JavaScript is required
Partager

Le salon international du patrimoine culturel : vers une nouvelle vitalité ?

Un article rédigé par Philippe Royer-Gaspard - RCF,  - Modifié le 29 octobre 2019
On revient ce matin sur le Salon international du patrimoine culturel, qui a fermé ses portes dimanche soir

Pendant quatre jours, le Caroussel du Louvre, à Paris, a connu une effervescence des grands jours. C’est un fait, le patrimoine attire et fédère, et cela de plus en plus. Je vous fais grâce de la liste des conférences et débats, tous passionnants, qui se sont tenus pendant ces quatre jours, dont l’un était organisé par l’association des journalistes du patrimoine, sur la difficulté à trouver des informations fiables et avérées sur le chantier de reconstruction de Notre-Dame de Paris.

Je passe aussi rapidement sur les multiples associations, de la Sauvegarde de l’art Français, à la Fondation du patrimoine, en passant par VMF,  Vieilles maisons françaises, qui veillent à longueur d’année et inlassablement à la préservation de notre patrimoine bâti. Non, ce sur quoi j’avais envie de m’attarder, c’est l’incroyable variété et la vitalité des artisans d’art, qui tenaient un stand, isolément ou groupés, dans ce Salon.
 
Il y a les classiques métiers du patrimoine : la taille de pierre, la sculpture, le travail du vitrail, la couverture de bâtiments, etc. Et puis ceux dont on oublie l’existence, mais qui se rappellent à notre bon souvenir à l’occasion de ce Salon justement. Des métiers rares, des métiers de niche en quelque sorte, de fondeurs de verre pour les restaurations de décors art nouveau et art déco, d’orfèvres graveurs de blasons, de restaurateurs de mobilier en laque, de plumassier, ou de bronzier d’art. Sans oublier les créateurs, très présents dans ce Salon, avec de jeunes artisans plein d’idées nouvelles et d’une stupéfiante habileté, même si tout n’est forcément du meilleur goût. Mais bon …

 
Est-ce que cette vitalité de l’artisanat d’art prête à l’optimisme ?

 
Oui et non. Oui, car si l’artisanat attire énormément de candidats, des jeunes, ou des moins jeunes en reconversion professionnelle, tous les métiers ne sont également servis. Les métiers à forte valeur ajoutée … on va dire artistique, comme la restauration de peintures ou d’objets de collections sont particulièrement prisés. Mais attention, il faut du temps avant de pouvoir en vivre correctement.

D’autres, comme la taille de pierre, la charpente, et plus encore le métier de couvreur, le gros œuvre en résumé, très physique, et par tous les temps, souffrent au contraire d’un manque chronique de candidats, dont le Groupement des entreprises de restauration des monuments historiques fait régulièrement état.  Vous le voyez, rien n’est simple non plus au royaume des artisans du patrimoine.

Cet article vous a plu ?
partager le lien ...

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

Faire un don
Qui sommes-nous ?

RCF est créée en 1982, à l'initiative de l'archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l'actualité.

Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d'intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs.

Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.

RCF
toujours dans
ma poche !
Téléchargez l'app RCF
Google PlayApp Store
logo RCFv2.14.0 (21796db) - ©2024 RCF Radio. Tous droits réservés. Images non libres de droits.