Beyrouth sous les décombre. Après les deux explosions, la capitale libanaise ne peut toujours pas estimer la totalité des pertes qu’elle a subit. Plus de 300.000 personnes sans domicile, au moins 113 morts et plus de 4 000 blessés dont au moins 21 Français, décomptés à ce jour. "Le nombre de victimes ne fait que s’alourdir, car il y a encore des personnes disparues", regrette Ismaïl Hassouneh, secrétaire national du secours populaire et médecin, présent sur les lieux :
Sur place, les médecins et les ONG tentent de trouver des solutions face à la crise. Trois problèmes majeurs se sont présentés au secours : "Les hôpitaux sont surchargés, les familles habitant près du port doivent être relogé temporairement et il y a des besoins urgents en nourriture, eau et hygiène", déplore Ismaïl Hassouneh :
Après ces explosions, "il faut s’occuper en urgence des blessés et des familles qui ont tout perdu, selon Ismaïl Hassouneh. Et veiller à distribuer des produits d’hygiène et de la nourriture." Après, la mise en place des dispositifs d’urgence, les secours s’occupent de la réhabilitation des logements pour les familles :
Alors que les secours beyrouthins se mobilisent, la France a annoncé l’envoi "d’un détachement de la sécurité civile et de plusieurs tonnes de matériel sanitaire" à Beyrouth.
Nous déployons au Liban un détachement de la sécurité civile et plusieurs tonnes de matériel sanitaire. Des urgentistes vont également rejoindre Beyrouth au plus vite pour renforcer les hôpitaux. La France est déjà engagée.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) August 5, 2020
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