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François Hollande en visite à Colmen et Bouzonville en Moselle

Un article rédigé par Loris Jecko - RCF Jerico Moselle, le 21 mai 2024 - Modifié le 21 mai 2024

Lundi 13 mai 2024, François Hollande a visité la Moselle et notamment Bouzonville et Colmen. Après une visite d’école et la découverte du Vieux Chêne de Colmen, l’ancien président de la République a baptisé l’Espace Culturel de Bouzonville du nom de Jacques Toulat, Juste parmi les Nations.

« Cette cérémonie est un rappel tellement utile de ce qu'a été l'histoire », déclare François Hollande devant l'Espace Culturel nouvellement baptisé du nom de Jacques Toulat © Loris Jecko« Cette cérémonie est un rappel tellement utile de ce qu'a été l'histoire », déclare François Hollande devant l'Espace Culturel nouvellement baptisé du nom de Jacques Toulat © Loris Jecko

Alignés derrière les barrières, en face de l’Espace Culturel, les Bouzonvilloises et les Bouzonvillois attendent le Président de pied ferme. François Hollande a été chaleureusement accueilli, sous l’air de la Marseillaise, jouée par l’orchestre. Après avoir posé devant la plaque marquant d’une pierre blanche ce jour d’inauguration, Armel Chabane, maire de Bouzonville et François Hollande ont, chacun leur tour, prononcé un discours. « Votre cérémonie vient, à juste raison, mettre la lumière sur ce qui a été une douleur, pour les juifs qui ont été décimés, et pour la population française puisqu’elle a eu à connaître de ces tragédies », a déclaré François Hollande. 

La famille de Jacques Toulat était également présente, pour rappeler le passé du Juste parmi les Nations, son courage et les risques qu’il a pris pour sauver les juifs de la ville d’une rafle en 1944. Le baptême de l’Espace Culturel s’est suivi d’une cérémonie devant le Monument aux Morts, où une gerbe a été déposée.

« Nous sommes dans une période où l’horreur n’est pas si loin, encore ce matin nous apprenions que les Forces de Vladimir Poutine avançaient en Ukraine, on sait aussi ce qui se passe en Israël et Palestine, n’oublions rien, mais nous avons le devoir d’être conscients de ce qui peut se produire, nous prônons toujours la tolérance », insiste l’ancien président de la République.

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