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Didier Van Cauwelaert

RCF,  -  Modifié le 13 janvier 2021
L’écrivain à succès Didier Van Cauwelaert, prix Goncourt en 1994, revient avec un nouveau livre, sur une thématique chère à RCF : la bienveillance.
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Dans ce dernier ouvrage, "La bienveillance est une arme absolue" (éd. de l'Observatoire ), Didier Van Cauwelaert regarde par-dessus son épaule, et relit sa vie sous le prisme de la bienveillance. "J’ai découvert combien elle était dès le départ, un élément fondateur et constructeur", et cela dès l’enfance. "Le petit garçon que j’étais est toujours aux commandes du bonhomme que je suis devenu. Je  voulais devenir à huit ans le plus jeune auteur publié au monde. Ce n’était pas pour des raisons d’ego. Il fallait que je fasse quelque chose d’extraordinaire pour mon père, qui a eu un grave accident de voiture l’année de ma naissance" explique l'écrivain.

Le livre débute justement par un hommage envers le père de l’écrivain. "Sa forme de bienveillance n’était pas du tout une mièvrerie, une posture. C’était un combat de chaque instant. Il m’a appris très tôt comment ne pas rentrer dans l’escalade de la représaille. Quand on fait du mal, il faut nettoyer ce mal en vous, et la bienveillance est une arme destinée à désarmer l’adversaire, à lui faire baisser les bras" ajoute Didier Van Cauwelaert.

Il y a le père, et il y a la mère. Dans le livre, Didier Van Cauwelaert lui dit merci. "J’écrivais le livre pendant sa fin de vie. Les résonnances sont très présentes. Elle était une gardienne de l’ombre. J’ai découvert plein de choses au moment de sa fin de vie. Je l’ai traitée sur le plan de la bienveillance, à armes égales avec mon père" lance l’écrivain, qui explique également dans son livre qu’il s’est lancé dans l’écriture, via la bienveillance de certains écrivains à succès : Anouilh, Sartre, Darre.

Pour Didier Van Cauwelaert, c’est une certitude : "la bienveillance est la seule réponse possible aux crises que traverse notre société. C’est une forme de morale, d’hygiène, de confiance. Le vrai pouvoir, c’est ça : la bienveillance interrompt la logique de l’ennui qui mène à la violence. […] La bienveillance a déjà arrêté une guerre. Pour cultiver cette bienveillance, il faut du travail mental, de l’empathie, de la confiance. Nous pouvons, de l’intérieur, soigner l’autre, et à l’intérieur de l’autre, modifier ce qu’il y a en lui de tension, d’agressivité, de solitude, de désarroi" conclut-il.

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