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Philippe Pradal, maire de Nice: "nous avons eu la chance que trois religions nous envoient des ministres du culte"

Un article rédigé par Jean-Baptiste Le Roux - RCF,  - Modifié le 15 juillet 2016
Au lendemain de l'attaque terroriste qui a frappé la ville de Nice, son maire, Philippe Pradal, revient sur le dispositif mis en place pour accompagner les victimes et leurs familles.
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"Ma première réaction, le jour d’après, est pour les victimes et leurs familles. Nous sommes à leurs côtés et nous mettons tout en œuvre pour soulager la détresse dont ils font preuve" explique le maire de Nice, Philippe Pradal. Evoquant les témoignages de solidarité, il explique que "c’est à la fois très touchant et cela nous donne envie de poursuivre ce combat, pour ne pas abdiquer face à ceux qui nous ont attaqué le 14 juillet."

Après cet attentat, comme pour les précédents, les Français veulent continuer à vivre. "Cela passe par un vrai travail de deuil, qui a commencé à s’exprimer dans la nuit. Nous avons ouvert une cellule d’accompagnement. Nous avons eu la grande chance que les trois grandes religions nous envoient des ministres du culte" explique-t-il.

Au sujet des éventuelles menaces qui planaient sur Nice, Philippe Pradal explique qu’en 2015, "nous avions déjà été frappés, mais pas avec la même ampleur. Nous n’avions pas d’informations de la part des services de renseignement, de la part de l’Etat." Le Figaro a toutefois révélé un courrier transmis par l’ancien maire de Nice, Christian Estrosi, à François Hollande, la veille de l’attaque, où il demandait au chef de l’Etat un "grand plan d’urgence pour protéger nos policiers et leurs donner les moyens d’agir".
  
Concernant d’hypothétiques défaillances, si elles existaient, Philippe Pradal rappelle que "nous sommes dans le temps des questions. Je n’irai pas jusqu’à mentionner des défaillances. Je pense que l’enquête et les questions que nous nous posons permettront de nous faire une opinion. Nous avons reçu cette nuit le ministre  de l’Intérieur et le ministre de la Santé. Aujourd’hui le président de la République et le Premier ministre. Nous leur avons exprimé, avec Christian Estrosi, le fait que nous avions des questions qui méritaient des réponses" conclut-il.

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