L’Etat jette une nouvelle bouée de sauvetage en direction d’Alstom. Pour maintenir l’activité du site de Belfort, le gouvernement a détaillé un plan de sauvetage, qui passe en grande partie par une commande de TGV. En tout, ce sont 15 trains à grande vitesse qui vont être commandés par l’Etat à Alstom. Des trains destinés aux lignes Intercités Bordeaux-Marseille et Montpellier-Perpignan. La SNCF Mobilités va également commander 6 TGV pour la liaison Paris-Turin-Milan.
Par ailleurs, la SNCF va commander 20 locomotives diesel destinées au remorquage de trains en panne, en attendant de valider une dernière commande de 30 trains Intercités, d’ici le mois de février prochain. Un tir groupé qui devrait conforter les sites de Belfort, de La Rochelle et de Reichshoffen.
Quant à Alstom, l’entreprise va investir 40 millions d’euros d’ici à 2020. Trente millions d’euros seront dédiés au développement et à la production d’un nouveau modèle de locomotive hybride ou diesel. Cinq millions d’euros seront dépensés pour moderniser les ateliers de maintenance ferroviaire du site de Belfort, en vue notamment de doubler les effectifs. Enfin, cinq millions d’euros serviront à diversifier la production de l’usine de Belfort, qui travaille quasi exclusivement sur les TGV.
Passé 2020, Alstom et la SNCF travailleront ensemble pour développer le TGV du futur. Ce train doit être conçu d’ici la fin 2017, en vue d’être commandé à partir de 2021. Un projet à 30 millions d’euros, sur deux ans.
Olivier Kohler, délégué syndical CFDT chez Alstom à Belfort:
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