Notre nostalgie amérindienne

RCF est partenaire de la revue Ultreïa ! consacrée à la spiritualité, la philosophie, l'ethnologie et la photographie. Le numéro 15 vient de paraître, avec pour dossier principal "Notre nostalgie indienne", consacré aux Indiens d'Amérique du Nord. "Notre nostalgie indienne" ? Est-ce la nostalgie d'un monde disparu ou de notre rupture avec la nature? "Un peu les deux", répond Bernard Chevilliat, qui rappelle que le terme "nostalgie" - du grec nostos, "le retour", et algie, "la douleur" - signifie "la douleur du retour". "En réalité c'est plus quelque chose qui nous marque, c'est aussi une quête de quelque chose que nous avons perdu ou que nous cherchons."
La culture amérindienne nous dit "qu'il est possible de vivre dans un autre univers que celui que nous connaissons, très consumériste"
RCF PARTENAIRE DE ULTREÏA - La qualité du magazine-livre Ultreïa a donné envie à RCF d'être partenaire du trimestriel consacré à la quête de la sagesse, à travers les différentes religions et philosophie. Chaque trimestre sur RCF vous découvrirez un dossier ou un article du numéro.
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Nous et LES INDIENS D'AMÉRIQUE, DE L'INCOMPRÉHENSION À L'IMAGINAIRE
Dans l'imaginaire occidental, les Indiens représentent une certaine idée de la liberté et du rapport à la nature - Mitakuye oyasin, la formule de salutation des Sioux, veut dire "nous sommes tous reliés". Imaginaire d'autant plus riche que l'Occident éprouve "une nostalgie d'un état pré-édénique", selon Bernard Chevilliat. Cet imaginaire est au cœur de notre regain d'intérêt pour la culture amérindienne, qui nous dit "qu'il est possible de vivre dans un autre univers que celui que nous connaissons, très consumériste".
Dans son article, "Le face-à-face des mondes", Marie-Hélène Fraïssé revient sur la rencontre, ou plutôt "l'incompréhension" quand nos deux mondes se sont rencontrés il y a deux siècles. Comme des témoignages d'une rencontre qui, elle, aurait eu lieu, la revue Ultreïa ! publie les photographies de Roland et Sabrina Michaud. De superbes images d'un Afghanistan aujourd'hui disparu.
Quand l'art relie écologie et spiritualité
Ce numéro du printemps 2018 de la de la revue Ultreïa ! propose notamment deux rencontres avec la peintre Fabienne Verdier et la pianiste Hélène Grimaud. Deux femmes qui se disent en quête des "vibrations". La première, après une longue initiation à l'art de la calligraphie chinoise (qu'elle raconte dans "Passagère du silence", éd. Albin Lichel, 2003) est devenue "une chorégraphe de la nature", selon l'expression de Bernard Chevilliat. Elle peint debout sur sa toile au moyen d'un énorme pinceau. "Il y a une certaine démesure dans son acte mais dès l'instant où on comprend qu'elle cherche à capter l'énergie de la matière, on comprend mieux sa peinture."
On connaissait la passion d'Hélène Grimaud pour les loups. Dans un entretien avec Christiane Rancé, cette musicienne prodige, décrit le lien très fort qui la relie à la nature. Qu'elle dit interpréter presque comme "une chamane". "Elle parle énormément d'écologie et de spiritualité, elle est véritablement possédée par la musique comme un accès à la spiritualité."
Émission diffusée en avril 2019
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