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RCF Le Pôle métropolitain européen du Sillon Lorrain s'investit dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation
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Le Pôle métropolitain européen du Sillon Lorrain s'investit dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation

Un article rédigé par Théo Bauer - RCF Jerico Moselle, le 22 février 2022  -  Modifié le 22 février 2022
3 questions à ... en Moselle Le Comité Enseignement Supérieur, Recherche et Innovation avec Marc Sciamanna

Crée en 1999 en tant que réseau métropolitain entre 4 grandes villes de Lorraine (Thionville, Metz, Nancy et Epinal), le Sillon Lorrain est devenu en décembre 2011 un pôle métropolitain européen avec des responsabilités plus importantes pour répondre aux problématiques de l'ancienne région Lorraine. Certaines d'entre elles ont fait l'objet de la création d'un comité en fin d'année 2021 : l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation. Marc Sciamanna adjoint au maire de Metz en charge de ces thèmes nous a présenté au micro de RCF Jerico Moselle le Comité métropolitain de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation du Sillon Lorrain dont il est l'un des deux vice-présidents avec Christophe Choserot.

Marc Sciamanna (masque noir) Marc Sciamanna (masque noir)

L'université est un sujet qui revient souvent dans l'actualité, notamment en raison de la précarité étudiante, des problèmes déontologiques de l'enseignement universitaire et des filières surchargées en nombre d'étudiants.

C'est pour ces nombreuses problématiques que le Pôle métropolitain européen du Sillon Lorrain a créé le 10 décembre 2021 le Comité métropolitain de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, dont la première réunion a eu lieu le 11 février dans les locaux de l'Eurométropole de Metz.

Cette nouvelle instance en faveur du développement universitaire lorrain est co-présidée par Marc Sciamanna adjoint au maire de Metz chargé de l'enseignement supérieur, de la recherche et de la vie étudiante ainsi que par Christophe Choserot, maire de Maxéville en Meurthe-et-Moselle.

Les ambitions de ce nouveau comité
 

Selon Marc Sciamanna, les enjeux de ce projet sont de « s'installer en amont des grands projets structurants de l'enseignement supérieur lorrain, donc de travailler sur ces sujets en lien avec tous les acteurs de l'enseignement supérieur lorrain […] C'est aussi de s'installer dans la gouvernance et dans l'articulation de la gouvernance de ces établissements, en particulier la question de l'élection à la présidence de l'université. ».

L'élu messin évoque aussi la question du partage d'expérience entre les collectivités sur la question de la santé, du rayonnement international et des stages.
Ce dernier explique que le comité métropolitain de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation donne « une vision concertée lorraine qui complète la vision individuelle que l'on peut avoir sur nos territoires ».

La question des grands projets à venir


Tout d'abord, l'adjoint au maire de Metz nous rappelle que les grands projets structurants « sont venus sur la table des établissements d'enseignement supérieur parfois sans concertation avec les territoires ».

Cependant, il est en opposition avec ce principe et pense qu'un territoire doit avoir une vision, comme comment seront la Lorraine et Metz dans plusieurs années.
« Évidemment on doit emmener avec nous un écosystème de l'enseignement supérieur, académique, mais aussi économique et d'association. Aujourd'hui c'est l'inverse qui se passe [...] Les grands projets sont sur la table et on nous demande de les co-financer », dénonce le professeur responsable de la Chaire Photonique à Centrale Supélec Metz.

Une stratégie métropolitaine sera votée le 28 février pour que les grands axes soient fixés par les membres du comité métropolitain de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation (ESRI) en concertation avec les acteurs de l'enseignement supérieur.

Une grande stratégie de travail adoptée


Pour travailler dans de bonnes conditions avec les villes membres du comité, la stratégie principale selon son vice-président mosellan c'est « d'être capable d'échanger sur les grands thèmes qu'il faut aborder, que l'on soit un peu tous d'accord là-dessus ».

Ensuite, deux catégories d'acteurs doivent être partagées : ceux dont le comité doit absolument rencontrer car ils ont des cofinancements ou des décisions politiques à mettre en place, et ceux dont il serait intéressant de rencontrer car le comité ESRI a un rôle d'observation sur ce qu’il se passe sur ses territoires. Sa stratégie de travail est donc de collaborer avec les élus du Sillon Lorrain et les acteurs de l'enseignement supérieur.

Le comité des métropolitains de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation du Sillon Lorrain se réunit avec la région Grand Est et l'Université de Lorraine, ainsi qu’avec les établissements de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation ainsi que les territoires concernés : c'est à dire la Lorraine, le Luxembourg et la Sarre.

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