Sport en entreprise : les ambitions du groupe auvergnat Elancia

2024, année des Jeux olympiques… et du décollage du sport en entreprise ? Selon un sondage réalisé en 2018 par OpinionWay et Generali, 10% des salariés et dirigeants français pratiquent une activité sportive au sein de leur boîte. Les bienfaits de la mise en place d’un tel dispositif ne sont aujourd’hui plus à prouver : réduction du stress, accroissement du bien-être des équipes, renforcement de la cohésion, productivité. Une pratique du sport régulière diminuerait même de 32% l’absentéisme, selon la Fédération française du sport en entreprise (FFSE). De plus, depuis trois ans, des aides fiscales sont déployées pour encourager la pratique. Reste que les freins sont encore nombreux : manque de moyens, locaux non adaptés, méconnaissance de la réglementation….Subsiste aussi des inégalités entre les grands groupes, qui peuvent plus facilement mettre en place ces avancées, et les petites structures.

Des entreprises « demandeuses » mais « une inconnue »

Le groupe d’ingénierie Ingérop, 350 salariés à Cébazat, a sauté le pas en 2016. Chaque semaine ici, des professionnels du réseau de salles de sport Elancia interviennent dans des séances de coaching, dans une salle d’entraînement spécialement conçue pour l’occasion. La marque Elancia qui a d’ailleurs lancé récemment un tout nouveau programme à destination des entreprises. « On observe un vrai besoin de fidéliser leur personnel et d’attirer de nouveaux talents sur des critères autre que la rémunération » note Jean Delmas, directeur stratégie chez Elancia. « Les entreprises sont de plus en plus demandeuses sur ce créneau du sport, mais avec en face une grande inconnue, car c’est quelque chose de nouveau pour elles. Souvent, elles ne sont pas structurées. C’est pour cela que nous avons lancé cette offre b to b très large, pour répondre à tous secteurs d’activité, en ville ou dans les territoires ruraux » explique Thierry Vallenet, président d’Elancia.

Notre reportage audio ci-dessous :