Gravir les cols d'Alsace à vélo avec Cols 7 Altitudes

RCF Alsace: Vous avez décidé d'organiser sept défis pour gravir des cols vosgiens emblématiques. L'idée derrière tout ça, c'était quoi? D'abord de les mettre en valeur, peut être?

Marc Lévy: D'abord, mettre en avant les itinérances douces, l'itinérance douce au sens large en Alsace et plus particulièrement dans le Massif des Vosges. C'est également de pouvoir rendre accessible un certain nombre de lieux, emblématiques ou non. On pense par exemple à La Planche des Belles Filles ou au Col du Calvaire. Mais d'autres cols ou d'autres montées sont beaucoup plus intimistes. L'idée, c'est de pouvoir répartir les visiteurs, leur faire découvrir des territoires qui sont parfois méconnus, peu connus.

RCF Alsace: Concrètement, comment ça se passe? Si je viens, moi, lors d'un de ces week-ends avec mon vélo, comment est-ce que je suis accueilli? Qu'est-ce que je dois faire?

Marc Lévy: Alors effectivement, on a monté un programme. On s'est basé d'ailleurs sur des expériences qui ont lieu dans d'autres massifs. On s'est dit que c'était intéressant de pouvoir sur la base d'un programme préétabli, de pouvoir rendre accessible un certain nombre de cols de montée libre pour tout ce qui est autre que des vélos ou de la randonnée, c'est-à-dire tout ce qui est sans moteur. L'objectif, c'est que vous puissiez, en fonction des dates qui ont été retenues, vous retrouver au point de départ d'un col qui est matérialisé par une arche, par un accueil qui est organisé avec les acteurs du territoire, souvent les offices de tourisme ou les communautés de communes qui, avec le soutien des services, des infrastructures, de la Collectivité européenne d'Alsace, qui sécurisent le tracé et qui proposent également des animations tout au long de ce tracé. Donc, on vient avec son vélo, on vient simplement à pied et on peut gravir le col en toute sécurité.

RCF Alsace: C'est cool. On en a parlé ces dernières semaines pour d'autres actualités par rapport au succès qui rencontré cette fois chez les motards par exemple, qui suscitaient des plaintes, notamment des riverains dans certains cols des Vosges pour la pollution sonore que cela effectuait. Ce genre d'événement dans votre conception, c'est aussi pour redonner de la place à d'autres occupants, justement?

Marc Lévy: Bien sûr. C'est aussi pour donner cette possibilité à tout pratiquant de découvrir les cols encore une fois. C'est tout à fait important. On participe également de ce fait à un changement de concept, de paradigme. Peut-être même, en disant que ce qui est intéressant, c'est de montrer que finalement, c'est d'abord l'accessibilité de la montagne et pour tous que ça ne prive pas les autres pratiquants de ces cols parce qu'il est question simplement de fermer un col un jour par an. Peut-être que dorénavant on aura pris cette habitude. On attend ce moment là et on se plaît à prendre plaisir. La prochaine date, c'est le Ballon d'Alsace, le 24 juillet prochain.

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