L’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail a publié mercredi un rapport d’expertise sur le travail de nuit. Commandé par la CFTC, il confirme de précédentes études mettant en avant les dangers des horaires décalés.
Il va même plus loin en avérant les risques de troubles du sommeil et du métaboliques mais aussi les risques probables de nombres de maladies physiologique et psychiques. Ce rapport ne manquera pas d’alimenter les négociations professionnelles entre les partenaires sociaux et les partisans du projet de loi Travail actuellement débattu au Sénat. Les précisions de Christian Vadon, coordinateur de la rédaction de RCF:
L’agence conseille en outre d’évaluer les coûts sociaux associés au travail de nuit tels les arrêts de travail, les maladies professionnelles et l’absentéisme, au regard des bénéfices potentiels. Enfin, elle pose la question de l’inscription au tableau des maladies professionnelles de pathologies imputables au labeur nocturne.
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