Rencontre avec Sandra Marsaud, députée LREM

Avant d'être députée, Sandra Marsaud s'est lancée dans la vie publique en devenant conseillière municipale de son village de Charente, Saint-Même-les-Carrières. Depuis son élection comme députée aux élections législatives le temps a été "très court", mais la dputée de 43 ans mesure tout de même l'importance de sa mission.

Tout en étant impressionnée par la fonction, Sandra Marsaud confie "en même temps" être très rapidement au travail. La députée LREM explique s'être engagée d'abord par "souci de l'intérêt collectif", pour une candidature qui a été "mesurée" mais qui s'est tou de même faite naturellement, tout en restant guidée par un "esprit collectif".

Pour la députée qui siège dans la commission développement durable et aménagement du territoire, il "faudra du temps" avant que les effets se fassent ressentir, en expliquant avoir plutôt la sensation de participer à "un travail de longue haleine". Elle a également l'impression que l'Assemblée en est encore à un travail de mise en place. 

 

"On voit parfois des relents de sexisme"

 

Pour cette géographe urbaniste de formation, le choix de sa commission est celui de la continuité. Sandra Marsaud reste toujours attachée à son territoire, la Charente, et explique être déjà sollicitée localement pour plusieurs dossiers. Il faut absolument avoir un "engagement plein" pour sa fonction. 

L'accueil par "certains membres de l'opposition" a été parfois difficile pour les nouveaux venus. Sandra Marsaud décrit des députés "hautains" et même "un peu puants" qui sont entrés dans un "jeu politique" avec les nouveaux venus. Sandra Marsaud déplore également des "relents de sexisme" dans une assemblée qui n'a jamais été aussi féminisée.