C’est une démonstration de force, et de soutien. Huit chasseurs Rafale ont décollé vendredi du porte-avion Charles-de-Gaulle. Le bâtiment s’est positionné cette semaine en mer Méditerranée orientale. Une action qui marque le début des opérations visant à libérer la ville de Mossoul des mains de l’Etat islamique.
Cette ville, la deuxième plus importante d’Irak, est un objectif majeur pour la coalition internationale depuis la chute de Faloudja en juin dernier, et depuis reprise par les forces irakiennes. En Irak, l’Etat islamique a même fait de Mossoul sa capitale. Et alors que Daech a perdu 30 % du territoire qu’il avait gagné en Irak, la reprise de cette ville marquerait un coup dur pour les terroristes, également en perte de vitesse en Syrie.
L’opération française, qui a débuté ce matin, n’était pas connue. On ne sait d’ailleurs pas quelles sont les cibles des aéronefs ayant décollé vendredi du Charles-de-Gaulle. Les chasseurs Rafale ont la possibilité de mener à la fois des opérations de reconnaissance pour les troupes au sol, ainsi que des frappes au sol.
Le Charles-de-Gaulle, qui a appareillé de Toulon le 20 septembre dernier, devrait rester sur zone jusqu’à la fin du mois d’octobre. Il embarque 24 Rafale, deux avions de guet aérien Hawkeye, un avion de patrouille Atlantique 2 ainsi que quatre hélicoptères. Son arrêt technique devra durer 18 mois, mais n’interviendra qu’au début de l’année prochaine.
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