Se lever du bon-pied avec Guillaume Rolland, 22 ans, entrepreneur.

RCF, - Modifié le 18 janvier 2019

Guillaume Rolland est depuis 6 ans un entrepreneur confirmé, il est le papa du premier réveil-matin olfactif, le sensorwake. Retour sur une success story à la française.

presse ocean

Inventeur, créateur, entrepreneur, Guillaume Rolland, 22 ans, est aujourd’hui à la tête d’une entreprise de 15 salariés qui commercialise un produit innovant, le sensorwake. Ce réveil –matin olfactif a pour but d’adoucir ce moment pénible et clef de notre journée par la diffusion d’une odeur agréable comme le café ou la menthe... .

L’actu des solutions de Flavie Deprez avec Carenews

L’invité éco

Pierre Minaudier, président du CJD (Centre des jeunes dirigeants) « pour remettre une économie au service de l’homme » intervient sur les gilets jaunes et la réflexion que les entreprises doivent mener pour réagir à cette crise de société.

« Il y a urgence à réagir, la crise est triple : économique et sociale bien sur, mais aussi écologique et démocratique ».

Pour répondre à long terme aux changements nécessaires, l’Etat a besoin des entreprises, mais il faut sortir du schéma de lutte entre catégories de personnes.

« Si on veut reconstruire le modèle social et économique, il ne faut pas opposer ces deux mondes »

Le dossier

Retour sur le parcours atypique de Guillaume Rolland, 22 ans, entrepreneur et inventeur du sensorwake (réveil olfactif).
Si Guillaume ne vient pas d’une famille d’entrepreneurs, il a trouvé sur son chemin beaucoup de personnes qui l’ont aidé, et dont il a su tirer parti.
Une famille d’abord, avec un papa qui le pousse à bricoler, construire, imaginer et qui lui transmet ce goût très tôt . Des institutions comme l’inpi (Institut national de la propriété industrielle) qui l’aide à déposer son premier brevet à 15 ans,

« c’est une aide qui peut nourrir des vocations » : les dés sont jetés, Guillaume sera inventeur.

Google enfin, qui sélectionne son projet pour partir au Googlesciencefair, véritable concours Lépine de la Silicon Valley, et premier projet français sélectionné.

« J’ai eu la chance de rencontrer des gens qu’on n’a pas l’habitude de rencontrer, ingénieurs, d’autres entrepreneurs, et être accompagné par Google a été une sorte d’accélération, d’incubation, on a les bonnes aides, les bons conseils de personnes qui travaillent dans la techno et la finance »
« Google est un ouvreur de portes »

Guillaume a également su rebondir après ses échecs, inévitables dans l'histoire d'une entreprise et en tirer des leçons pour l'avenir.

"Il faut communiquer sur ses victoires et beaucoup apprendre de ses échecs".

En management, et au regard de son jeune âge, Guillaume n'hésite pas à reconnaître son manque d'expérience et fait appel au réseau Entreprendre, qui met à sa disposition des managers confirmés qui veulent aider les jeunes dirigeants.

"J'ai fait le pari de me dire que je ne savais rien management, on a besoin d'être accompagné, surtout lorsqu'on a 18 ans"

reconnaît humblement le jeune dirigeant. L'avenir lui donnera raison avec une première commercialisation de son réveil et une équipe de 15 salariés aujourd'hui, une belle success story.

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