Les pierres sèches ou des traditions bien ancrées dans notre territoire

La pierre sèche fait partie intégrante du paysage provençal et occitan. L'homme s'en est toujours servie. Au départ, la pierre était empilée devant les grottes pour en fermer l'entrée. Les pierres étaient aussi entassées pour créer des habitations comme les bories à Gordes ou encore utiliser afin de freiner l'érosion en créant des bancaous (restanques ou terrasses) que l'on retrouve au pied du Ventoux par exemple.

Origine de la pierre sèche

A l'origine, ce sont les agriculteurs qui, en voulant cultiver leur terre, creusaient pour sortir les pierres sèches et ainsi récupérer du terrain pour leur culture.

La pierre, une fois extraite, était alors utilisée pour se protéger ou pour édifier des constructions mais aussi pour éviter l'érosion des sols en pente, en créant des terrasses de cultures (les fameux bancaous ou restanques). On en trouve en Provence, en Occitani mais aussi en Ardèche et dans la Drôme.

L'homme, au fil du temps, a su s'adapter au terrain,  en augmentant la surface du sol cultivable et d'en limiter leur érosion, et la capacité à exploiter ces pierres pour en faire des outils, des matériaux de construction ou encore des oeuvres d'art.

Les pierres pour ne pas occuper les terres arables, étaient placées en limite des parcelles :  c'est la naissance des clôtures !

Un mode de construction traditionnel

Aujourd'hui l'homme attache un intérêt particulier aux constructions en pierre sèche. Restauration des cabanes, des bories, des murs, des bancaous. 

De nombreuses associations proposent des formations afin de transmettre un savoir-faire précieux et de le pérenniser.

A lire : l'Art de la pierre sèche en Garrigue