Annecy, le phénomène du circuit automobile était bien là. Des salles existaient selon David Caille : « Rue Vaugelas, dans un sous-sol, il y avait un grand circuit avec quatre ou six voies. Les gens venaient et payaient pour rouler sur ces circuits-là ».
Mais aujourd’hui en France, ces salles, elles n’existent plus.
Ecoutez le reportage diffusé dans le 18-19, LE GRAND JOURNAL REGIONAL DE RCF :
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