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RCF Épisode 4 : Au départ des vignes de Saint-Émilion

Épisode 4 : Au départ des vignes de Saint-Émilion

Un article rédigé par Ness Ladaycia - RCF Bordeaux, le 26 mars 2024  -  Modifié le 2 mai 2024
Boire la Bible dans le bordelais épisode 4 Au départ des vignes de Saint-Emilion

Pour ce quatrième épisode de “Boire la Bible dans le bordelais”, Marie-Aude Henneresse et ses chroniqueurs poursuivent l’excursion entre les vignes bordelaises dans à Saint Émilion. Suivant le cours de la Dordogne, entre les terrasses foisonnantes de ceps et la pierre des innombrables monuments classés : bienvenue au départ des vignes de Saint-Émilion!

Vous découvrirez les spécificités de ce terroir viticole où la muraille en ruines d’un ancien couvent a inspiré une gravure sur plaque de laiton accrochée dans l'église Saint Rémi à Bordeaux.

Nous terminerons par une déambulation devant des mosaïques de cette église, qui nous délivrent un message biblique que son curé nous dévoilera. 

Dans cet épisode mêlant histoire, spiritualité, vignoble et terroir aquitain, édifices écroulés aussi bien que vies brisées et abandonnées, sont le fil conducteur. Un jeu de piste agrémenté de musique.

© Église Saint Rémi de la Vigne à Bordeaux, RCF 2023 © Église Saint Rémi de la Vigne à Bordeaux, RCF 2023

LE TERROIR 

 

Dans un paysage viticole plaisant, entre Libourne et Castillon-la-Bataille, les eaux de la Dordogne et de l’Isle se faufilent avec sérénité. Ici, les Hommes se sont adaptés continuellement à cette région fertile, depuis près de 2 000 ans, prémisse de la renommée mondiale du village médiéval de Saint-Émilion. Les reliefs en pentes douces apportent aux yeux émerveillés un contraste visuel qui fascine : les vignes se plaisent à s’élever et à retomber dans un jeu incessant où elles s'étendent sur les terrasses cultivées. Les villages de pierres environnant émergent de temps à autre parmi les cépages charismatiques de ce pays. 

Nous voilà donc, pour la première étape de cet épisode, à la découverte du terroir du Grand Saint Émilionnais, avec Marie-Aude Henneresse et Franck Dubourdieu, ingénieur agronome et œnologue. Il nous explique durant les cinq premières minutes les spécificités de cette terre d'Aquitaine nichée à une quarantaine de kilomètres au nord de Bordeaux, et de son vin.

 

 © Carte du vignoble de Saint Émilion, Wikimédia

 

Le sol, fondement de la qualité du vin. “C’est sa génétique fondamentale, dit Franck Dubourdieu, qui va autoriser certains cépages et pas d’autres.” Dans les 5500 hectares parés de ceps, c’est “le Merlot qui est le cépage roi", précise-t-il. 

Ce Merlot souverain, cépage privilégié du terroir, partage cette terre dynamique avec le Cabernet Franc. Pour pouvoir pousser, tous deux aiment étendre leurs racines dans un sol d’argilo-calcaire. “Il y a très peu de silice, commente l'ingénieur agronome, et l’argilo-calcaire affleurant un peu partout, détermine la présence de ce cépage (le Merlot, ndlr), et évidemment, la structure du vin et de son goût.” 

© Rangs de vignes à Saint Émilion, Wikimédia

“Dans la ville de Saint-Émilion, nous vivons avec ces vignerons, qui ont des portes ouvertes à l'intérieur des châteaux, eux-même à l'intérieur du village. Donc nous sommes imprégnés de vins.” Franck Dubourdieu.

 

L’assemblage de ce “duo de cépage”, le Merlot, fruité, et le Cabernet Franc, tannique, “vont identifier les vins de Saint-Émilion, ajoute l’œnologue. Et en particulier ceux des grands crus classés”. Leur alliance donne aux crus de la région un goût en bouche plus “avenant” que ceux du terroir voisin, le Médoc. 

Franck Dubourdieu l'explique ainsi : “les tanins des merlots sont plus souples, sont plus faciles que les vins du Médoc, et nous trouvons de l’agrément dans ces vins souvent beaucoup plus jeunes que ceux du Médoc.” Donc, en comparaison, les tanins libérés durant la vinification du Merlot et du Cabernet Franc donnent ce fameux “goût plus avenant” aux vins du Grand Saint Émilionnais que ceux des rives médocaines. 

“Ils peuvent aller très loin dans le vieillissement, termine Franck Dubourdieu sur la présentation de ces crus. Et donc dans le caractère très complexe et très fin des vieux vins”, c'est-à-dire, les cuvées excédant dix ans d'âge. 

Il ne manque pas de préciser que Saint Émilion, avec les neuf communes voisines, sont les premiers vignobles classés au patrimoine mondial de l'humanité par l’UNESCO, en 1999. Un honneur légitime et une reconnaissance pleinement méritée.

LA GRAVURE  

 

Dans le village médiéval de Saint-Émilion, les pas des touristes et des pèlerins foulent les places pavées qui se découvrent au bout des ruelles sinueuses. La ville, pittoresque, caractérielle, s’anime, s’enchante et se repose au gré des saisons et des récoltes. D'innombrables monuments historiques à visiter environnent le clocher de l’église monolithe, centre du vivant et du village. Taillée dans la pierre, rareté imprenable, elle est entièrement creusée dans la roche. 

Plus discrètement, non loin de l’enceinte fortifiée du bourg, un pan de muraille se dresse gracieusement au cœur de ce paysage cerné de vignes abondantes. Ce mur en ruine est le dernier souvenir de l’ancien couvent des Dominicains.

Vestige d’un autre âge, ce pan de mur en ruine assez imposant est représenté sur une gravure accrochée sur l’un des piliers de l’église Saint Rémi de Bordeaux. Marie Aude Henneresse et Frédéric Clanet, le deuxième intervenant de cet épisode, nous conduisent dans cette église pour la contempler. Frédéric Clanet a réalisé cette œuvre gravée sur une plaque scintillante en laiton. Il nous décrit sa conception ainsi que l’histoire de ce village abondant d'histoire et de vin. 

 

© Vue du village médiéval de Saint Émilion, Wikimédia

“C’est un patrimoine architectural assez incroyable”. Frédéric Clanet.

 

L’histoire de Saint-Émilion, “Sent Milion” en gascon, commence dès l’arrivée des Romains dans l’Antiquité. Ascumba, son ancien nom, lieu-dit bordé par la Dordogne, est ensemencé de ses premiers plants de vignes. 

Au VIII siècle, un moine breton du nom d’Emilion choisit comme lieu de retraite une grotte environnante d’Ascumba. “Il a creusé un petit abri troglodyte dans les falaises, nous dit Frédéric Clanet. C’est là qu'il s'est installé. Petit à petit, des gens sont venus le rejoindre, mettre des petites masures autour. Et c’est comme ça qu'est né Saint-Émilion.” 

Évangélisant les alentours, le moine anachorète crée cette cité monastique, qui le  commémore aujourd'hui en portant son nom.

VISU GROTTE MOINE

Dès le Moyen Âge, la ville prospère et bénéficie d’une situation commerciale florissante. En 1154, le mariage d'Aliénor d’Aquitaine et Henri II rend la reine et les terres de Guyenne anglaises. Jean Sans Terre, fruit de leur union, instaure la jurade quelques quarante ans plus tard. Il délègue des pouvoirs administratifs aux notaires et magistrats Saint Émilionnais

: les jurats.

“C’est là que commence une grande histoire entre les vins français et les buveurs anglais”, souligne notre graveur. “Les vignobles bordelais ont le droit de vendre leurs vins sans payer un tribut au Roi de France. Donc ils vendent tout aux Anglais. (...) C’est cette exclusivité qui a créé ce lien particulier avec les Anglais et notre vin.”

Exclusivité notoire : seul Bordeaux bénéficie alors de cette distinction et cette autonomie juridique particulière.

Voilà pour l’immersion historique. La gravure illustre la dernière façade du couvent de l’ordre prêcheur des Dominicains, qui s'élève élégamment au pied des vignes. Un vestige moyenâgeux avant la mise à sac du village. 

© Gravure de la Grande Muraille, Frédéric Clanet, RCF 2023 © La Grande Muraille, vestige du couvent des Dominicains, Wikimédia

“C'était un matin de février et beaucoup de corbeaux étaient venus ruisseler sur la travée. Et ils sont là, encore découpés au sommet du mur, comme une petite dentelle de laiton.” Frédéric Clanet.

 

Au centre de cette gravure, un trou béant laisse entrevoir les pierres du pilier sur lequel elle est accrochée. Des contours inégaux délimitent le vide de la plaque dorée. 

“Au bout d'une vigne, et dans ce pan, il y a un immense trou, nous décrit Frédéric Clanet.  Alors j'ai pris à la lettre, en fait, le précepte de la matérialisation de la matière par son absence qui est propre à toutes nos plaques.”

“J’ai fidèlement représenté la muraille par cet énorme vide.” Frédéric Clanet.

Ce vide, abstrait sans la référence visuelle du pan, devient flagrant avec l’image de la muraille. La gravure se superpose comme un calque brillant sur ce monument. Les contours sont dessinés avec une précision minutieuse. En déployant notre imagination, le rempart semble luire de l’éclat doré de cette plaque en laiton. Un bel hommage pour ce modeste vestige entre les cent millions de plants empourprés de Saint-Émilion.

LES MOSAÏQUES ET LE THÈME BIBLIQUE 

 

L’excursion se poursuit dans l’église Saint Rémi de la Vigne, avec le Père Francis Aylies, curé de cette église. Les ruines de Jérusalem, détruites, sont exposées sur les mosaïques qu’il nous présente dans la dernière partie de cet épisode. Chacune évoque une partie du cycle de l'Ancien ou du Nouveau Testament. Ces ruines sont le fil conducteur qui nous délivre un message et sont présentes sur chacune des œuvres présentes dans ce podcast.

© Mosaïque "Le Roi des Arbres", église Saint Rémi de Bordeaux, RCF 2023

“Comme les fables de La Fontaine, nous dit le Père, dans le livre des Juges au chapitre neuf, il faut s'imaginer là, en regardant que nous sommes des arbres.” Père Francis Aylies. 

 

À gauche, sur la mosaïque, une jarre pleine de fruits verts est au pied du tronc noueux d’un olivier. À ses côtés, une coupe dorée reçoit le produit rubis de deux grappes de raisins, superposées l’une au-dessus de l’autre.

Au presque centre, fait irruption une muraille massive et imposante, grisée par la pierre de ses remparts. Des ronces, enchevêtrées et tortueuses, couronnent funestement les murs décadents. Le sommet tombe en ruine. 

Un troisième arbre abrège le spectacle de cette mosaïque. Finement élancé, ses branches hautes font tomber des fruits dans un panier plein. Les trois plants abondants de couleurs et de ressources et ce rempart ruiné s’opposent 

C’est la mosaïque nommée “Le Roi des Arbres”. “Nous sommes devant l'unique fable”, commente le Père Francis Aylies, celle du peuple hébreu réclamant à Dieu un roi pour gouverner sur Jérusalem. 

 

Voici un extrait de cette parabole : “Un jour les arbres se mirent en chemin pour oindre un roi qui régnerait sur eux. Ils dirent à l'olivier : "Sois notre roi !” L'olivier leur répondit : "Faudra-t-il que je renonce à mon huile, qui rend honneur aux dieux et aux hommes, pour aller me balancer au-dessus des arbres ? " (Ju 9, 8). Et ainsi de suite, le figuier refusa pour la douceur de ses fruits, la vigne pour la joie de son vin. “Tout ça pour la joie de l’Homme”, commente le Père Francis Aylies.

Arrive le moment où les arbres rencontrent le buisson d'épines, et qu’il accepte de gouverner sur Jérusalem. Car lui, n’a rien à donner, et en prenant le pouvoir, détruit la Ville Sainte. “Celui qui n'a rien, poursuit le curé, vient prendre possession de l'homme. Au lieu de se donner, il vient prendre. Et dans le récit des juges, alors ce buisson d'épines vient détruire Jérusalem. Il vient s'emparer, prendre le pouvoir.”

Dans cette fable de l’Ancien Testament, la Bible interroge sur la notion du pouvoir, de notre pouvoir, des qualités, des apports, des fruits que nous portons en nous : “Quelle est notre vocation ? nous questionne le Père. Est ce que notre vocation, c'est de prendre le pouvoir sur l'autre, sur les autres ? Prendre possession, ou se déposséder de soi pour donner à l'autre le meilleur de ce que nous pouvons leur donner ?”

 

© Mur des Lamentations à Jérusalem, PixaBay

“Ce qui tient ta Jérusalem intérieure, c'est d'avoir confiance dans le Seigneur Père.” Père Francis Aylies.

 

La seconde mosaïque est la continuité de la mosaïque précédente. Aux abords de cette œuvre, les murailles de Jérusalem sont reconstruites, dotés de deux grappes parant de rouge ses remparts. Des aigles, une pyramide, un cours d’eau, divers assaillants et obstacles la tiennent à l’écart de la scène traversée en largeur par un cours d’eau ruisselant de bleus. Elle est intitulée “Le Danger”. Une ruine ne reste pas une ruine, c’est le message que nous décrit l'œuvre, et brièvement le Père Francis Aylies. 

 

© Mosaïque "Les Dangers ", église Saint Rémi de Bordeaux, RCF 2023

“T'inquiète pas, je te pardonne et je viens. Je viendrai reconstruire le Temple, je viendrai reconstruire Jérusalem.” Père Francis Aylies.

“Chaque fois que le peuple est désobéissant aux commandements du Seigneur, il y a, comme la mosaïque qui est juste à côté, (“Le Roi des Arbres”, ndlr), une Jérusalem qui est détruite”, évoque le Père pour commenter la continuité entre les mosaïques.

“Il y a aussi un autre message, termine notre curé, c'est qu'à chaque fois que nous faisons confiance en Dieu, il y a toujours une image d'une Jérusalem ayant des murs qui sont hauts, comme une Jérusalem indestructible.” 

 

Dans chacune des mosaïques de l'église Saint Rémi de la Vigne, les illustrations et symboles s'entremêlent et se croisent tels les multiples références bibliques. Elles sont toutes commentées d’un passage des Psaumes étroitement liés.Nous continuons notre cheminement vers les œuvres du Nouveau Testament pour aboutir devant une dernière mosaïque, nommée “Le Jugement”.

Les pierres grises du Temple de Jérusalem s'écroulent lentement à gauche de la mosaïque et marquent discrètement le décor. Tout juste au-dessus, avec envergure, se tient droit et dignement un personnage, vêtu d’une toge pourpre et de blanc. Il est ceint, il est couronné, il porte un bâton en bois dans sa main droite. C'est Jésus.

Les ailes immaculées d’un anges se déploient. Il vole en cheminant au-dessus de deux rangs de vignes, chargées de fruits, prêtes pour la vendange. Une serpe à la main, un panier plein des cercles rougeoyant de raisins, l’heure de la récolte a commencé. C’est une représentation du chapitre 14 de l'Apocalypse, dans cette troisième mosaïque que nous découvrons avec le Père Francis Aylies :  “Le Jugement”.

 

© Mosaïque "Le Jugement", église Saint Rémi de Bordeaux, RCF 2023

“Il y a une vendange divine qui vient prendre ce que nous avons déjà vécu d'éternel. Et ce qui est éternel dans notre histoire, c'est notre lien de bienveillance et d'amour mutuel.” Père Francis Aylies


“Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai” (Jean 2,19) : ce sont les paroles de Jésus matérialisées sur le versant gauche de cette mosaïque. Jésus, habillé de pourpre, vêtu de sa couronne d'épines, au moment de son jugement. En filiation avec le versant droit, qui lui, illustre le grand chapitre quatorze du livre de l'Apocalypse.

“Il a fallu des années et des années pour construire ce temple. Qui est-il pour dire ça ? retranscrit le curé sur l'indignation des Hébreux. Et l'évangéliste termine : Jésus parlait de son corps. Je commence à prendre de l'âge et je sais que mon corps va vers la ruine. Il y a une espérance merveilleuse : je le relèverai. Mon corps qui va vers la ruine est appelé évidemment à ressusciter dans le Christ, à vivre autre, à revivre mon corps spirituel, mon corps mystique, mon être intérieur. Ce sont des paroles de Saint Paul : est appelé non pas à la ruine d'une tombe, mais à un relèvement qu'on appelle la résurrection.”

Le versant droit, lui, met en scène l’heure du jugement, de la moisson divine. “Ce sera l'ange qui viendra récolter le vivant en nous, les fruits que nous aurons portés, dit notre curé. Tout le reste, ça n'existe plus, ça part, c'est détruit. Ce qui reste de nous, c'est notre être intérieur qui aura porté du fruit. Ce sont tous les actes aimants que nous aurons pu vivre, ce qui restera à jamais.”


S’écrouler lors des moments de faiblesse, construire et reconstruire, s’édifier en Dieu, ressusciter. Les ruines, mondaines et bibliques, symbolisent  la temporalité du monde, le superflu du pouvoir, du matériel. Vestiges d‘un temps passé ou bien, d’une Jérusalem et d’un corps relevé, nous concluons par les sages paroles du Père Francis Aylies : “Ce qui tient ta Jérusalem intérieure, c’est d’avoir confiance dans le Seigneur Père.”

© Marie-Aude Henneresse et le Père Francis à l'église Saint Rémi de Bordeaux, RCF 2023

Dernière escale de ce voyage auditif : Le Blayais ! Un article vous attend pour illustrer ce dernier épisode de cette promenade viticole du bordelais. Marie-Aude Henneresse, Franck Dubourdieu, Frédéric Clanet  et le Père Francis Aylies, termineront l’aventure avec nous. Les femmes seront le fil conducteur dans le cinquième et dernier épisode de “Boire la Bible dans le Bordelais”. À écouter, et lire, sans modération.

J'en profite pour rappeler à nos lecteurs que les mosaïques sont à retrouver en photos et en explications détaillées sur le site Saint-Rémi de la Vigne. MOSAIQUES | Saint Remi 4 (saint-remi-de-la-vigne.com)

 

BONUS : LES COULISSES DE LA CRÉATION DU PODCAST

Pour chacun des articles, retrouvez un bonus inédit sur la réalisation de ce podcast avec Marie-Aude Henneresse, directrice de RCF Bordeaux.

Qui a choisi les musiques ? 

Pour le générique de début et de fin, les bruitages, c'est Loïse Serna qui a fait toutes les propositions.

Pour les musiques en lien avec les thèmes des épisodes, c’est le Père Francis Aylies ! Les voici : 

Thème du premier épisode, sur le Médoc, l'eau : "Quand le désert avance" de France Gall 

Thème du deuxième épisode, sur l'Entre-Deux-Mers, les grappes de raisins : "Grappes de raisins" de Marie-Paule Belle

Thème du troisième épisode, sur les Graves, le Tau des franciscains: "Dans chaque coeur" de Francis Cabrel 

Thème du cinquième épisode, sur Saint-Émilion, les ruines : "La maison est en ruine" de Michel Delpech

Thème du cinquième épisode, sur le Blayais, les femmes : "Respect" de Aretha Franklin 

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RCF BORDEAUX
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Boire la Bible dans le bordelais

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