Toutes les valeurs côtées à la Bourse d’Athènes sont dans le rouge. Le secteur bancaire est particulièrement touché et l’action de la Banque nationale de Grèce, la première banque commerciale du pays, cède 30%. Si les banques sont les premières à souffrir c’est parce que le secteur financier grec a besoin de capitaux.
Athènes recherche environ dix milliards d’euros pour ses banques pour ce mois-ci. Un enjeu important d’autant plus que les banques constituent près de 20% de l’indice principal de la Bourse.
Pour l’économiste Christopher Dembik, l’ouverture de la bourse grecque montre un signe de confiance après l’accord conclut entre Athènes et Bruxelles le 13 juillet dernier mais ne reflète en rien la santé économique du pays.
Les négociations entre la Grèce et les représentants de ses créanciers, FMI, BCE, Commission européenne et Mécanisme européen de stabilité, continuent cette semaine. Les discussions devaient se terminer vendredi dernier mais de nombreux points de désaccords n’ont toujours pas été résolus. Parmi lesquels le niveau de taxation des hauts revenus et la mise en place des réformes prévues par l’accord entre Athènes et Bruxelles.
Les créanciers demandent notamment que les changements dans le régime des retraites soient présentés rapidement au Parlement. Pour Christopher Dembik, les négociations peuvent durer encore longtemps avant un accord vers la fin du mois.
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