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Metz : une marche pour la libération du journaliste Olivier Dubois, otage au Mali
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Metz : une marche pour la libération du journaliste Olivier Dubois, otage au Mali

Un article rédigé par Arthur Carmier - RCF Jerico Moselle, le 8 avril 2022  -  Modifié le 5 février 2024

Olivier Dubois est un journaliste retenu en otage depuis maintenant un an au Mali. Une marche pour sa libération a lieu ce vendredi à Metz, avec le soutien du Club de la Presse. Elise Descamps, organisatrice du mouvement et correspondante du quotidien La Croix, évoquait cette marche sur nos antennes.

Visuel du comité de Soutien à Olivier Dubois Visuel du comité de Soutien à Olivier Dubois

Sous l’égide du Comité de soutien pour la libération d'Olivier Dubois, avec le concours du Club de la Presse Metz, une marche solidaire est organisée ce vendredi 8 avril 2022, de 18h à 20h à Metz. Ce temps symbolique marque un an de captivité du journaliste enlevé dans l’exercice de sa profession à Gao au Mali, le 8 avril 2021. Il est actuellement le seul otage français dans le monde. Elise Descamps, correspondante du quotidien La Croix à Metz est l'organisatrice de cette marche qui partira du Parvis des Droits de l'Homme devant le Centre Pompidou Metz.

« La captivité d’Olivier Dubois passe encore largement sous les radars. Libération et Le Point, notamment, donnent régulièrement de ses nouvelles dans leurs colonnes mais sinon, on n’a pas le sentiment que cela fasse les gros titres », regrette Elise Descamps, qui avoue avoir appris à « connaître à distance » Olivier Dubois. Elle a donc décidé d’organiser cette marche à Metz, pour œuvrer en faveur de sa libération.

La libération d’Olivier Dubois soutenue par Emmanuel Macron


Marc de Bony est le porte-parole du comité de soutien à Olivier Dubois, enlevé il y a un an, jour pour jour. Il explique le contexte du ravissement du journaliste et nous donne de ses nouvelles : « Olivier a été enlevé dans l’exercice de ses fonctions, il effectuait une mission d’enquête dans le nord du Mali. Il s’apprêtait à se rendre à une interview d’un chef de groupe armé, c’est à cette occasion qu’il a été enlevé. On n’a que peu de nouvelles aujourd’hui, simplement deux vidéos, dont l’une en janvier dans laquelle il a l’air bien portant, déterminé et en pleine possession de ses moyens. »

Marc de Bony a également expliqué qu’il gardait des liens réguliers avec la compagne d’Olivier Dubois, restée à Bamako et très active dans le mouvement de libération de l’otage. Le mouvement se traduit notamment sur les réseaux sociaux avec l’hashtag « #FreeOlivierDubois », porté par le comité de soutien sur Twitter. Elise Decamps a quant à elle rappeler que le droit à l’information était essentiel pour tout homme et toute femme.

Bien que la France ne réduise petit à petit sa présence au Mali, l’Etat a maintenu « le personnel nécessaire au suivi de la libération d’Olivier », explique Marc de Bony. Emmanuel Macron a notamment adressé son « indéfectible soutien » à Olivier Dubois dans un communiqué, assurant de « sa compassion ans cette douloureuse épreuve et de la pleine mobilisation des services de l’Etat pour mettre un terme à l’insupportable séquestration » du journaliste.

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