Ocon, Lucky et Marvel sont utilisés en temps normal pour la détection de stupéfiants, ils pourraient d'ici la fin de leur formation aider à traquer les individus porteurs du Covid dans les lieux collectifs, type gares et aéroports. L'étude est portée par l’École nationale vétérinaire d’Alfort (Enva), le CHU de Bordeaux et Ceva Santé animale puisqu'un chien a une capacité olfactive 40 fois supérieure aux hommes et depuis début janvier cinq chiens sont formés à cette détection du coronavirus.
En attendant, les chiens doivent être formés, pour cela ils s’avancent vers une rangée de huit cônes pour renifler leur contenu. S'ils s’arrêtent devant l’un d’entre eux et remuent frénétiquement la queue ou se couchent au sol, c'est que ses maîtres ont placé dans le cône un échantillon avec de la sueur de personne atteinte du Covid. Reportage à écouter ici :
Le dispositif pourrait être opérationnel dans le courant du mois d’avril si la formation des chiens est validée et si le gouvernement décide de retenir cette nouvelle détection du Covid qui pourrait rendre le dépistage plus rapide et moins invasif, selon le laboratoire Ceva Santé animale. Les premiers résultats montrent une efficacité proche des 95%.
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