Comment assurer au mieux l'assistance de passagers coincés dans un train immobilisé sur les rails? Dans le Loir-et-Cher, la préfecture a choisi de créer un partenariat entre plusieurs structures pour assurer cette mission.
Autour de la table, SNCF Mobilité, le service départemental d'incendie et de secours (Sdis), la Croix-Rouge française, la fédération française de sauvetage et de secourisme (FFSS) et l'association départementale de protection civile de Loir-et-Cher (ADPC). Tous sont là pour signer un protocole qui entérime une collaboration pour être réactive en cas de
"trains en détresse"."Nous avons rarement des accidents constatés. Par contre, nous avons souvent des incidents. Et c'est justement pour ce dernier cas que nous devons travailler. Cette convention permet de consolider l'appui des structures locales si un train est arrêté en pleine voie pour raisons techniques ou climatiques par exemple", explique Yvon Borri, directeur régional de SNCF Mobilité.
Yvon Borri, directeur régional de SNCF Mobilité :
Plus de 160 secouristes mobilisables
Dans le Loir-et-Cher, trois associations vont pouvoir porter assistance aux usagers du trains. Comment? En rassurant les personnes fragiles (personnes âgées, femmes enceintes, enfants), en apportant boissons, alimentation et autres matériels. La Croix Rouge française du département peut mettre à disposition une soixantaine de secouristes. Pour la fédération française de sauvetage et de secourisme, qui existe dans le Loir-et-Cher depuis 2005, en a tout autant. Enfin, il y en a 45 pour la protection civile.
Stéphane, trésorier de l'association départementale de protection civile de Loir-et-Cher :
Précisons que chaque intervention réalisée par les associations de sécurité civile sera payé par la SNCF.