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RCF La résilience, c’est notre capacité à encaisser les chocs et à rebondir.
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La résilience, c’est notre capacité à encaisser les chocs et à rebondir.

RCF Anjou, le 20 mai 2020  -  Modifié le 27 février 2024
Maison commune La résilience, c’est notre capacité à encaisser les chocs et à rebondir.
La notion de résilience embarque nos gouvernants, notre société, et nous même en transition écologique. Cinq ans après Laudato Si, la crise actuelle nous pousse à nous dépasser.
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La résilience c’est un terme relativement nouveau, c’est notre capacité à encaisser les chocs et à rebondir en tant que personne. Cela va plus loin que notre capacité à s’en sortir, à nous « arranger » d’une mauvaise situation ou d’un traumatisme = la résilience permet de dépasser notre état actuel. Rebondir plus aller plus loin. Aujourd’hui, le terme s’étend à notre environnement : « investir dans une société plus résiliente » « rendre nos territoires et nos villes plus résilients » et de nombreux groupes de recherche - qui s’appellent aussi "think tanks" - poussent la société à dépasser les mesures immédiates de sauvetage (des revenus et de l’activité) pour l’orienter vers la construction d’un monde plus résilient. Le think tank I4CE (Institute for Climate Economics) financé par la Caisse des dépôts et l’Agence française de développement a réaffirmé la nécessité de maintenir le cap fixé par la stratégie nationale Bas carbone (SNBC), et même d’accélérer les projets en augmentant la dépense publique jusqu’en 2023, dans ces domaines clés : la rénovation des logements privés et des bâtiments tertiaires, les infrastructures de transport ferroviaire, de transports en commun, le développement du vélo, les voitures électriques et la production d’électricité renouvelables. Lundi, la proposition franco-allemande d’un emprunt de 500 milliards d’euros, soit trois fois et demie le budget annuel européen - avec la mutualisation de la dette - est un sujet d’espoir pour l’Europe et le retour à la solidarité. Cela signifie en effet que les pays qui y auront recours ne seront pas les seuls à rembourser ou que les prêts seront au final des subventions. Reste à préciser le fléchage de ces subventions pour aller plus loin que le retour à la case départ, permettre le rebond, et une Europe résiliente. A notre échelle, le questionnaire proposé par le philosophe Bruno Latour et repris par les référents écologie des diocèses https://mailchi.mp/decbeb62486a/edition-speciale-pandemie est intéressant pour faire le point personnellement sur ce que nous souhaitons changer dans notre vie. Ce parcours s’appelle « Où atterrir après la pandémie ? », il doit nous engager … après l’atterrissage ... à nous propulser sur une vie différente, agile et meilleure. Comme Emmanuel Macron et Angela Merkel au niveau européen, comme le suggère fortement les chercheurs en ce qui concerne le flèchage écologique des nouveaux investissements, chacun d’entre nous peut s’engager à aller plus loin qu’avant le 17 mars pour une vie plus écologique, en transition écologique.

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© RCF Anjou
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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