Ce sont des situations compliquées à gérer pour les gendarmes : la prise en charge de personnes en situation de handicap mental.
« Il faut accepter qu’elles aillent moins vite, qu’elles comprennent moins vite, qu’elles se répètent » explique Jean-Luc Chorier, le président de l’Adapei de la Drôme, association qui accompagne enfants et adultes handicapés intellectuels.
Objectifs de ce partenariat : d’un côté, former les gendarmes aux handicaps et mettre en place des « actes réflexes », de l’autre lever la peur de l’uniforme et faire comprendre que le gendarme est avant tout là pour aider. Jean-Luc Chorier, président de l’Adapei de la Drôme.
Lieutenant-colonel Christophe Bentzinger, commandant en second du groupement de gendarmerie de la Drôme.
Par ailleurs, les personnes qui le souhaitent peuvent aussi être inscrites dans une base de données. En cas d’appel, les gendarmes sont ainsi prévenus des difficultés, par exemple à s’exprimer, et pourront adapter leur accueil.
Les gendarmes couvrent 98% du territoire drômois. Quand les brigades auront été formées, le pictogramme S3A qui signale les lieux accessibles aux personnes handicapées intellectuelles, sera apposé à l’entrée des gendarmeries.
Cette convention n’est pas encore signée avec la police.
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