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Pierre Petit " le pont des derniers soupirs" (Presses de la Cité)

Pierre Petit " le pont des derniers soupirs" (Presses de la Cité)

Un article rédigé par Anne-Marie VERGNON - RCF Saint-Étienne, le 8 février 2020 - Modifié le 28 février 2024

Pierre Petit
" Le pont des derniers soupirs " (Presses de la Cité)
Il était bien tranquille, Jean-Baptiste Quillet, dans son café du Pont, en ce dimanche d'hiver, à écouter les élucubrations de Kiki, le boulanger, souvent son unique client du jour. Pierpont n'est qu'un village de passage, on le traverse, on n'y reste pas… Rien donc ne serait venu troubler le calme dominical sans la violente tempête de neige qui, en quelques heures, bouche tous les accès à ce village de Haute-Loire. Comme assiégé, le café du Pont devient le refuge d'une cohorte bigarrée de naufragés de la route. On se réchauffe, on se réconforte, on joue une partie de belote… Tout bascule avec l'arrivée d'Hélène, vingt ans, porteuse d'une lettre dont le contenu fait écho à un sombre épisode qui a secoué le pays.
Dès lors, dans le paisible village de Pierpont, plus rien ne sera comme avant…
 

Chronique de Jacques PLAINE publiée dans L’Essor

Pierre Petit - Le Pont des derniers soupirs - Presses de la Cité - 20 €

Mathématicien de formation et informaticien de profession pendant quarante ans,
Pierre Petit vit aujourd’hui en Haute-Loire. Poèmes, romans, policiers, nouvelles,
chansons, il n’a jamais cessé d’écrire.
Si du pôle nord au pôle sud, en passant par les Alpes et l’Himalaya, le réchauffement
climatique fait son chemin, en Haute-Loire c’est encore l’ère glaciaire. Et entre Fontbonne et
Pierport (deux communes que vous ne trouverez que dans les livres de Pierre Petit) encore
bien plus qu’ailleurs. Un cataclysme classé hors normes sur les échelles spécialisées, le jour
où débute cette histoire.
A tel point que les gendarmes de Fontbonne - bloqués dans leurs quartiers par une tourmente
de neige digne des grandes heures de la retraite de Russie - durent imaginer dans l’urgence
une procédure inédite. Une manœuvre destinée à empêcher quiconque de se lancer en voiture
sur une route allant de Pierport à Fontbonne rappelant la Noire du grand couloir de
Courchevel. L’Adjudant Delarce, chef de la brigade téléphona à Jean-Baptiste Quillet - le
patron du café du Pont - et lui demanda de barrer la route. Comment ? Elémentaire mon cher
Watson, vous mettez votre voiture, tous feux de détresse allumés au beau milieu de la route, et
ça fera la rue Michel comme disait ma grand-mère.
« Quel est le con qui a planté sa voiture au milieu de la route ? » s’est écrié le premier
automobiliste contraint de piler devant les Warning du Jean-Baptiste, avant qu’une vingtaine
d’autres naufragés ne fassent de même et débarquent toutes griffes dehors dans le bistrot…
pour faire ensuite ami ami avec les habitués des lieux - belote et re dix de der - et
commencent à envisager comment raconter plus tard leur aventure dans les dîners en ville.
« Cette paix fut rompue quand la porte s’ouvrit et que la tempête entra sous une forme qui
tenait du bonhomme de neige et de l’ours polaire. Une congère en marche, où seuls des yeux
se montraient à l’endroit où ils se trouvent habituellement chez l’espèce humaine »
Après l’épisode de cette  « congère à tête d’ours en marche » - à part deux ou trois ahuris
parfaitement débranchés et qui le lendemain matin n’auront toujours rien compris au film -
tout le reste de l’assemblée, parfaitement branché lui, fut pris d’une frénésie meurtrière
voisine de l’hystérie. Un drôle de cinéma, je vous le dis mon cher Watson.
Vendredi 7 février à 18 heures et au campus Tréfilerie (Bâtiment M) enregistrement
public sur RCF de l’émission « A plus d’un titre » avec Pierre Petit.

 


©clichés Louis Reynard Lire à ST-Etienne/RCF42

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