« Les Portes du possible. Art & science-fiction », une exposition à découvrir au Centre Pompidou-Metz
L’exposition « Les Portes du possible. Art & science-fiction » est à découvrir jusqu’au 10 avril 2023 au Centre Pompidou-Metz. On en parle dans Midi Lorraine avec Alexandra Müller, commissaire de l’exposition, et l’artiste Nadia Chonville, co-auteure de « La parabole de Semeur ».
« Les Portes du possible. Art & science-fiction », une exposition à découvrir au Centre Pompidou-Metz« La science-fiction, c’est l’art du possible (…) Sous couvert d’anticipation, elle nous parle du présent », déclarait l’écrivain américain Ray Bradbury. Jusqu’au 10 avril 2023, le Centre Pompidou accueille l’exposition « Les Portes du possible. Art & science-fiction », et permet aux visiteurs, sur une surface de 2300m², une immersion totale dans l’univers de la science-fiction. Alexandra Müller, commissaire de l’exposition et chargée de recherches au Centre Pompidou-Metz, et ses équipes ont ainsi rassemblé plus de 200 œuvres, créées entre la fin des années 50 à aujourd’hui.
Une exposition qui cherche en premier lieu à nous faire réfléchir sur les maux de la société actuelle. « Depuis la crise sanitaire, on est face, peut-être à la fin d’une ère. D’autres possibles peuvent s’ouvrir à nous. La science-fiction n’est plus totalement fictionnelle, elle parle non seulement du futur mais aussi du présent et des développements en cours. Elle examine tout un tas de champs de notre vie comme la surveillance par les algorithmes », explique Alexandra Müller.
Une exposition inclusive et ouverte au grand public
« Les Portes du possible. Art & science-fiction » se veut inclusive et ouverte au grand public. Les messages qu’elle véhicule sont très largement accessibles à tous, même aux plus jeunes. Pour les plus curieux, un abécédaire de termes relatifs à la science-fiction a été inclus dans le catalogue de l’exposition. Parmi les artistes représentés dans cette exposition, on retrouve Nadia Chonville, une romancière martiniquaise. Elle a écrit, en compagnie de deux autres auteurs, un essai intitulé « La parabole de Semeur » sur l’afrofuturisme.
