La Région Grand Est s'engage en faveur des métiers du sanitaire et du social
La région Grand Est est très impliquée dans le secteur des métiers du sanitaire et du social, et plus particulièrement pour faciliter l'accès aux formations de ces métiers. A travers plusieurs témoignages, nous allons comprendre par quels biais la région s'engage en faveur de ces professions si précieuses, en particulier en période de crise sanitaire.
Photo : Matthias ZomerValérie Debord, vice-présidente de la région Grand Est
A travers quatre témoignages, nous pouvons mesurer l'implication de la région Grand-Est dans les métiers du sanitaire et du social. Valérie Debord est vice-présidente de la région Grand-Est. Déléguée à l'emploi, la formation, l'orientation et l'apprentissage, elle est pour ainsi dire garante de la facilitation à l'accès aux formations des métiers du sanitaire et du social.
Depuis 1986, les régions ont cette compétence sur la formation de ces métiers. Une compétence qui se décline avec un budget extrêmement conséquent, 115 millions d'euros chaque année, pour financer toute la partie pédagogique des formations, pour les étudiants boursiers (financement des bourses) et puis les investissements. Il y a plus de 130 lieux de formation sur l'ensemble de la Région.
Chantal Mazaeff, directrice de l'école supérieure de Praxis sociale
Chantal Mazaeff est directrice de de l'école supérieure de Praxis sociale. Praxis, est un centre de formation dédié aux métiers du social et du médico-social. Différents métiers sont ainsi enseignés aux personnes qui souhaitent travailler dans ces domaines. D'une part les métiers de proximité (accompagnant éducatif et social, les techniciens d'intervention sociale et familiale). D'autre part des professions pour travailler auprès de publics spécifiques, avec de l'intervention sociale (éducateur spécialisé, assistant social, éducateur de jeunes enfants) et de l'encadrement (chef de service, ingénierie de projet).
En résumé, les métiers enseignés par le centre de formation Praxis vont de la petite enfance à l'accompagnement des personnes dépendantes et des personnes âgées au domicile ou en établissement. A l'échelle du Grand Est, il y a un certain nombre d'établissements de formation. Où que l'on habite, il est possible de trouver une formation près de chez soi.
Jérémy Fournier, chef des services d’aide et de soins à domicile à l'ASIMAT
Jérémy Fournier est chef des services d’aide et de soins à domicile à l'ASIMAT. L’ASIMAT est une association à but non lucratif basée à Troyes qui se décompose en deux pôles. Les services d'aide et les soins à domicile dirigés par Jérémy Fournier, mais également un pôle avec cinq établissements pour personnes âgées (EHPAD) qui ne peuvent rester en autonomie à leur domicile.
Deux métiers se dégagent dans les services dirigés par Jérémy Fournier : le métier d’aide à domicile et celui d’auxiliaire de vie. Les aides-soignants interviennent alors au domicile des usagers pour subvenir à leurs besoins, que ce soit l’aide à la toilette, l’aide au repas, les courses, le ménage... Ils peuvent également faire des jeux d’éveil avec les usagers, faire du tricot, les accompagner au cinéma…
Stéphanie Thiebaut, en formation d'aide-soignante à l'Institut Sant-Est
Stéphanie Thiebaut suit actuellement une formation d'aide-soignante à l'Institut Sant-Est de Nancy. Après 27 années en tant que coiffeuse, elle souhaitait changer de voie. A la quête de valeurs telles que l'empathie et la bienveillance, elle s'est naturellement tournée vers les métiers du sanitaire et du sociale. Bien qu'elle retrouvait déjà d'une certaine manière ces valeurs dans son ancien métier de coiffeuse, elle a souhaité aller plus loin à travers cette reconversion professionnelle.
Si le pas de la reconversion professionnelle peut être parfois difficile à franchir dans certains cas, Stéphanie Thiebaut encourage tous ceux qui souhaiteraient effectuer la même démarche à ne pas hésiter une seule seconde ! Il faut avoir le courage de passer le cap de la reconversion, surtout en sachant que 100% des diplômés trouvent un travail en fin de cursus.
Les reportages de la rédaction de RCF Jerico Moselle, à retrouver dans les journaux de 7h, 8h et 18h30
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