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RCF Le Maine-et-Loire recherche des familles d’accueil pour les mineurs étrangers
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Le Maine-et-Loire recherche des familles d’accueil pour les mineurs étrangers

Un article rédigé par RCF - RCF Anjou,  -  Modifié le 18 décembre 2017
Pour faire face à l’afflux de migrants mineurs et isolés, le président du département de Maine-et-Loire Christian Gillet en appelle à la solidarité des angevins : il s’agit de trouver des familles prêtes à accueillir ces jeunes dès début 2018.

Selon Christian Gillet, président du Conseil Départemental de Maine-et-Loire, il arrive chaque semaine une quinzaine de nouveaux mineurs étrangers isolés en Anjou.  Le budget consacré à leur accompagnement pourrait passer de cinq à huit millions d’euros. Pour faire face à ce défi tout en maitrisant les dépenses, Christian Gillet demande l’aide des Angevins.
 

15,70 euros par jour pour accueillir un jeune

« Nous allons lancer un appel à la population pour offrir un accueil solidaire à ces mineurs étrangers. Ils ont entre 13 et 18 ans. Les familles volontaires seront indemnisées par le département sur la base de 15,70 euros par jour », explique Christian Gillet. Les familles volontaires pourront s'engager de quelques mois à plusieurs années. Elles pourront accueillir le jeune jusqu'à sa majorité.
 

Expérience déjà menée dans le Bas-Rhin et en Loire-Atlantique

Le président du Conseil Départemental affirme que cette expérience a fait ses preuves dans d’autres départements, comme le Bas-Rhin et la Loire-Atlantique, où elle vient de débuter. Les familles qui sont intéressées par le dispositif peuvent d’ores et déjà se faire connaître.
 

Appel à projet pour les associations

Le département de Maine-et-Loire va également lancer un appel à projets à destination des associations pour trouver 500 places d'hébergement pour ces mineurs étrangers. 400 seront situées sur Angers, 50 à Cholet et 50 à Saumur.

Pour le moment, une seule association angevine, L'abri de la Providence, gère cette situation. « Jusqu’ici quand il y avait 200 mineurs, cela ne posait pas de problème, estime Christian Gillet. Maintenant, ils sont près de 500 mineurs et là, c’est une autre échelle !» Il s’agit de s’appuyer sur plus d’acteurs pour offrir une meilleure prise en charge globale de ces mineurs étrangers isolés : de l’hébergement jusqu’à l’alimentation en passant par la scolarisation, mais aussi l’aide psychologique et l’orientation vers un emploi.

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